à ne pas oublier. POST-IT.: EMPLOI: Etudiante en école d'art ⚡ Mood: Bonne (a)
Sujet: LENNON&BILLIE ◈ i think about you by my side Mar 9 Aoû - 21:44
Lennon-sam Moriarty & Billie Barckley
« I think about you by my side »
« Tu ne rentres pas trop tard Billie ! » « Maman, j’ai vingt-ans, c’est bon ! » « Ouais, mais tu feras ce que tu veux uniquement quand tu ne vivras plus sous ce toit » « Ouais c’est ça, à tout à l’heure … » Sans laisser le temps à sa mère d’ajouter le moindre mort, la jeune rouquine quitta le domicile familial. Des fois, elle espérait que le jour où elle quitterait le domicile familial arriverait vite pour pouvoir se débarrasser des tendances surprotectrices de chacun des membres de la petite famille. Quand c’était pas les parents, c’était Wyatt qui trouvait indirectement un moyen de lui montrer qu’il s’inquiétait, une façon bien à lui de faire, qu’elle avait fini par comprendre au fil des années. Cela dit, elle était bien dans la maison Barckley, nourrie, logée, blanchie, c’était plutôt pas mal et puis elle avait beau se plaindre, trouver des défauts à ses parents et à son frère, elle les aimait quand même, même si ça ne se voyait pas toujours, surtout avec Wyatt d’ailleurs, mais les apparences sont trompeuses parce que malgré tout ce qu’on pourrait croire en les voyant, ils s’adoraient. Quoi qu’il en soit, la jeune femme venait à peine de fermer la porte d’entrée que son père lui venait de se garer dans l’allée, tout juste rentré du boulot. Un soupire traversa les lèvres de la jeune femme qui hésita à se cacher derrière le pot de fleur pour ne pas qu’il la voit. Trop tard il venait de lui adresser un sourire qu’elle s’efforça de lui rendre en continuant sa route genre elle pourrait lui échapper. « Bonsoir papa. » « Bonsoir chérie, tu vas quelques part ? » « Hm, oui, j’ai une soirée, avec des amis … » « Et tu y vas habillée comme ça ? » « Tu voudrais que je mette une combinaison de ski ? » « Ce serait mieux que ça … » « ça, c’est une robe, et j’ai vingt-ans, je suis grande » « oui mais tu vis encore chez nous » « Ouais et t’inquiètes, je rentrerais entière et encore habillée ! » La jeune femme s’approcha de son père, déposa un baiser sur sa joue avant de se dépêcher de filer. Non décidément ils avaient tous cette capacité impressionnante de pouvoir être aussi chiants qu’adorables. Une famille assez étrange parfois, mais une famille formidable. Ils étaient formidables tous les quatre, les meilleurs du monde d’après Billie, même Wyatt qui passait son temps sur son ordinateur et qui finirait célibataire toute sa vie. En parlant de célibat, ce soir à cette fameuse soirée, il risquait d’y avoir l’autre débile qui lui servait d’ex petit ami, rien que de savoir qu’il serait là rendait la soirée moins bien que ce qu’elle aurait été sans lui. Enfin bon, elle devrait faire avec, elle n’allait quand même pas s’arrêter de vivre à cause d’un abrutit. Elle n’était même sûre d’avoir vraiment été amoureuse de lui, il y avait toujours eu quelqu’un d’autre dans sa vie, quelqu’un d’autre qui ne semblait pas apte à la remarquer. C’était les difficultés de l’amour, il n’est pas toujours réciproque et dans ce cas précis, depuis, très longtemps, peut-être depuis qu’elle le connaissait, c’est-à-dire depuis qu’elle était arrivée à Rosemont dix ans auparavant, il n’avait vu en elle que sa meilleure amie. Juste la petite rouquine sympa avec qui il passait du bon temps. Juste une amie là où elle voyait bien plus. Plus jeune elle s’imaginait déjà mariée avec lui, avec des enfants et tout, si un jour il tombait sur son journal intime et ho grand dieu elle ne le laisserait jamais tomber sur son journal, il pourrait lire des pages entières remplie avec des prénoms et des cœurs, des pages correspondant à ses jeunes années de vie. Elle n’était pas forcément timide, ni coincée, disons qu’elle avait juste peur qu’il la rejette si jamais elle lui avouait ses sentiments alors elle avait toujours préféré se taire jugeant qu’elle préférée n’être que sa meilleure amie plutôt que la fille qu’il éviterait de peur qu’elle lui saute dessus. Elle avait continué sa vie d’adolescente, elle avait bien cru qu’elle finirait par oublier ses sentiments pour lui et finalement malgré le passages de nombreux petits amis dans sa vie elle en était toujours au même point : Lennon. Toujours le même nom, toujours les mêmes rêves qu’elle jugeait de plus en plus irréalistes et toujours le même meilleur ami à qui elle disait absolument tout, abstraction faite des sentiments qu’elle éprouvait pour lui ce qui faisait peut-être d’elle une parfaite idiote. Elle pourrait presque tuer toutes les filles s’approchant de lui d’ailleurs mais il fallait qu’elle se résigne, il y avait sans doute un tas de filles avec qu’il préférerait entretenir une relation amoureuse, un tas de filles dont Billie ne faisait pas partie et qu’elle détestait déjà que ce soit celles qu’il avait pu fréquenté par le passé et celles qu’il fréquenterai dans le passé et qu’elle ne connaissait même pas, tant pis, elle les détestait.
Enfin, bon, la vie avait ses difficultés et il fallait bien s’en accommoder, c’était quelque chose que Billie commençait à comprendre avec le temps même si elle n’arrivait pas toujours à appliquer le concept de l’accommodation. Finalement, elle arriva à bon port c’est-à-dire à l’université, la fête avait lieu sur le campus, dans l’une des confrérie typique pour une soirée étudiante. Les soirées dans lesquels l’alcool coule à flots et les gens font des trucs souvent bizarres, comme des gens bourrés quoi, ça devait être pour ça que les parents Barckley n’étaient pas trop chauds pour qu’elle aille à cette fameuse soirée, enfin qu’importe tant pis pour eux, maintenant elle y était et elle avait bien envie de s’amuser, dans la mesure du possible du moins. En effet, la soirée commença plutôt bien, elle était avec ses amies, à discuter de tout et de rien avec un verre de bière à la main et tout allait pour le mieux. Seulement, comme les choses ne se passent jamais comme prévu, voilà que celui qu’elle aurait voulu éviter se pointa avec sa pouf qui plus est ! Kyle son ex petit ami et Rachel l’écervelée blonde avec qui il l’avait trompée. Génial. Maintenant il fallait qu’elle supporte les regards moqueurs de ce couple d’abrutis. Ouais, pour eux, Billie c’était la petites fille sage, la petite pucelle qui refuse de coucher avec son mec qui du coup va voir ailleurs non content de ce qu’il a. Quel connard ce type et elle quelle salope. Enfin bref, maintenant l’ambiance de la soirée était nettement moins fun, si bien qu’elle quitta la salle, après avoir fini son verre de bière, apportant au passage une bouteille d’elle ne savait trop quoi pour aller s’assoir un peu plus loin, sur un petit muret, donnant sur la rue qui passait près de l’université. Elle soupira, elle était définitivement la fille la plus pathétique de la planète, la gogole amoureuse de son meilleur ami qui semblait ne la voir que comme une amie et qui s’en prenait plein la gueule par son ex-copain, génial. Elle ouvrit la bouteille qu’elle avait piqué pour s’occuper durant cette soirée qu’elle passerait en solitaire à ruminer ses idées noires, elle en bue une gorgée pour d’apercevoir que ce n’était que du jus d’orange. Génial, il devait y avoir sur cette table au moins une dizaines de mélanges alcoolisés tous plus suspects les uns que les autres et elle, elle avait pris la seule bouteille dans laquelle il n’y avait que du jus d’orange. Soirée de merde, finalement, elle aurait mieux fait de rester chez elle pour regarder un film débile avec sa famille !
Sujet: Re: LENNON&BILLIE ◈ i think about you by my side Ven 12 Aoû - 15:56
i think about you by my side.
LENNON & BILLIE
« Oui ça va… » Il leva les yeux au ciel, bien que son ton de voix ne laissait rien transparaître de toute la tension qui pouvait naître en lui à chaque question que sa mère pouvait poser. « C’est pas bien compliqué. Et j’ai 22 ans. Donc je sais utiliser une machine à laver. » Oh tiens, il ne manquerait plus qu’elle se mette en tête de venir lui faire sa lessive plusieurs fois par semaine, comme s’il avait besoin de ça ! Moins il la voyait, mieux il se portait c’était incontestable… mais ce n’était pas pour autant qu’il réussissait à le balancer dans les dents de sa génitrice et ce, même au téléphone. Ainsi il se la coltinait pendant une interminable demi heure (au moins) à chaque fois qu’elle appelait. Oui, la vie de madame Moriarty était si palpitante qu’elle avait toujours des tonnes de choses à raconter, sans pour autant se rendre compte que ça faisait bien la cinquième fois qu’elle en venait à raconter la même histoire, sans se lasser. Sans se laisser abattre pour autant, Lennon continuait ce qu’il avait à faire, si bien qu’alors que la voix de sa mère ne cessait d’enchaîner les mots de l’autre côté du téléphone, il s’occupait de sa vaisselle, dans l’espoir sourd que son téléphone commette son propre suicide en sautant de son épaule où il était calé à sous l’eau bouillante. Ca finirait bien par arriver un jour, mais ce soir, ledit téléphone ne semblait pas décidé. « Bien sûr. Pourquoi ça se passerait mal au boulot ? » Parce que le travail d’humble serveur qu’avait choisi son fils ne revenait pas à madame Moriarty ? Bah tiens, sans doute que celle-ci aurait préféré le voir médecin ou quelque chose dans ce genre, histoire qu’il gagne plein de fric ! Mais non, les longues études ce n’était pas son genre et ce, malgré toute la bonne volonté que la mère de la maison avait fait pour que ce soit le cas. « Eh bien pour être honnête je suis bien content de ne plus avoir à voir tous les jours le jardin de madame Houston mais si tu dis que ses rosiers sont mieux que les tiens… » Oui c’était totalement fascinant et c’est pour ça que Lennon ne se donna pas la peine de terminer sa phrase, levant les yeux au ciel une nouvelle fois. De toute manière, sa mère parlait presque toute seule passant du coq à l’âne sans même s’en rendre compte ! « Je suppose. » C’était souvent comme ça qu’il fallait répondre pour ne pas avoir à trop argumenter et rendre la conversation interminable. Abandonnant sa vaisselle, Lennon se rendit dans sa petite chambre de studio, pour s’allonger sur son lit d’homme célibataire et continuer de pseudo écouter ce que sa mère pouvait avoir à lui raconter. « Ouais… Okay j’essayerai de passer dans la semaine. J’te rappellerai. » Bah ouais tiens, un bon moyen d’échapper à un nouveau coup de fil impromptu dans la semaine, prétendre qu’il l’appellerait un de ces jours pour ensuite prétendre avoir oublié pour se justifier de ne pas l’avoir fait. « D’accord, à plus tard. » Et sans plus de cérémonie, il raccrocha, maudissant son téléphone de ne pas être tombé dans l’eau de la vaisselle avec pertes et fracas. Tu parles, sans doute que sa mère aurait été capable d’appeler les flics rien que pour ça… surprotectrice comme pas deux et un peu trop sur les bords d’ailleurs.
Il ferma un instant les yeux, tentant de se vider la tête. Tiens, qu’est-ce qu’il allait pouvoir manger ce soir ? Car oui, vie d’homme solitaire oblige, il n’avait pas encore mangé, tout simplement parce que jusque là, il n’avait pas eu faim… et puis ensuite parce qu’il avait eu la flemme. Mais maintenant que sa mère l’avait ramené sur la planète terre avec son merveilleux coup de fil, il n’avait plus aucune excuse pour échapper au moment fatidique où la faim l’emporterait logiquement sur la flemme. S’étirant un peu, il se retrouva à fixer le plafond blanc, à quelques mètres au dessus de ses yeux. Et puis finalement, après quelques minutes d’hésitation, Lennon se décida. Il se leva donc de son lit, pour aller chercher ses chaussures, de simples baskets sans grande prétention, pour les enfiler sans se presser. Il n’avait pas de rendez-vous particulier ce soir, il n’avait même pas de plan précis, il se laissait porter par la liberté de ne plus avoir des horaires fixes soigneusement décidés par sa mère et il comptait bien en profiter ce soir ainsi que tous les autres soirs qui allaient venir, si tant est qu’il ne rencontre pas un jour une fille aussi tyrannique que sa mère qui se mette alors en tête de maîtriser la vie de son cher et tendre comme il l’avait déjà endurée plus jeune. Un tel couple avec lui ne marcherait sans doute jamais, tout comme il n’avait jamais marché entre son père et sa mère. Sauf que lui, contrairement à son père, il ferait tout également pour ne pas laisser ses enfants dans la merde qu’il tenterait de fuir. Bref, s’il comptait sortir ce soir, c’était bien pour oublier son père, oublier le coup de fil de sa mère et toutes les pensées négatives qu’il avait pu éveiller. Attrapant sa veste au passage, il l’enfila pour ensuite embarquer ses clés et son téléphone portable. Il ne faisait pas trop froid encore à cette époque de l’année, donc pas besoin d’emmener grand-chose de plus… vive l’été et toute la simplicité de vie que ça pouvait amener une fois le soleil couché. Pas besoin de mettre de grosse veste, d’écharpe ou quoique ce soit d’autre pour ne pas se manger un vent froid en pleine tronche, quel pied ! Oui, Lennon aimait relativement bien l’été, si tant est que les températures dans la journée n’entreprennent pas de battre des records de chaleur, ce qui arrivait somme toute rarement dans une ville comme Rosemont. Pour ne pas dire qu’il n’arrivait jamais rien à Rosemont et que c’était toujours ça de gagné. Une vie calme, paisible, sans trop de frasques ou de vagues… sans quoi, madame Moriarty aurait sans doute déjà fui avec son fils sous le bras, ce qui n’aurait pas non plus été un cadeau. Il ne voulait pas imaginer sa vie dans un bled autre que Rosemont, encore moins dans un bled plus petit et dont la vie était encore moins rythmée qu’ici ! Peut-être un petit village roumain perdu dans la campagne, tiens. Quoique, la pauvreté n’aurait pas été son plus grand plaisir donc elle aurait sans doute renoncé à cette idée également. Enfonçant ses mains dans ses poches alors qu’il s’engageait dans les premières ruelles de la ville, Lennon observa les alentours, à la recherche d’un endroit où il pourrait acheter quelque chose pour l’emporter à l’extérieur et le manger dans un coin tranquille. Non, contrairement à ce que certains pouvaient croire, il n’était pas non plus du genre asocial mais disons qu’il n’aimait pas des masses se fondre dans une foule de clients de restaurant pour avoir un repas du soir. Il préférait largement être seul, au calme. Même si cela devait l’emmener dans un endroit vide d’homme où un serial killer fou pourrait l’attaquer. Tu parles, il n’y avait pas de serial killer dans cette ville… pas selon les idées communes de tous les habitants en tout cas.
Malgré ses recherches pas forcément pleines d’énergie, Lennon finit par trouver un petit truc de restauration rapide, duquel il embarqua de quoi se faire un bon repas du soir sans trop se casser la tête. C’était toujours agréable de manger dehors, de toute manière, surtout en été, alors que l’automne ou même l’hiver où il devrait rester cloîtré chez lui pour ne pas crever de froid, arrivaient bien trop vite et duraient bien trop longtemps. Le parc semblait être un bon endroit pour se vider la tête sans que des emmerdeurs ne viennent lui chercher des crosses. Il s’engagea donc dans cette direction, sans pour autant que l’odeur de son repas du soir ne le presse plus que de mesure. Pourquoi se presser ? Rentrer chez lui ensuite et se retrouver seul ? Oh, mieux valait qu’il profite de chaque moment, observe tout ce qui pouvait s’observer autour. D’ailleurs, bien heureusement qu’il n’avait pas accéléré l’allure, puisque après quelques minutes de marche, alors que le parc où il se rendait ne se trouvait que quelques centaines de mètres plus loin d’un des bâtiments de l’Université de Rosemont, il remarqua une silhouette isolée au milieu du vide d’homme qu’il traversait. Etrange, puisque malgré la nuit qui était tombée depuis quelques heures déjà, on la remarquait facilement, notamment par sa couleur de cheveux flamboyante qui se remarquait de loin. Il esquissa un léger sourire, alors qu’il n’y avait pas trente-six personnes en ville qui avaient des cheveux aussi roux. Billie. Seule ? Billie seule ? Quelle drôle d’association. C’est ainsi qu’il se retrouva à aller dans sa direction, le pas quelque peu plus pressant, comme s’il était soudainement guidé par une opération d’un quelconque saint esprit qui l’avait amené là. A mesure qu’il approchait, il remarqua d’ailleurs qu’elle ne semblait pas être au top niveau de bonne humeur, mais ça ne le refroidit pas pour autant. Il arriva ainsi à la hauteur de la jeune femme, pour venir s’asseoir à côté d’elle, l’air de rien. A moins qu’elle ait vécu une particulièrement mauvaise journée, elle ne l’enverrait pas chier lui, à croire qu’il était quelque peu privilégié dans son cœur. C’était ça le rôle et la place d’un meilleur ami, non ? « Quelle jolie robe. » Il esquissa un léger sourire. C’était rare de la voir en robe, à croire que ses parents à elle étaient plus prudes que la normale. Dommage, ça lui allait plutôt bien. « C’est un peu beaucoup de préparation pour une fille qui a prévu de se retrouver seule avec un jus d’orange, tu crois pas ? » Ou la pseudo subtilité pour réussir à la faire parler, râler ou même gueuler… Ils réussiraient à surmonter n’importe lequel des états d’âme de l’un ou de l’autre et qui sait, régler les problèmes de Billie lui permettrait peut-être d’oublier les siens.
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Sujet: Re: LENNON&BILLIE ◈ i think about you by my side Dim 14 Aoû - 11:56
Lennon-sam Moriarty & Billie Barckley
« I think about you by my side »
Quelle soirée. Finalement, elle aurait mieux fait de ne pas venir, d’enfiler son pyjama et de manger des pop-corn avec ses parents toute la soirée, au moins, eux ils n’auraient pas passer leur temps à la regarder en rigolant bêtement. Elle espérait au moins que sa mère lui ait gardé à manger comme ça elle se gaverait en rentrant, oui la bouffe faisait partie des rares choses qui arrivaient à la consoler, bien qu’après, elle se sentait obligée d’aller à la salle de sport pour éliminer les calories, on se foutait déjà de sa gueule à l’heure actuelle alors en plus elle finissait par ressembler au bonhomme Michelin, sa vie serait complètement fichue. Billie avait beau le genre de fille naturelle, qui ne sort pas avec un pot de peinture sur le visage en guise de maquillage, elle faisait quand même attention à son physique et elle avait systématiquement peur du regard des autres, le quotidien d’une bonne partie des jeunes filles de son âge. Elle faisait attention à son apparence, comme ce soir par exemple, elle s’était bien habillée, n’en déplaise à son père qui avait trouvé sa robe trop courte, elle avait passé une bonne demi-heure rien que pour se lisser les cheveux et avait prit un peu de temps à se maquiller, tout ça pour être jolie et au final, elle était toute seule dehors avec une bouteille de jus d’orange, comme la dernière des abruties. En plus, maintenant que le soleil était couché, il faisait nettement moins chaud que dans la journée, certes, on ne pouvait pas dire qu’il faisait froid mais habillée ainsi, elle frissonnait un peu. Un soupire s’échappa de ses lèvres, elle avait l’impression d’être complètement stupide là. Elle prenait ses jambes à son cou à cause d’un minable, elle aurait du être plus forte que lui et aller lui coller une bonne baffe dans sa face, il l’aurait mérité ce petit con. Au lieu de ça, elle était sortie pour s’isoler avec une bouteille de jus d’orange, ha bha bravo. Elle aurait voulu être forte et fière, passée au dessus des regards et des moqueries de son imbécile d’ex-petit ami mais elle en avait été incapable, elle était tellement nulle qu’elle fut obligée de sécher su revers de la main les larmes qui avaient commencé à couler sur ses joues. Quelle idiote elle faisait, il ne méritait pas qu’elle pleure pour lui et elle n’avait même pas pleurer quand ils avaient rompu, enfin quand elle l’avait surpris avec une autre, elle s’était juste très énervée, toute seule et sans doute contre tous les gens qui avaient essayé de lui adresser la parole ce jour là et maintenant elle pleurait parce qu’il se foutait ouvertement de sa gueule, elle était vraiment conne. Maintenant qu’elle avait une partie de son maquillage qui avait coulé sur ses joues elle devait avoir l’air encore plus ridicule alors pas question de retourner dans cette salle. Peut-être que ses amies finiraient par remarquer son absence et qu’elles viendrait la voir. Peut-être pas en fait, elles devaient déjà avoir plusieurs verres dans le nez et elle n’était vraiment pas d’humeur à se taper la parlote avec des filles bourrée, ça ne ferait que l’énerver d’avantage. Déjà, seule avec elle-même, elle ne cessait de s’auto-énervée en se critiquant elle-même au plus profond de ses pensées. Elle ferait définitivement de rentrer chez elle et d’aller se coucher. Elle avala une gorgée de son jus d’orange avant de regarder sa montre, il était à peine vingt-deux heures, si elle rentrait à cette heure là, certes ses parents seraient content, mais c’est Wyatt qui se foutrait d’elle, et c’était hors de question qu’elle lui laisse une opportunité pareille et elle était presque sûre que s’il avait été à sa place, il aurait pensé la même chose. Enfin, bref, elle n’avait plus qu’à