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 t’essayes de m’faire du mal ? Sois pas ridicule, t’en es même pas cap’ Ҩ sean

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Parker E. Collins

Parker E. Collins

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MessageSujet: t’essayes de m’faire du mal ? Sois pas ridicule, t’en es même pas cap’ Ҩ sean   t’essayes de m’faire du mal ? Sois pas ridicule, t’en es même pas cap’ Ҩ sean EmptyLun 1 Aoû - 22:32

Ҩ I love you more than my own life.

Ce matin-là, elle avait prit une grande décision. Elle avait décidé de ressortir, après cette semaine à s'être enfermée chez elle à ruminer ses pensées. Parker allait se reprendre en main, et affronter la vérité en face. La jolie blonde allait sortir de son trou, et pas pour aller n'importe où. Elle y réfléchissait depuis la veille, et elle avait prit sa décision. Elle devait le voir, même une dernière fois. Pour clarifier les choses, pour faire le vide, enfin. C'était dangereux, elle était parfaitement consciente qu'elle allait encore souffrir, mais il le fallait. Elle aussi voulait trouver quelqu'un à aimer, quelqu'un d'autre que lui. Et même si pour ça elle devait encore souffrir un an, ou deux, ou trois. Parker voulait être heureuse. Lui avait bien l'air de l'être, elle le voulait aussi.

Ce matin-là, donc, elle se réveilla très tôt. Elle n'avait pas vraiment dormi durant la nuit, trop occupée à ressasser les souvenirs et surtout à penser à la journée qui l'attendait. Comment se passerait leur retrouvailles ? Accepterait-il au moins de la voir ? Allait-il être chez lui ? Et elle, sa fiancée ? En se réveillant, elle réalisa qu'elle ne savait même pas où est-ce qu'ils avaient pu emménager. Et c'est pour cela qu'elle envoya un texto à Kristy, lui demandant si elle savait. Réponse négative, Sean n'était pas passée la voir.

Ça commençait bien... et puis elle devait aller bosser, en plus. Juste le matin, mais tout de même, elle ne voulait pas y aller. Seulement elle ne pouvait plus se permettre de louper encore le travail. Elle s'habilla donc d'une jolie robe rose pâle assez ample, en tissu fluide et qui s'arrêtait au dessus des genoux. Les larges bretelles et le décolleté mettait en avant son visage et ses yeux bleus. Parker se maquilla légèrement, et attacha ses cheveux en un chignon légèrement négligé.

En arrivant, sa patronne, Jane, une femme d'une quarantaine d'année, jolie et sophistiquée, lui fit remarquer qu'un jeune homme la cherchait depuis trois jours. Elle demanda, intriguée : « Un jeune homme ? » « Oui, très séduisant d'ailleurs, avec des yeux verts perçants, immanquables. Que me caches-tu, Parker ? » dit-elle d'un ton taquin. Elles s'appréciaient vraiment, et s'entendaient très bien. Parker travaillait au magasin depuis trois ans, et avait déjà mentionné son frère, mais Jane ne l'avait jamais vu. Des yeux verts perçants. Boum, il n'y avait aucun doute. Elle ne s'attendait vraiment pas à ce qu'il vienne la voir. Lui. Ici. « Il a dit qu'il repasserait aujourd'hui. Comme depuis trois jours. » « Aujourd'hui ? Quand ? » demanda Parker, une boule s'était formée à son estomac. Jane haussa les épaules et partit s'occuper de clients. C'était la grosse panique dans la tête de la belle, et elle ne se sentait pas très bien. A vrai dire, elle n'avait pas prévu ça, et ça la contrariait. Bon, respire Parker, ça va aller, se dit elle en fermant les yeux. Elle rouvrit les yeux, et fixa la porte, qui ne tarda pas à s'ouvrir sur... sur Sean. Il était déjà là, à croire qu'il avait peur qu'elle ne se volatilise lorsqu'elle saurait qu'il la cherchait. Il fit un sourire à Jane, et pendant ce laps de temps, le monde de Parker sembla basculer. Son sourire, ses yeux, sa bouche, ses cheveux. Il n'avait pas changé. Lorsqu'il se tourna vers elle, elle eut l'impression de tomber dans un ravin, un ravin sans fond. Une chute interminable, douloureuse, qui la détruisait au fil des secondes. Elle aurait voulu mourir tellement elle souffrait de le voir en face d'elle à ce moment précis. Plus il s'avançait vers elle, plus elle avait l'impression que ça serait insurmontable. Insurmontable de devoir s'expliquer, insurmontable de l'entendre dire qu'il était surement heureux. Insurmontable de le regarder ne serait-ce que dans les yeux. Elle avait juste qu'une seule envie : rentrer chez elle, s'enfouir sous la couette et pleurer. C'était une réaction d'adolescente, certes, mais c'était ce qu'elle voulait. Échapper à tout, échapper à lui. « Qu'est-ce que tu fais là ? J'avais été claire pourtant... » fit-elle froidement avant qu'il ne dise quoi que se soit. Parker s'en voulut tout de suite d'avoir été si... méchante ? Elle en avait pas été loin en tout cas. Mais elle ne se reprit pas. Elle se contenta de le regarder dans les yeux. Ses yeux dans lesquels elle s'était souvent plongée, voire même noyée tellement ils étaient envoutants. