you've got the best of both worlds ! ♔ barckley's

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WYATT & BILLIE ; “I solemnly swear that i am up to no good. ”

« [...] Et surtout Wyatt tu aide ta soeur, si tu me désobéis comme la dernière fois, je le saurais et je viendrais te poursuivre jusqu'à la fin de tes jours ! C'est bien compris j'espère. » Parfois maman me faisait peur, mais je ne pouvais pas lui en vouloir, elle me connaissais comme si elle m'avais fait. Aujourd'hui était un jour spécial, cette semaine allait être spéciale, sauf pour ma soeur Billie. Tout a commencé lorsque papa et maman ont gagné un voyage pour deux personnes aux Caraïbes. Ils avaient toujours eu horreur de ces jeux stupide à la télévision, vous savez ceux où l'appel est aussi surtaxé que ta note téléphonique. Mais un jour ils ont voulu tenter leurs chance, maman n'en pouvait plus rester ici, elle avait besoin de changer d'air. Alors elle prit tout bêtement le téléphone et gagna, comme une winneuse Barckley. Évidement tout cela n'était pas un hasard, puisque moi de mon côté j'avais réussi avec mon ordinateur à trafiquer quelques petits truc pour que son nom soit tiré au sort. Résultat, ils étaient partis bousculer les Caraïbes. Billie savait déjà comment tout allait se dérouler, déjà il n'y aurait personne pour nous séparer de nos disputes vis à vis de cette foutue salle de bain, de mon côté maman n'allait pas me piquer une crise parce que j'ai mis le dentifrice dans le mauvais gobelet. Il y aurait aussi le problème de la nourriture, j'étais le pro de tout ce qui est pâte et compagnie, forcément je ne cuisine que de ça et à toutes les sauces. Billie préférait une cuisine plus varié, une nourriture de fille, saine et sans graisse. Rien que d'y penser, ça m'en coupais la faim. Le ménage, bien-sur qu'il y aurait ce problème puisque je suis anti-ménage. Ma chambre je la nettoie que lorsque je commence à ne plus pouvoir y pénétrer et encore maman se sent obligé à chaque fois d'y mettre son huile de coude parce qu'elle ne supporte pas l'odeur nauséabonde qui s'y dégage ainsi que cette pollution visuelle. Ce qui n'était pas pour me déplaire. Oh oui, cette semaine risquait d'être cauchemardesque pour la petite soeur mais je comptais la surprendre. Si j'ai pas la flemme. Pour le moment j'étais dans mon entre, ma tanière, mon repère, en train de pirater des comptes twitter, ça me détendais même si j'avoue que c'était puéril, après tout c'était pas de ma faute si la plus part des gens prenaient le nom de leurs chat en tant que mot de passe. Au bout de quelques minutes, j'avais décidé d'aller vers mon second lieu favoris, le salon. Billie chucky s'y trouvait et elle semblait être au taquet pour sortir faire un tour. Hallelujah, jésus, moïse et bouda sont de mon côté. « Tu vas quelque part peut-être ? » dit-je d'un air d'ange « Je vais faire du shopping au centre commerciale et tu viens avec moi, c'est un ordre de maman. Tu ne voudrais pas désobéir maman, n'es ce pas ? » c'est ainsi qu'elle me piqua mon air en toute insouciance « Touché. J'impose tout de même une condition. » « Laquelle ? » « Qu'on aille se tapé un bon gros mcdo', tu sais à quel point marcher ça me donne envie de manger. Et puis c'est toi qui paye, je suis à sec. » « Même sans marcher ta faim, ta un estomac à la place du cerveau Wyatt ! » « Tout le monde ne connait pas ce bonheur, je veux dire de manger sans prendre le moindre kilo. » C'est ainsi que je me pris un coussin bien mérité dans la figure et que nous sommes partit en direction de l'enfer. S'il y avait bien un endroit sur cette terre que je détestais, c'était bien ce fichu centre commerciale. Qui c'est qui aurait pu avoir un telle idée pareil ? C'est vrai quoi, ceux que l'on commande sur internet sont tout aussi bien. Maman et Billie voulaient absolument que j'adopte un style qui était plus du genre "homme", homme des cavernes ouai. J'aimais mes tee-shirt dépareillé du reste, avec ces motifs imprimé qui étaient "amusant", j'aimais mes jeans vieux et troué, j'aimais mes vieilles chaussures, mais pas elles. Elles étaient des femmes, qui voulaient faire de moi un homme ce que je refusais catégoriquement. A chaque fois que nous devions aller au centre commerciale je trouvais toujours une parade pour m'enfuir de la maison mais là impossible de lui échapper, je savais très bien que si je m’enfuyais ce serait pour ma poire ensuite. Nous étions arrivé dans l'endroit le plus horrible du monde, celui qui allait contribuer physiquement à ma transformation. Heureusement il y avait de la bouf et un magasin de jeux vidéos ce qui mentalement me faisais tenir debout. « Retient bien cette phrase parce que je ne te la redirais pas deux fois dans mon existence, je sais que tout ça, cette mission commando de me faire changer de style vestimentaire vous tiennent à coeur, toi et maman.. Et disons que je veux en finir au plus vite, donc je te laisse carte blanche pour que tu fasse de moi un.. grand garçon. » Je savais qu'avec cette phrase j'allais souffrir, que de longues heures m'attendais devant moi mais surtout que je m'en sortirais car j'suis un warrior. Et surtout que ce soir je n'avais pas intérêt de louper les nouveaux épisodes de bob l'éponge sinon ma vie en serait complètement anéantit.

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Wyatt-Elijah & Billie Barckley

« you've got the best of both worlds !»

« Oui, voilà, c’est ce bouton pour prendre les photos maman et c’est mon appareil reflex, j’y tiens » « Et la pellicule je la met où ? » « Il est numérique, y a pas de pellicule y a une carte mémoire et Wyatt me l’a faite payer une fortune parce que c’était soit disant la mieux alors tu n’y touches pas, elle est dedans elle y reste. Tu la perds surtout pas, en fait, tu perds pas l’appareil comme ça tu perdras pas la carte. J’y tiens à ce machin, y a toutes mes économies dedans ! » « D’accord, d’accord, je peux l’essayer sur toi ? » « Non tu peux pas j'aime pas qu'on me prenne en photo ! Papa a bientôt fini de charger vos valises, va donc l’aider un peu ! » La jeune femme soupira avant d’embrasser sa mère qui s’empressa de rejoindre son époux à la voiture. Ils partaient tous les deux pour les caraïbes, avec son appareil photo à elle, celui qu’elle avait payer cher tout simplement parce que la qualité était remarquable et qu’en tant qu’artiste elle avait besoin d’un engin de qualité, après dire pourquoi il était mieux qu’un simple appareil photo numérique, elle en était bien incapable et elle s’en fichait. Elle aimait cet appareil et elle venait de la confier à la seule personne n’étant pas encore sénile qui ignorait comment allumer un ordinateur elle avait de quoi stresser. Elle espérait au moins qu’elle lui ramènerait de belles photos mais venant de sa mère c’était presque trop demander. Elle s’éclipsa jusqu’à la cuisine pour s’occuper d’Ichabod, son plus fidèle ami ou plutôt son chat, enfin, le chat de la famille, mais c’était surtout le sien parce qu’elle s’en occupait presque comme si c’était son fils et parce que ses parents s’en fichaient un peu et qu’elle ne pouvait pas espérer que Wyatt pense à lui faire sa gamelle, il serait plutôt du genre à penser que le chat pouvait se débrouiller tout seul, comme si un chat domestique était fait pour ne se nourrir que de bestiaux morts et puis Ichabod était tellement chouchouté qu’il ne chassait pas beaucoup, il passait quasiment tout son temps à dormir et a attendre que Billie lui fasse sa gamelle alors sans elle ce chat serait mort depuis longtemps, ce qui faisait de lui son chat, d’autant plus qu’elle avait elle-même choisi son nom. Ichabod comme Johnny Depp dans Sleepy Hollow, l’un des films préféré de la rouquine, un nom parfait pour son chat adoré. Alors qu’elle lui remplissait sa gamelle, elle entendit sa mère donner des instructions à son frère, des instructions qui firent se dessiner sur ses lèvres un large sourire satisfait. S’il désobéissait et qu’il osait la laisser tout faire toute seule, elle n’hésiterait pas à le dire à sa mère à son retour. Rapporteuse ? Peut-être, enfin disons qu’elle jugeait participer à l’éducation tardive du débile qui lui servait de frère. Elle était comme lui, elle détestait les tâches ménagère, comme lui, elle laissait le bordel s’accumuler dans sa chambre jusqu’à ce que leur mère vienne ranger, mais bizarrement sur une durée égale la chambre de son frère ressemblait plus à Hiroshima en 1945 que sa chambre à elle et pourtant, elle avait tendance à laisser trainer les choses. Cela dit, elle était persuadée que battre son frère sur ce terrain là était impossible, comme elle ne le battrait jamais à mario kart, il fallait qu’elle se fasse une raison, quoiqu’elle préférait essayer de le battre à mario plutôt qu’en bordel de chambre, il était hors de question que sa chambre pue un jour autant que celle de son frère, c’était l’asphyxie là dedans, au moins, Billie elle, pensait à aérer régulièrement et puis elle ne laissait pas trainer son ligne sale, ni des trucs de bouffes vieux comme mathusalem, en fait son bordel à elle se résumait à des peintures, des pinceaux, des crayons des feuilles très grands formats, des vernis à ongles, des livres , des disques et des dvd et puis c’était selon elle un bordel organisé rien à voir avec le capharnaüm qui servait de chambre à son frère. Tout ça pour dire qu’il avait intérêt de l’aider ou alors, elle lui demanderait de l’argent en échange des tâches ménagères qu’il ne ferait pas. Elle était presque prête à tout pour gagner de l’argent, enfin, celui de son frère ou de ses parents seulement, pas question de prendre un job, de toute façon à son âge et à son niveau universitaire elle ne trouverait que des métiers dans lesquels elle aurait à faire à des pervers qui la dévisagerait ou pire encore qui essaierait de la violer, argument qui avait convaincu sa mère a ne pas la forcer à prendre un job en dehors des cours pour payer son école d’art et ses cours de danse. Bref, elle était prête à faire les corvées de son frère à la seule condition qui la paie, sinon elle le forcerait à le faire quitte menacer son ordinateur avec un sot d’eau ou sa dernière console portable avec un marteau.

Finalement, les parents Barckley quittèrent la maison en direction de l’aéroport laissant les deux jeunes gens seuls dans la maison. Monsieur Barckley avait verrouillé le minibar et avait emporté la clef avec lui pour ‘éviter les risques’ aucun d’eux n’avaient vingt-et-un an comme ça ils ne risquaient pas de picoler, comme s’ils étaient des jeunes à problèmes. Certes presque à chaque fois qu’elle allait à une soirée, Billie revenait bourrée, ou pas du tout, trop occupée à décuver chez ses amies, mais ce n’était pas qu’elle buvait trop, c’était juste qu’elle ne supporter pas l’alcool, c’était très différent selon elle-même si ses parents ne partageait pas son point de vu. En plus, depuis qu’elle avait fait des poupées vaudous censées représenter Kyle, son ex petit ami et Rachel, la salope qui lui avait piqué son copain, tout allait presque bien dans sa vie, mis à part qu’elle allait passer une semaine seule en tête à tête avec son frère, pourvu qu’il n’invite pas ses potes pour jouer aux jeux vidéos sinon elle n’aurait plus qu’à se pendre. Enfin pour l’heure, elle avait le pouvoir de son côté et elle se devait de s’occuper de lui. Depuis quelques temps sa mère et elle-même avaient prévus de le relooker un peu, d’ailleurs elle avait conseiller à sa mère de foutre le feu aux fringue de Wyatt comme ça il serait obligé d’accepter d’en acheter d’autres, mais sa mère lui avait fait remarquer qu’il serait capable de se ramener à la fac en pyjama ou pire en caleçon alors elles avaient bien vite oublié cette idée. Finalement elles avaient plutôt opté pour la méthode traditionnelle, il fallait l’emmener au centre commercial. Leurs parents à peine partis Bille avait décidé d’essayer de l’emmener avec elle faire les boutiques, elle s’était armée de ses spartiates et de son sac en bandoulière et finalement, sans faire trop d’effort elle avait obtenu un compromis, le centre commercial contre un mcdo, c’était pas si mal et puis elle n’allait pas cracher sur un bon mcdo même si elle contrairement à son frère avait tendance à avoir peur des calories, quoi qu’elle contrairement à lui, elle faisait du sport pour éliminer. C’est donc bras dessus bras dessous, pas parce qu’ils formaient un beau duo, juste parce qu’il fallait qu’elle le garde près d’elle et qu’elle le tire pour qu’il se motive un peu, qu’ils se rendirent jusqu’au centre commercial. « C’est parfait alors Wyattounet, tu vas voir, je vais faire de toi l’homme le plus beau de la Terre et c’est douloureux d’avouer ça, mais ça devrait pas être trop compliqué t’es un Barckley après tout ! Si tu es docile je te promet de te payer un milkshake ! » Payer était un bien grand mot vu que pour cette mission spéciale elle bénéficiait de la carte de crédit de sa mère alors techniquement ce serait plutôt leur père qui allait payer ce milkshake mais tant pis. Enfin, avant le milkshake, les fringues et pour ça, elle savait parfaitement où elle allait l’emmener, si bien qu’elle commença déjà à le tirer par le bras pour le mener au pays de ses pires cauchemars, la boutique de fringues, pauvre homme.

