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 ☯ t'es pire que psychokwak.

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Joaquin Del Aguila

Joaquin Del Aguila

ϟ Date d'inscription : 24/07/2011
ϟ Messages : 202
ϟ Points : 4

à ne pas oublier.
POST-IT.:
EMPLOI: Chef de partie (pâtissier) dans un restaurant français.
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MessageSujet: ☯ t'es pire que psychokwak.   ☯ t'es pire que psychokwak. EmptyVen 29 Juil - 13:04


“ Il ne retombera jamais en enfance, il y est toujours resté. ”


    Au domicile de la famille Del Aguila, une légère agitation habituelle régnait dans la maison. « Flor ! Sors de la salle de bain maintenant ! On va être en retard. » Demanda pour la énième fois le jeune père à travers la porte soigneusement fermée à clef par l’occupante. « Attends papa… Deux minutes. » Il leva les yeux au ciel et alla s’écrouler dans le canapé du modeste salon, tâchant d’attendre patiemment sa fille. C’était à chaque fois la même chose lorsque Toeny leur proposait de venir passer l’après-midi chez lui, pour regarder un film, discuter, et jouer aux cartes Pokémons accessoirement. Flor voulait être ‘jolie’. Selon Joaquin, elle l’était toujours bien sûr, avis peu objectif d’un papa poule. En réalité, elle voulait juste ‘faire comme les grandes’, donc elle passait près d’une heure dans la salle de bains, tout en prétendant se faire une nouvelle coiffure ou autre. Elle réalisait alors une parfaite imitation de Spencer, ou encore de sa tante, ou même de sa mère. Soudain, la porte finit par s’ouvrir, et de petits pas se hâtèrent jusqu’au salon. « Je suis prête papa ! » L'air grognon disparut bien vite du visage du grand brun pour laisser place à un grand sourire répondant à celui de sa fille. Elle portait une robe rose offerte par sa grand-mère qui tranchait avec sa peau hâlée, ses yeux bleus brillaient et son sourire creusait deux adorables fossettes sur son visage encadrée par des cheveux bruns. A ses pieds était posé un sac dont Joaquin pourrait deviner le contenu sans commettre la moindre erreur : une vieille gameboy, des cartes pour jouer, et surtout son doudou. « Tu me trouves comment ? » Demanda-t-elle en tournant sur elle-même. Tu ressembles à ta mère, terriblement. Tu vois, elle aussi elle faisait comme ça. Elle passait des heures à se préparer, et encore, bien plus longtemps que toi. Elle voulait toujours être la plus belle, elle voulait toujours se faire remarquer. En grandissant, tu seras aussi magnifique qu'elle. Tu l'es déjà je sais, mais ça sera différent. Enfin, comment veux-tu que j'arrive à t'expliquer ça ? Tu n'as que quatre ans. Tu n'aimes pas entendre cette phrase mais là elle va parfaitement avec la situation ; tu comprendras quand tu seras grande. Songea-t-il, avant de se contenter d'un banal, mais plus raisonnable : « Tu es belle comme tout ma chérie, une vraie princesse. Tonton Toeny sera très content de te voir comme ça. » Elle se mit à rire aussitôt ; de ce rire cristallin que seuls ont les enfants, le seul son capable de chasser toutes les pensées sombres de Joaquin. Aussitôt, il prit Flor dans ses bras, le sac de sa fille dans une main, et tous deux quittèrent rapidement l'appartement.

    Joaquin fut obligé de porter Flor durant tout le trajet qui menait de Lancaster Avenue à Montgomery Avenue. Aujourd'hui, elle ne voulait pas marcher, prétextant être trop fatiguée. Il faut dire qu'elle était levée depuis six heures du matin pour regarder des dessins animés ; ce n'était pas une heure pour se lever selon le jeune père. Parfois il enviait Toeny, et ses autres amis, qui dormaient souvent jusqu'à une heure avancée de la journée, quand ils n'avaient pas cours. Grâce aux grands jambes du cuisinier, le duo arriva en une vingtaine de minutes devant la maison du fameux monsieur Golding. Ce fut la petite fille qui sonna, et enfin, Joaquin put la poser à terre. La porte s'ouvrit sur un Toeny très souriant, comme toujours. Aussitôt, le moulin à paroles - également nommée Flor Del Aguila -, après avoir déposé un baiser sur la joue de son grand ami, commença à raconter ses dernières avancées dans un jeu auquel son père ne trouvait aucun intérêt, et les nouvelles cartes qu'elle avait gagnées. Joaquin rit légèrement avant de saluer son meilleur ami tout en entrant dans la maison. « Elle est intenable aujourd'hui, enfin tu la connais. Ça va toi ? C'était pas trop dur le boulot hier soir ? » Aux dernières nouvelles, Toeny travaillait dans un bar en tant que serveur, chose que son ami trouvait très bien ; ça le sortait de son petit monde dans lequel il était constamment plongé.
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Toeny Golding