rester ici comme une demeurée jusqu’à ce qu’elle juge bon de rentrée, au pire elle avait le snake et des sudoku sur son téléphone portable, formidable pour s’occuper pendant plusieurs heures. Elle avait définitivement tout de la fille pathétique, génial. Elle pouvait officiellement classer cette soirée dans le palmarès des soirées pourries qu’elle avait connue, peut-être même qu’elle pouvait lui attribuer la palme d’or ! Quoi que la soirée avec tante Annie et son abrutit de bichon la dernière fois c’était vraiment merdique aussi, mais au moins, là elle était chez elle et elle avait pu se barrer discrètement de table pour aller regarder un film dans sa chambre, là, elle n’avait rien de mieux à faire que d’attendre que le temps passe, toute seule, au beau milieu de la nuit, en jupe courte en plus, heureusement qu’il n’y avait pas beaucoup de type pas net à Rosemont sinon elle se serait sans doute faite violer ce soir ! Elle soupira une nouvelle fois consternée par la débilité de ses propres pensées. Pauvre fille.
Une nouveau soupire s’échappa de ses lèvres alors qu’elle attrapa sa bouteille, fidèle compagne de cette soirée pourrie. Elle en avala une nouvelle gorgée, la posa à côté d’elle et fixant l’horizon, elle aperçu une silhouette s’avançant vers elle. Qu’est-ce qu’on lui voulait encore ? Même avec ses lentilles, elle mit un petit bout de temps avant de reconnaitre la personne venant vers elle et il n’y eu qu’au moment où elle distingua clairement le visage du jeune homme qu’elle arrêta de râler en son fort intérieur. Finalement, elle avait presque de la chance ce soir, il s’agissait de Lennon, son meilleur ami dont elle était secrètement amoureuse. Elle n’avait pas la moindre idée de ce qu’il pouvait faire ici, rêveuse, elle s’imagina qu’il avait su qu’elle allait mal sans même l’avoir vue et qu’il était sorti de chez lui pour venir à son secours, mais tout bien réfléchit, c’était juste impossible. C’était sans doute juste le hasard qui pour une fois faisait bien les choses, ce qui était plutôt rare du point de vu de Billie, d’habitude il était plutôt du genre à faire de la merde le hasard. Elle adressa un léger sourire à son ami. « Merci … » Elle haussa les épaules aux paroles suivantes de son ami. Elle n’avait tout simplement pas que sa soirée se déroulerait comme ça bien au contraire. « C’était pas vraiment prévu en fait … » Elle pointa rapidement son pouce vers la salle où la fête avait lieu avant de reprendre « J’étais à la fête là bas mais y a mon ex-copain et il prend un malin plaisir à me pourrir la vie, alors énervée je me suis dit que j’allais me bourrer la gueule toute seule dans mon coin donc j’ai pris une bouteille et je suis venue ici » elle jeta un bref coup d’œil à la fameuse bouteille avant de poursuivre le récit de ses mésaventures « Seulement comme j’ai la poisse, j’ai pris ce qui était sans doute la seule bouteille de jus d’orange qu’il y avait dans la pièce … » Un léger sourire en coin se dessina sur ses lèvres alors qu’elle levait les yeux au ciel suite à sa réplique. « Je crois que je suis vraiment nulle comme fille, un cas désespéré même … » Elle haussa les épaules face à cette conclusion qui lui semblait plutôt juste. Oui, elle se sentait nulle d’autant plus que maintenant elle était en train de raconter ses problèmes à Lennon, il allait sûrement croire qu’elle tenait encore à son ex à cause de cette histoire, ce qui était pas le cas et du coup, il remarquerait encore moins les sentiments qu’elle a pour lui. Évidemment, ce n’était pas comme si elle les montrait clairement, mais quand même. À ce train là elle était bonne pour finir sa vie toute seule, dans un vieil appartement avec des chats et du jus d’orange !
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Sujet: Re: LENNON&BILLIE ◈ i think about you by my side
LENNON&BILLIE ◈ i think about you by my side
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