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Une semaine sans les parents, c'était juste le rêve. Je vous jure c'était comme dormir les yeux ouvert mais en mieux. Je savais que leurs départ engendrait tout un tas de conséquences comme les repas. Il n'y aura pas maman pour nous appeler afin qu'on aille se mettre à table, comme une famille ordinaire, quand je descendrais à l'heure du dîner, le couvert ne sera pas mit et la nourriture ne sera pas prête comme dans un restaurant. Parfois il m'arrivais de penser que nous étions dans un restaurant familiale. Non, c'est nous qui devrons coopérer afin qu'il y ait de la nourriture dans nos assiettes ce qui n'était pas gagné mais je pouvais faire des efforts et au pire des cas je savais que je pouvais la payer. Ça marchait toujours comme ça entre nous, lorsque l'autre ne voulait pas faire quelque chose on payait et c'est surtout elle qui me faisait payer. Je me demandais parfois si elle ne me prenais pas pour une banque sur pattes. J'étais persuadé qu'au moins dans toute mon existence, elle avait reçu la moitié de la somme totale de mon argent de poche. Elle était maligne cette petite, en même temps c'était ma soeur, niveau bon plan elle savait les repérer à des kilomètres à la ronde. Je pensais que j'allais passer cette première journée de manière tranquille, calme et surtout loin de tous ces fichus magasins qui me donnait le tournis. Loupé, mauvais karma pour moi aujourd'hui. J'étais pris au piège dans le plan des deux rouquines de la famille, même partie maman m'avais piégé. Elle était trop forte et forcément j'étais faible car je savais que si je ne me soumettais pas elle me le ferait payer même à distance. Je ne la sous-estimait pas pour ça, une fois je m'étais battu avec de mes camarades de classe en lui donnant des coups de sabre laser - ouai c'était ma période star wars, avant même que la principale ne l'appelle elle était déjà là pour me ramener à la maison par le caleçon. J'avais même pensé à un moment qu'elle avait des dons de voyance ou même pire qu'elle m'avais mis un mouchard quelque part dans mes vêtements. Ce dont j'étais certains c'est qu'avant nous avoir moi et ma soeur, elle avait du faire une formation en camp militaire pour savoir comment nous dompter. Nous n'étions pas des animaux juste ses enfants. Tout ça pour dire qu'avec Billie en deux temps trois mouvements nous étions déjà arrivé à destination. Elle savait la torture que ça représentait pour moi, je n'étais pas agoraphobe mais bordel tous ces gens qui était là pour à peine dix heures du matin. J'hurlais intérieurement de toute mes forces, vivement que ça s'arrête et pourtant je savais que allions passer quasiment toute la journée ici. Déjà il y avait au moins une centaine de magasins, le centre commerciale était géant et puis la matriarche tenait vraiment à refaire ma garde robe. C'était de l'argent balancé par les fenêtres parce qu'avant que je les mettes ces futur vêtements faudrait me torturer et me faire oublier que j'ai déjà une panoplie de fringue à mon goût que je n'est pas à mettre avec rancœur. « C’est parfait alors Wyattounet, tu vas voir, je vais faire de toi l’homme le plus beau de la Terre et c’est douloureux d’avouer ça, mais ça devrait pas être trop compliqué t’es un Barckley après tout ! Si tu es docile je te promet de te payer un milkshake ! » « Tout ce que j'ai retenu c'est milkshake, je serais le meilleur frère du monde. » La mini Barckley savait comment m'amadouer, un milkshake, maintenant qu'elle l'avait dit elle m'avait ouvert inconsciemment l'appétit. Je sais il m'en fallait peu mais c'était un milkshake quoi. Alors que nous étions en route pour le premier endroit de torture, je réfléchissais à qu'elle goût j'allais le prendre, il y avait tellement de saveur que ça rendait la tâche plus complexe. A peine nous étions déjà rentré dans le magasin qu'elle me balançait déjà tout un tas de fringues par-ci et là. J'essayais de tous les rattraper puis j'ai fini par abandonner au bout du quinzième. C'était bien une fille, les filles quand elles rentrent dans un magasin on dirait quelles avaient une sorte de radar "fringue trop cool" qui s’enclenchait et qu'elles devenaient machine. C'est ce qu'étais devenue Billie, incontrôlable et obsédé par son objectif, faire de Wyatt Barckley, c'est à dire moi, un esclave de ces matières synthétique que je détestais au plus haut point. « Bon je crois que je vais commencer à les essayer hein, t'en fais pas je vais réussir à tout porter jusqu'à cette fabuleuse cabine d'essayage trop petite pour tout ce que j'ai dans les bras. » dit-je les bras remplis de vêtements avec un ton sarcastique. C'est ainsi qu'elle s'était arrêté de scanner avec ses yeux bionique chaque recoin de ce magasin, m'accompagnant évidement vers ces minuscules cabines. C'était pour ça que je détestais également les magasins, je déteste essayer le moindre vêtement mais je me sentais obligé de faire cet effort, enfin Billie ne sera pas dans la cabine pour voir si je les essayes ou pas. Je pourrais me contenter de dire "C'est trop beau, ta de bon goût !" avec une voix hypocrite.

Wyatt-Elijah & Billie Barckley

« you've got the best of both worlds !»

Toute jeune personne censée aurait rêvé d’une semaine complète dans la maison sans ses parents et au fond, Billie elle-même en avait rêvé, plus personne pour lui dire quoi faire et surtout quoi ne pas faire, au fond, c’était presque le paradis cette petite semaine sans parents, en plus c’était les vacances donc il n’y avait pas non plus de cours alors quoi demander de plus ? Un frère qui ne serait pas chiant peut-être. À la minute même où les parents Barckley avaient appris qu’ils avaient gagné le voyage, elle avait compris que la seul ombre sur son tableau paradisiaque ce serait son frère ainé. Elle le savait parce qu’il détestait les tâches ménagère, parce qu’il avait beau être un excellent pirate informatique et pourtant elle n’était pas sûre qu’il sache mettre en route machine à laver ou le lave vaisselle, parce qu’il avait un certain talent pour attraper le téléphone et commander des pizza mais que faire des pâtes était certainement un défis pour lui. Elle avait fini par admettre que la perfection n’existait pas et qu’elle serait obliger de gérer son frère pendant cette semaine, ou du moins de faire en sorte qu’il ne lui pompe pas trop l’air. Elle avait tout un tas de plan, elle avait même prévu de planifier leur tâches respectives, du genre, il mettait la table, la débarrassait et l’essuyait alors qu’elle elle ferait la cuisine et s’occuperait du lave vaisselle et de la machine à laver, pas question de le laisser faire, il mélangerait les couleurs et elle se retrouverait avec des fringues déteintes. Après ils pourraient bien dire qu’elle passerait l’aspirateur et qu’il passerait la serpillère, elle voulait bien s’occuper des toilettes s’il faisait la salle de bain. On pouvait aisément envisager une très bonne répartition des tâches., le problème c’est qu’elle connaissait suffisamment son frère pour savoir que déjà pour lui brosser ses propres dents c’était un effort considérable alors forcément, laver le sol de la maison c’était mission impossible, mais elle n’était pas complètement stupide, cinq dollars par tâche ménagère qu’il refuserait de faire. En envisagement que sur les quatorze repas qu’ils devraient prendre pendant cette semaine, ils iraient au moins quatre fois à mcdo, minimum, il restait dix repas dont au moins quatre autres qui seront des pizza devant la télé, ce qui fait six repas à faire à la maison soit six fois où elle serait obligée de mettre la table, de la débarrasser et de l’essuyer à sa place, si on compte ces trois actions comme une seule tâche ménagère ça lui fera un total de trente dollars ce qui était plutôt rentable pour elle, elle était persuadée que d’une façon ou d’une autre, ils trouveraient un arrangement qui rendrait leurs sacrifices respectifs équivalents. Cette semaine allait se passer à la perfection quoi que Wyatt choisisse de faire et il sera obligé de faire un choix pour ne pas avoir à subir les foudres de Madame Barckley dès qu’elle rentrerait, alors finalement cette semaine pourrait bien être plus parfaite qu’elle l’avait imaginée au départ, d’autant plus qu’avec un peu de chance dès qu’ils auraient besoin de sortir pour aller manger au fameux mcdo elle pourrait sortir en compagnie de son frère bien habillé et non pas ressemblant au clodo du bout de la rue. Pour réaliser ça il fallait qu’elle arrive à le faire sortir acheter des fringues, mission à laquelle elle avait longtemps réfléchit et elle pouvait remercier Dieu de lui avoir fournit un cerveau capable d’élaborer des plans efficaces, si efficaces d’ailleurs, qu’elle n’avait même pas eu besoin d’assister pour qu’il vienne avec elle jusqu’au centre commercial. C’était sans doute son jour de chance, il fallait qu’elle en profite, la roue tourne tellement vite qu’elle était sûre que le lendemain, il allait passer toute sa journée devant son ordinateur ou devant ses jeux vidéos, tant pis pour lui, elle, elle trouverait bien des amis avec qui sortir pour éviter d’entendre son frère parler tout seul devant son jeu de guerre ou encore pour éviter de se faire exploser en beauté à mario kart, elle détestait vraiment ce jeu tout simplement parce qu’elle était incapable de battre son frère, une très grosse frustration pour elle.

