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 « on partira fabriquer nos vies. ainsi soit-il. » Ҩ maximilien.

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Sasha-Izoenn Macklin

Sasha-Izoenn Macklin

ϟ Date d'inscription : 23/07/2011
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à ne pas oublier.
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MessageSujet: « on partira fabriquer nos vies. ainsi soit-il. » Ҩ maximilien.   « on partira fabriquer nos vies. ainsi soit-il. » Ҩ maximilien. EmptyMer 27 Juil - 20:43


« on partira fabriquer nos vies. ainsi soit-il. » Ҩ maximilien. 2h6x549-2
Hakuna Matata ! What a wonderful phrase. Hakuna Matata ! Ain't no passing craze. It means no worries for the rest of your days, it's our problem-free philosophy. Hakuna Matata !


Clap. Il est là, devant moi, la tenant dans ses bras pendant que je crève de froid, pendant que je crève d'amour. Il est là, devant moi, souriant de pleines dents et je comprends que je peux mourir là, qu'il s'en fiche parce qu'une autre a pris cette place à laquelle je tenais tant. Je la regarde sourire. Cette fille-là suinte la joie par chacun de ses pores. Même ses yeux semblent plus brillants que ces millions de lucioles qui guident le monde vers l'espoir. Elle est heureuse et on voit bien qu'il n'y a que ça qui compte aux yeux du beau brun. Clap. Il fait chaud. Il fait froid. Chaud. Froid. Les saisons se transforment en jours et tout perd son sens. Je ne suis plus dans un parc mais dans une bibliothèque où le silence est impétueux. Je regarde autour de moi et je les vois encore, comme s'ils me suivaient, me hantaient, me saccageaient. Ils sont là, avachis sur un siège, à se bouffer des yeux. Je me souviens avoir aussi été assise là, des années auparavant, la mine radieuse... A croire que Swann rend jolie chaque fille qui se fend l'âme pour un de ses sourires, même s'il ne s'agit souvent que d'une esquisse passagère. Clap. Il fait noir, le soleil a l'air de s'être fait la belle. Il fait noir et je tremble. Je distingue deux silhouettes dans la pénombre, je distingue deux corps qui se heurtent à des désirs trop forts, à des désirs incontrôlables. Ça sent la passion à plein nez, ça sent le désespoir, aussi. M'avançant doucement, je plisse les yeux et pince mon nez pour me concentrer davantage sur cette masse qui danse d'une bien étrange façon. Clap.

Clap. Clap. Clap. « Putain... Fait chier. » Roulant dans mon lit, je maudis ce bruit de claquements qui m'extirpe des bras de Morphée. Dans un ultime paradoxe, je le remercie d'avoir fait taire ce mauvais rêve. Clap. Clap. Clap. Mes muscles se tendent doucement et je me redresse, curieuse... ou peureuse. Le bruit semble venir de dehors et je n'ai jamais été le genre de héros qu'on voit dans les films, ouais, je parle bien de ce mec qui sort en caleçon de chez lui, sans arme, pour aller combattre le tueur en série qui a déjà tué six personnes dans le village... Et bien sûr, neuf fois sur dix, ce gars-là s'en sort sans la moindre égratignure. Monde enjolivé qu'est le cinéma. Clap. Clap. Clap. Sursaut. Je crois que quelque chose a tapé contre ma vitre mais je n'en suis pas sûre. Ce qui me pousse à sortir de mon lit, les cheveux en vrac et le cœur jouant du beatbox ? J'en sais rien moi, demandez à cette connasse appelée Adrénaline. Ce qui importe, c'est que je me retrouve à la fenêtre de ma chambre, la main sur la poignée. Diable, pourquoi ai-je allumé la lumière ? Si tu savais comme je me sens conne mon Amour, en nuisette devant ma fenêtre, les cuisses à l'air, à imiter un héros moderne près à se jeter sur le seul objet dangereux qui se trouve dans la chambre afin de se défendre... Ce qui se résume à... un peigne à cheveux. Inspiration. Grincement de fenêtre qui s'ouvre. Et si on ne se revoit pas Swann, sache que tu auras été ma plus belle échappatoire... Ouais, on sait jamais, on sait tous les deux que les héros modernes sont surtout des losers. « Qui est là ? Je vous préviens, je suis armée ! » Pour toute réponse, un fou rire se dégage de la noirceur de la nuit. Bordel. Dîtes moi que je rêve. Passant un peu plus mon corps à travers la fenêtre, me cramponnant aux volets pour ne pas basculer et m'éclater sur le sol, je sonde l'obscurité. « T'es un emmerdeur Adams ! Je te signale qu'il y en a qui dorment à trois heures du matin... Et que si tu réveilles Jer, tu risques d'y perdre tes deux boulettes. » Je connais son rire sur le bout de la langue tant il est ridicule. Maximilien. Mon cousin. Mon farceur. Mon plus fidèle allié dans la connerie. A défaut d'être simplement mon cousin, Max a toujours été une des seules personnes à me faire aimer ma famille. Il rendait et rend encore ma vie trépidante. « Tu t'es pris pour Roméo ? Tu connais pas les portes d'entrée ? » Tout à coup, je n'ai plus du tout envie de dormir. J'ai juste envie d'oublier ce cauchemar, juste envie de rire à m'en faire exploser les tympans. D'aimer la vie. D'aimer Max et la simplicité qui se dégage de son sourire. Carpe Diem...
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Maximilien Adams
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Maximilien Adams