Toeny Golding

ϟ Date d'inscription : 24/07/2011
ϟ Messages : 351
ϟ Points : 8

à ne pas oublier.
POST-IT.:
EMPLOI: étudiant en journalisme et serveur dans un bar pour arrondir ses fins de mois.
⚡ Mood: bloup.

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MessageSujet: Re: ☯ t'es pire que psychokwak.   ☯ t'es pire que psychokwak. EmptyVen 29 Juil - 21:22

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Quatorze heures. L’heure où les couches-tard commencent à s’éveiller, bercé par les rayons lumineux du soleil.
Toeny venait enfin de se réveiller. Sortant avec difficulté de son lit. Il avait encore ses cuisses ankylosées par sa soirée de la veille. Assis sur le rebord de son lit, il resta un long instant inactif. Regardant sans ciller le mur d’en face recouvert de posters d’héros, de super héros qui avaient bercés son éternelle enfance. Deux longues minutes avaient sûrement du s’écouler. Lessiver, voilà dans quel état se trouvait le jeune homme. Il se revoyait encore entrain de galoper dans la salle à servir quelques clients affamés, ses assiettes sur le bras. Il se revoyait la fatigue au fil des heures se ressentant dans ses jambes. Il se revoyait bafouiller devant cette fille juste lorsqu’il voulait prendre sa commande. Image bien pathétique. Le jeune homme secoua alors sa tête doucement, s’éveillant alors doucement. Soufflant, il se résigna alors à se lever. Après avoir s’étiré, il s’avança jusqu’à la grande glace qui se trouvait dans sa chambre. Tirant légèrement son caleçon rose à motif très fantaisistes, des petits nounours. A la vue du sous-vêtement du jeune homme, on aurait pu penser qu’il s’était trompé en le prenant la veille, que celui-ci appartenait à son demi-frère par exemple. On avait beau chercher mille excuses, la piètre vérité était qu’il était bel et bien au jeune Golding. Oui car, il avait une âme d’enfant jusqu’à son slip voyez-vous. Avouez quand même que c’était presqu’un tue l’amour de voir un mec avec ce genre de sous-vêtement ? Pour ne pas trop ternir l’image de Toeny, nous retiendrons que ceci était une erreur de jeunesse, une erreur de goût vestimentaire. Mais ne nous éternisons pas sur ce détail. Le regard de Golding se déposa sur son radioréveil qui lui indiquait précieusement l’heure précise. Il secoua nerveusement la tête. Répétant deux fois : « Et zut… Joaquin et Flor… ». Il passa sa main, quelque peu tracassé, dans ses cheveux avant de se décider de descendre au rez-de-chaussée. Vu l’heure qu’il était et le silence pétrifiant qui se trouvait dans la grande maison, il n’y avait pas de doute : aujourd’hui, aucun autre membre de sa chère famille (ironie quand tu nous tiens…) se trouvait ici. La maison rien que pour lui. De quoi en faire pâlir plus d’un, ou pas. Toeny se précipita donc dans les escaliers, ne prenant même pas la peine d’enfiler quelque chose. C’était donc vêtu d’un caleçon assez original que le jeune homme se baladait chez-lui. Bien entendu, son point d’arrivé était la cuisine. Endroit merveilleux, son jardin d’Eden, où il allait de quoi trouver se mettre sous la dent. Après une course dans les escaliers, il s’arrêta net devant la table de la cuisine où se trouvait un petit mot écrit sur un papier. A en croire l’écriture, c’était sa belle-mère. Il se pencha donc légèrement, pour lire ce qu’il y avait inscrit dessus. « Pas de bêtise, on reviendra sûrement vers 22h. En attendant, n’oublie pas d’étendre le linge ! ». A la lecture du message manuscrit, il leva les yeux au ciel. L’avantage dans cette histoire, c’est qu’il allait être une grande partie de sa journée seule, sans avoir à supporter sa merveilleuse belle-mère. On ne pouvait pas dire que la relation entre ces deux là était des plus parfaites, bien au contraire. Néanmoins, il ne prit guère le temps de s’attarder sur ce détail écrit. Aussitôt, il se trouva face à son frigo qu’il ouvrit. Il scruta longuement les denrées qui se trouvaient à l’intérieur d’ailleurs. C’est alors que sa main attrapa l’un des petits pots que ses parents utilisaient pour nourrir sa demi-sœur alors âgée de presque deux ans. Après tout, ils prennent bien cela pour nourrir la gamine, ça pouvait aussi bien le nourrir lui aussi, songea-t-il alors. Il se mit donc à lire quelques secondes l’étiquette, plissant alors légèrement les yeux. « Hmm, ça m’a l’air pas mauvais ça quand même ! Deal ! ». A ses paroles, il reprit un deuxième pot. Alors il fallait croire que son menu allait ressemblait à celui d’un gamin de deux enfants, bien trop fainéant pour chercher plus longuement ce qui pourrait constituer son vrai repas. C’était d’ailleurs rare chez le jeune homme lorsque l’on connaissait ses talents culinaires. Il déposa alors ce qui allait composer son repas sur un plateau, on y trouvait donc ces deux fameux petits pots, puis un paquet de gâteaux ainsi qu’un verre de lait. Le plateau en main, il partit dans son salon où il s’installa dans son divan, en face de la télévision. Et c’est parti, il allait se caller devant la chaine payante pour enfants, diffusant non-stop des dessins-animés. Excepté la nuit à vrai dire, bien oui, parce que la nuit, les enfants dorment voyons. Toeny en oublierait presque son rendez-vous. Rendez-vous qu’il avait donné à son meilleur-ami, Joaquin. Comme souvent, sa fille (celle de Joaquin voyons) était elle-aussi au rendez-vous.

Le générique de fin de son épisode venait de retentir. Ayant fini, son repas, il partit se préparer. Ou plutôt, il partit s’habiller. Au final, ça revenait au même. Un jean, un tee-shirt et le tour était joué. Golding était entrain de descendre tranquillement les marches lorsque la sonnette retentit. Coup d’envoi de son après-midi en compagnie de Joaquin et de sa fille. Il prit le temps de descendre, évitant de trébucher. Ca aurait été dommage quand même. Il ouvrit donc la porte, découvrant derrière les deux personnes qu’il attendait plus ou moins. Un large sourire se dessina alors sur ses lèvres. Aussitôt, il se baissa légèrement pour embrasser la petite qui aussitôt se mit à lui parler de multiples choses à la fois. Toeny se contenta alors pour le coup d’un signe de la tête pour acquiescer ses paroles avant de s’attarder quelques instants sur Joaquin. Ils se saluèrent avant d’entrer dans la maison du jeune Golding. Ce dernier semblait d’ailleurs bien passionné parce que l’enfant lui racontait. Avec beaucoup d’entrain, il lui lâcha un « Hey, attends, si tu veux, je vais te montrer mes nouvelles cartes ! Je t’en donnerais une si tu veux, vu que je les en double, hein ! ». A peine venait-il de parler que la voix de son ami retentit. « Elle est intenable aujourd'hui, enfin tu la connais. Ça va toi ? C'était pas trop dur le boulot hier soir ? », ça, c’était ce qu’il venait de lui dire. Aussitôt, le jeune homme leva la tête. « Hum… ça a été, un peu crevant à vrai dire… » souffla-t-il, ressentant encore les quelques douleurs dans ses jambes. Il les fit alors entrer dans le salon. Lieu où ils allaient donc passer un certain temps tous les trois ensemble. Le regard de Toeny se déposa sur la petite table basse où se trouvait encore le plateau… certes vide, mais l’on pouvait rapidement constater ce que le jeune homme avait décidé de manger. Il accourut presque vers ce fichu plateau, laissant sur place les deux Del Aguila. Il les abandonna pas vraiment plus qu’il repassa devant eux, son plateau dans les mains qu’il alla déposer dans la cuisine. Il put d’ailleurs entendre le léger rire amusé de son ami. Chose qui fit légèrement sourire notre jeune homme. Une fois l’incident réparé, il répliqua à leur hauteur, les invitant à s’installer dans le canapé. « Et toi alors, comment vas-tu ? » lui demanda-t-il. L’après-midi commençait donc plutôt bien, puisque pour une fois, il accordait plus d’intérêt au jeune homme qui était à ses côtés plus qu’à la petite Flor. Mais cela allait-il durer ?
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