Quoi qu’il en soit, elle avait réussit à l’emmener jusqu’au centre commercial, heureusement qu’elle avait prit son téléphone portable, comme ça elle allait même pouvoir faire des photos pour montrer au monde entier que Wyatt est allé dans les magasins de vêtements. Victoire, évènement inoubliable, il faudrait marcher la date dans le calendrier et en faire un jour férié ! Non, vraiment, elle était elle-même surprise d’avoir réussit si facilement de le convaincre, quoi qu’après quelques secondes de réflexion elle arriva à la conclusion qu’il y avait décidément bien qu’un seul truc qui pouvait faire avancer Wyatt telle la carotte qui fait avancer l’âne, il suffisait de promettre un peu de bouffe à Wyatt pour qu’il se laisse docilement faire. Elle avait accepté le mcdo et elle lui avait même promit un milkshake et il n’en fallait pas plus pour qu’il déclare de lui-même qu’il serait le meilleur frère du monde. Cette déclaration fit d’ailleurs apparaitre un sourire satisfait sur le visage de la jeune rouquine, elle avait parfaitement réussit à amadouer son frère, il ne restait plus à le relooker maintenant. Très vite ils arrivèrent dans une boutique de vêtements pour hommes, certes, Billie n’était pas une habituée de ce genre de boutique étant donné qu’elle s’habille chez les filles, logique, d’ailleurs et pourtant elle savait exactement quoi chercher et où le trouver, peut-être justement parce qu’elle était une fille, elle passait suffisamment de temps à regarder les garçons dans la rue pour savoir quel style vestimentaire lui plaisait à elle et en tant que femme elle avait une capacité d’analyse vestimentaire qui lui permettait de voir rapidement quel style irait bien à son frère, en faisait un medley de ce qu’elle elle aimait et de ce qui pourrait potentiellement lui aller elle savait qu’elle pouvait rendre son frère parfait. Elle passait dans les rayons telle une experte, elle attrapait des vêtements dans les rayons les regardait quelques secondes avant de les donner à son frère ou de les reposer pas satisfaite d’un ou de plusieurs petits détails que son œil expert pouvait facilement remarquer. Finalement, c’est envahit de fringues en tous genre qu’il se dirigea vers les cabines, chargé comme un mulet, un pantalon de plus et il se serait très certainement écroulé. « Au pire tu prends la cabine handicapé elle est plus grande et je pourrais dire que tu es trisomique tu en as bien l’air » Evidemment elle ne le pensait pas et son ton était humoristique, c’était juste une habitude pour elle de se moquer de son frère tout comme il se moquait d’elle, c’était ça la fraternité. Elle s’adossa au mur face à la cabine dans laquelle son frère était entré pour essayer toutes les merveilles qu’elle lui avait trouvé. « Et tu sors de la cabine pour me montrer Wyatt ! Sinon tu vas pas les essayer et tu vas me dire que c’est très bien juste pour me faire plaisir ! » Elle le connaissait comme si elle l’avait fait celui là ! En plus elle devait prendre des photos pour les envoyer à leur mère alors il avait plutôt intérêt de sortir de cette cabine s’il ne voulait pas que ce soit elle qui y rentre et il savait très bien qu’elle en était capable.