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MessageSujet: Re: « on partira fabriquer nos vies. ainsi soit-il. » Ҩ maximilien.   « on partira fabriquer nos vies. ainsi soit-il. » Ҩ maximilien. EmptyJeu 28 Juil - 12:04

Il y a des jours ou l'envie de faire chier ma cousine s'empare de moi. C'est peut être idiot pour certains, mais pour ma part, je trouve ça tellement.. marrant. Mes rapports avec ma famille sont très mauvais, je m'entends seulement avec ma soeur Juliet et ma cousine Sasha. Deux blondes qui rendent ma vie encore plus meilleur. Il est plus de trois heures du matin, parfait pour lui faire peur. J'ai toujours de gros délires avec Sasha, à savoir pourquoi. On a le même humour et elle est toujours là pour faire des conneries.

C'est avec qui quand j'ai balancé des capotes remplis d'eau du balcon ? Quand j'ai mis du laxatif dans le café de mon père ? Avec qui je me suis infiltré chez le voisin pour enlever le chien ? Bon.. il gueulait trop, on était obligé de le kidnapper. J'ai vécu toutes mes belles plus expériences avec elle, toujours la première pour m'embarquer dans ses délires. Et malgré mon âge, j'ai toujours eu cette envie de m'amuser.. surtout avec elle. Habitant dans la même rue, je sors de chez moi rapidement, je marche quelques minutes et arrive devant chez elle. Aucune lumières allumées, elle doit déjà dormir. J'avance vers la porte, elle est fermée. Zut. Je vérifie toutes les portes et les fenêtres du rez-de-chaussée, elles le sont aussi.

Je me décide à prendre quelques cailloux et à les lancer sur sa fenêtre. Toc.. toc. Toujours rien. Putain si elle n'est pas là, je l'attends ici et dès qu'elle arrive je l'étrangle. Je recommence. Toc.. toc.. toc.. J'entends le bruit du grincement de la fenêtre. Qui est là ? Je vous préviens, je suis armée ! Je n'ai pas pu m'empêcher. J'ai rigolé, j'ai éclaté de rire. Sasha a toujours eu ce don de me faire craquer, j'ai pu entendre dans sa voix qu'elle avait peur. Sa petite tête blonde sort de la fenêtre et commence déjà à se plaindre. T'es un emmerdeur Adams ! Je te signale qu'il y en a qui dorment à trois heures du matin... Et que si tu réveilles Jer, tu risques d'y perdre tes deux boulettes. Je rigole toujours, c'est tellement dur avec elle de se retenir. Oh ça va hein. J'avais envie de te voir et je me suis dis "tiens si j'allais voir Sasha ?" évidemment Madame a fermé toutes ses portes. Il n'y a qu'elle pour réagir de cette façon. J'en connais peu qui pourrait réagir comme elle. Sasha rigole tout le temps, elle prends tout au premier degrés et c'est ça que j'aime beaucoup chez elle. Tu t'es pris pour Roméo ? Tu connais pas les portes d'entrée ? Je rigole de nouveau. Elle est vraiment blonde. Je baisse la tête et la relève en pointant du doigt la porte d'entrée. Si si je les connais. Mais Roméo n'a pas les clefs de la porte. T'es conne ou tu le fais exprès? Je lui tire la langue et part vers sa porte en criant. Bon allez... ouvre moi ! Je t'attends. Je passe toujours d'excellents moments en sa compagnie et cette soirée s'annonce déjà très bien.
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Sasha-Izoenn Macklin

Sasha-Izoenn Macklin

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MessageSujet: Re: « on partira fabriquer nos vies. ainsi soit-il. » Ҩ maximilien.   « on partira fabriquer nos vies. ainsi soit-il. » Ҩ maximilien. EmptyJeu 28 Juil - 22:48


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Hakuna Matata ! What a wonderful phrase. Hakuna Matata ! Ain't no passing craze. It means no worries for the rest of your days, it's our problem-free philosophy. Hakuna Matata !