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Je détestais depuis que j'étais née celui qui avait créé le centre commerciale, je vous jure si je retrouve ce monsieur, je lui fais manger ses magasins un par un. Je pense que cette haine envers cet endroit vient surement d'un vieux souvenir qui m'a traumatisé à vie. C'était pendant la période de noël, il y avait du monde, mais du monde je peux même pas vous dire combien de personnes étaient présentes pour faire ses achats, tellement il y en avait. Pour ne pas trop exagérer, il devait y avoir un demi pays entier à tout casser. Je tenais la main de maman puis tout d'un coup sans m'en rendre compte je tenais celle d'une autre avec qui je suis partit. Lorsque j'avais décidé de descendre sur terre, je lâcha la main de cette étrangère puis partit à la recherche de la petite famille Barckley. J'avais tellement eu peur ce jour-là, j'avais cru les perdre pour toujours. Je pense que c'est à partir de là que j'ai détesté ce lieu, remplit de gens, le genre de lieu qui pourrait te voler ton âme. Ma petite soeur contrairement à moi, elle a toujours aimé faire les boutiques, braver la foule pour attraper un haut qui lui aurait tapé dans l'oeil, faire les soldes dès le premier jour, autrement dit c'était une fille tout ce qui a de plus ordinaire. Enfin ordinaire pas vraiment mais disons que c'était une Barckley et les Barckley's ne sont pas vraiment des êtres tout ce qui a plus d'ordinaire, il suffisait de me regarder. Je suis certainement un des rares garçons de cette ville à pouvoir passer ma vie sans bouger mes fesses de la journée devant mon écran d'ordinateur. Personnellement, je prenais ça pour une performance personnel, je ne dirais pas mon record parce que ça pourrait en effrayer quelques uns. Aujourd'hui cassait considérablement ma routine ou plutôt ce que j'avais imaginé pour ma journée. Il n'y avait que lorsque l'on parlait de jeux vidéos que je me faisais des plannings sinon c'est pas la peine, je prend la vie comme elle vient et planifier l'avenir c'est très peu pour moi. Pourtant maman n'arrêtait pas de m'inciter à le faire car pour elle c'est important de savoir ce que l'on va faire à l'avance afin d'éviter les mauvaises surprises. Quand elle me disait ça j'étais certains qu'elle essayait de m'inciter à participer aux tâches ménagères de manières régulières. Genre comme toute bonne famille qui se respecte nous aurions un tableau avec chaque noms d'écrit et à côté dans une autre colonne les tâches que chacun doit effectuer. Franchement comme si j'avais une tête à faire ça mais je m'étais promis pour une fois de surprendre la petite soeur et de me soumettre à ses petits plans. Comme ça tout irait bien dans le meilleur des mondes, je ferais des économies et ainsi je pourrais m'acheter le dernier need for speed sans taxer dans la tirelire cochon familiale. Ce n'étais pas pour rien si je m'étais jurer de ne pas en faire voir de toute les couleurs à la mini Barckley, oh non, c'était surtout pour me préserver financièrement. En bonus, j'aurais le droit à sa tête surprise du genre 'Wow' ou 'Wahou' ou rien du tout, ça se trouve elle gardera son air étonné dans sa tête. Nous étions rentré dans un magasin qui d'extérieur avait l'air tout petit mais à l'intérieur on changeait vite fait d'avis. Ma soeur avait l'air d'être au paradis, pas le paradis mais disons que l'endroit l'inspirait beaucoup sur mon futur vestimentaire. Au bout d'un moment je suis partit de moi même essayer ses trouvailles, j'étais certains que ça me plairais car elle avait de bon goûts mais ça serait l'opposer de mon style c'est à dire "a l'arrache for-ever". Forcément qui dit grand magasin, dit toute petite cabine d'essayage. « Au pire tu prends la cabine handicapé elle est plus grande et je pourrais dire que tu es trisomique tu en as bien l’air » « Mais c'est drôle dit moi, au pire je te la laisse histoire que t'essaye des trucs, de toute manière on verra pas la différence. » dit-je d'un air tout ce qui avait de plus sarcastique, je savais qu'elle rigolait lorsqu'elle disais que je pouvais prendre la cabine destiné aux handicapé tout comme elle savait qu'elle ne se fringuait pas comme un garçon. Nos répliques étaient dénué de sens mais habituelles. Dès que l'on avait quelque chose à dire pour se moquer de l'autre, on n'hésitait pas, on fonçait tout simplement dans le tas. J'étais donc entré dans l'une de ces cabines toute petite, je posa toutes les fringues sur la planche qui était censé me servir de banc. J'avais déjà un plan machiavélique pour ne pas essayer un seul de ces vêtements, je détestais ça et en plus j'avais la flemme. Mais forcément qui me connaissais mieux que moi même ? Billie, Billie et encore Billie. « Et tu sors de la cabine pour me montrer Wyatt ! Sinon tu vas pas les essayer et tu vas me dire que c’est très bien juste pour me faire plaisir ! » Fuck. J'étais persuadé que c'était un plan qu'elle avait encore manigancé avec la matriarche. Je ne pouvais pas prendre de risque, je me résigna à essayer en premier lieu un tee-shirt avec une veste qui faisait très masculin ainsi qu'un jean qui avait l'air classe. C'était justement ce qui me dérangeait car lorsque je me regardais dans le miroir, je me trouvais classe. Erk. Heureusement que je ne perdais pas de vue l'objectif qui était mon milkshake. « Alors, contente ? » dit-je tout en sortant de la cabine me retrouvant une nouvelle fois nez à nez avec la rouquine qui venait me lancer le flash de son téléphone portable en pleine figure. La bitch ! « Tu veux m'aveugler ou quoi bordel, j'ai plus de yeux. » c'était un bon plan pour que je fasse mon cinéma afin de ne pas essayer le reste. « Je crois que je vais pas pouvoir continuer, je vois tout flou, ma vision des choses ne sera plus jamais pareille. » j'avais mes mains sur mes yeux, limite plié en deux, j'en faisais peut-être un peu trop, en plus je remettais mon milkshake en jeu et je savais qu'elle ne se laisserais pas faire face à cette réplique digne d'une scène dramatique piteuse de théâtre. Nous étions en plein drame oui, si j'avais la chance de revoir quelques jours plus tard ce souvenir, je me moquerais surement de mon jeu d'acteur peu brillant. De toute manière acteur serait surement la dernière chose que je voudrais être, il n'y avait qu'à me regarder actuellement pour comprendre ou regarder la réaction de ma soeur. J'écarta mes doigts pendant un dixième de secondes, elle était les bras croisé en train de m’observer du genre "arrête de te foutre de moi et continue tes essayages ! " « Bon d'accord j'arrête, mais n'empêche que j'ai plein de couleurs dans les yeux par ta faute ! » Quel drame encore me direz-vous, mais s'en était un, si y avais bien une chose que je détestais c'était ces foutus flash. Pourquoi mettre un flash alors qu'on se trouve à l'intérieur ? Certains disent que c'était pour la qualité des photos, d'autres parce que plus il y a de lumières, mieux c'est ! Pareillement, si je retrouve ce monsieur flash, je lui fais manger son invention à deux balles dans sa face. Non je ne suis pas remonter, je sais juste apprécier les bonnes inventions et dénigrer les mauvaises.

Wyatt-Elijah & Billie Barckley

« you've got the best of both worlds !»

Jour de chance pour Billie, ce qu’elle avait longtemps imaginé comme étant une lutte difficile et acharnée dont elle ne sortirait peut-être pas vainqueur dès leur première journée tous les deux, s’avéra en fait être une simple très courte négociation. Elle n’avait fait aucun effort, elle n’avait pas eu besoin d’utiliser des menaces à deux sous pour le convaincre de l’accompagner acheter des vêtements. Ça mériterait presque de débouchonner une bouteille de champagne là ! Quoi que s’ils touchaient au champagne de Mr Barckley ils n’auraient plus qu’à creuser leur tombe en attendant le retour de leurs parents. Ils pourraient au moins fêter ça au champomi ou avec un coca quand ils iraient au macdo. Enfin bref, au fond, Billie était plutôt fière d’elle, ça devait bien faire des années qu’il n’était pas entré dans un magasin de fringues, voir même dans le centre commercial, il avait plutôt l’habitude de toujours tout commander sur internet, c’est sûr qu’au moins il gagnait du temps. Billie était comme tout le monde il lui arrivait de commander sur internet des tas de choses, notamment ses dvd ou ses disques, mais pour les fringues, c’était hors de question, en jeune femme pleine de féminité, elle se devait de se déplacer, au moins ça lui permettait de revenir avec trois jeans, quatre t-shirts et une paire de chaussures quand elle avait dit qu’elle sortait pour se racheter un gilet ! Aller dans les boutiques ça permettait les coups de cœur, aux yeux de Billie il n’y avait qu’en flânant dans les rayons qu’on pouvait repérer la perle rare, sur internet c’était impossible d’autant plus qu’on ne pouvait pas essayer et que même le plus beau t-shirt du monde pouvait être beau sur les autres mais pas dur soit, enfin bref, pour Billie les boutiques c’était indispensable. Depuis qu’elle avait l’âge de sortir seule, le centre commercial était devenue sa seconde maison. L’endroit idéal pour aller boire un café avec des amis, l’endroit parfait pour aller faire les boutiques entre copines mais aussi le point de rendez vous qui facilite la vie quand on doit retrouver son petit copain, alors forcément, le centre commercial était quasiment systématiquement l’endroit où elle allait quand elle sortait, si bien qu’elle le connaissait par cœur, et il n’était pas rare que dans les conversations du diner, on l’entende dire « ha tiens, vous saviez que telle ou telle boutique avait changé de directeur ? » ou alors « Mary est allée dans le nouveau salon de coiffure du centre commercial, elle m’a dit qu’il ne fallait surtout pas leur confier nos cheveux ! » Le genre de réflexions qui vont si bien dans la bouche d’une jeune femme comme Billie et qui au final n’intéresse que sa mère et encore, des fois c’est limite. Enfin, quoi qu’il en soit, le centre commercial c’était mieux que le paradis aux yeux de Billie et pour la première fois depuis bien des années elle avait réussi à emmener son frère dans ce paradis que lui détestait tant, aux yeux de Billie, il avait tord d’ailleurs, enfin elle pouvait parfaitement concevoir qu’ils n’avaient pas les même centre d’intérêt, qu’elle voyait des choses débiles la où il voyait la huitième merveille du monde et vice-versa. Les enfants Barckley avaient de nombreuses différences, si bien que parfois s’ils n’avaient pas eu tous les deux les cheveux d’un roux étincelant, on aurait pu imaginer qu’ils ne faisaient même pas partis de la même famille et pourtant contre toute attente, il s’aimaient et étaient parfaitement capable de s’entendre à merveille, c’était seulement moins divertissant que de se lancer régulièrement des piques et de râler continuellement sur l’autre. Au fond, c’était sans doute comme ça que se comportaient tous les frères et sœurs de la planète, toujours en train de se critiquer l’un l’autre, de s’envoyer des vannes plus ou moins débile, alors qu’ils s’adorent en réalité, c’était un phénomène qui devrait-être rajouté à la définition officielle de fraternité.

Les enfants Barckley se comportaient ainsi, si bien qu’ils n’hésitaient pas à s’envoyer des piques même en plein milieu du magasin de vêtement dans lequel ils se trouvaient, elle lui avait dit de prendre la cabine handicapée, qu’elle pourrait le justifier en disant qu’il était trisomique, il lui avait répondu qu’elle pouvait au pire essayer elle-même les vêtements, qu’on ne verrait pas la différence avec ceux qu’elle porte, quoi de plus normal ? Finalement, elle leva les yeux au ciel d’un air ironique, il n’allait pas s’en sortir si facilement. « Vu la taille, je pense que je serais incapable de les remplir, à moins de suivre ton régime alimentaire pendant plusieurs mois » Certes, elle était trop fine pour rentrer dans les vêtements qu’elle avait confier à son frère, mais avouons le, c’était surtout parce qu’il y avait une grande différence de corpulence entre les garçons et les filles, évidemment, son frère était plus large qu’elle, mais c’était une histoire de taille, de muscles et d’hormones ! Ça ne faisait pas de Wyatt un obèse pour autant, chose qui restait étrange vu comment il mangeait. Finalement, il était quand même entré dans cette cabine pour essayer les vêtements qu’elle lui avait confié. Elle attendait qu’il sorte, déjà armée de son téléphone portable et hop, à peine sortit, elle avait déjà une photo de lui ! Et le voilà qui fait son petit malheureux qui voit plus rien à cause d’un flash de téléphone portable. Billie le fixa pendant sa pseudo crise, un sourcil arqué l’air de dire « ça va, tu te fiches bien de ma gueule là ? ». Elle soupira l’air désespéré, le sourcil toujours arqué devant cette vision assez pathétique de son frère. « T’as fini ta comédie ? On dirait un gosse de huit ans là. C’était le flash de mon portable Wyatt, c’est tout pourris un flash de portable, heureusement que c’est maman qui a mon appareil photo parce qu’avec lui, tu serais déjà aveugle. Jte jure n’importe quoi. » Elle soupira encore une fois, il était vraiment pas croyable celui là. Mais il pourrait bien faire la comédie autant qu’il voudrait, c’est lui qui passait pour un gros débile dans la boutique, pas elle, elle au pire elle passait pour la pauvre fille qui devait s’occuper de son frère autiste, la sœur courageuse qui ne laisse pas tomber son pauvre frère. « Bon allez, arrête de faire ton débile et continue les essayages, j’aime bien ce que tu viens d’essayer, je pense qu’on va le garder, et je suis sûre que maman sera d’accord quand elle recevra la photo » Tout en parlant, la jeune rouquine était en train d’envoyer la photo prise à sa mère, en espérant que cette dernière se souvenait encore de comment on lisait un mms et ça c’était pas gagné !