« Oh ça va hein. J'avais envie de te voir et je me suis dis "tiens si j'allais voir Sasha ?" évidemment Madame a fermé toutes ses portes. » Je hoche la tête de droite à gauche, feignant l'exaspération alors qu'en réalité, je suis presque soulagée de le voir là, dehors, à mendier l'entrée comme si sa vie en dépendait. Je ne sais jamais si c'est le destin qui nous pousse l'un vers l'autre, si c'est cet imbécile qui dort dix mille mètres au-dessus de nos gueules ou s'il s'agit simplement du hasard, hasard qui fait alors bien les choses. Et puis qu'est-ce que ça importe ? Il est là, et c'est tout ce qui compte. « Madame a fermé toutes les portes parce qu'elle ne veut pas que Boucle d'Or vienne la faire chier en pleine nuit. Tu sais pas décrypter les messages, mon chou ? » Bon, je dois bien avouer qu'il m'arrive régulièrement de paniquer. Parce qu'une araignée vient de traverser en effleurant mon pied, parce que les escaliers grincent ou tout simplement, comme maintenant, parce que quelque chose claque contre ma fenêtre. J'ai toujours été de ceux qui se montent vite la tête et finissent à quatre pattes sous le lit plutôt que debout en position de karaté, à attendre que le grand méchant loup se ramène, la queue entre les jambes. Je dois sans doute un peu tenir à ma vie, tenir à chacune des personnes qui la rend meilleure, comme Maximilien. Surtout Maximilien. Tu te souviens mon Amour du jour où je suis rentrée mouillée jusqu'à l'os, toi tu m'avais fait la gueule parce que je n'avais pas donné de nouvelles de la journée. Tu te souviens ? Moi, je me rappelle que je n'étais pas rentrée parce que Max m'avait attachée à un arbre de la forêt et avait lancé sur mon des ballons plein d'eau... Tout ça parce qu'on avait voulu jouer au brigand et au policier, que j'avais perdu au plouf plouf et que je trouvais à l'époque que les ballons faisaient moins mal que les cailloux. J'étais rentrée, maman avant hurlé à en faire éclater les tympans des voisins, j'avais attrapé un vilain rhume et étais restée couchée la semaine suivante. Pourtant, quand j'y repense, ça reste un de mes meilleurs souvenirs avec lui. Même s'il y a aussi eu la fois où on a fait grillé le poussin de la voisine, celle où on a volé des tagadas chez l'épicier, la fois où on a écrit des injures sur les murs des maisons au nutella ou bien la cabane qu'on a construit tous les deux, sans penser qu'on grandirait et qu'elle serait vite trop petite. C'est tout ça avoir Max comme cousin Swann, et je suis certaine que des tonnes de filles crèveraient pour avoir cette place.

« Si si je les connais. Mais Roméo n'a pas les clefs de la porte. T'es conne ou tu le fais exprès ? » J'ai envie d'exploser de rire, de libérer ma joie... Mais je fais semblant d'être vexée. Pourquoi ? Parce que c'est tellement bon de le voir se plier en quatre et s'excuser un millier de fois... Bon, en réalité, il s'excuse très rarement, mais j'ai bien le droit de rêver non ? « Bon allez... ouvre moi ! Je t'attends. » Il ne m'en faut pas plus pour dévaler les escaliers avec hâte, les cheveux en batailles, les cuisses découvertes. Je n'ai peur de rien, pas quand il s'agit de Maximilien. On a toujours été très proche, toujours été là pour rire, et même pour se soutenir ces soirs de tristesse. On se suffit, en quelque sorte. Déjà à l'époque, c'était comme ça, on hurlait pour finir dans le même bain et un après-midi, Max m'avait promis que je serais sa princesse et qu'on ferait des bébés quand son zizi serait assez fort. Les années ont passé, on a tous les deux grandi, lui le premier... Mais la complicité est restée. « Oh... » Changement de programme. Retour en arrière. Après avoir descendu les escaliers, je les remonte presque aussi vite, une idée en tête. « Max ? T'es toujours là ? » Repérant sa silhouette dans le noir, un sourire taquin s'invite à la commissure de mes lèvres. « Tu te souviens que tu m'avais promis que je serais ta princesse ? Toutes les princesses ont un prince charmant qui monte dans la tour gardée par le méchant dragon et ce seulement afin de sauver leur bien-aimée. » Inspiration. « Autrement dit... Démerde-toi pour monter... L'échelle dans le jardin t'aidera sûrement mon Roméo... » Je ris. Franchement. Il est trois heures du matin et mon jour se lève enfin. Je ris. A m'en noyer les yeux, à m'en faire craquer l'estomac. Je ris... Et je l'aime.
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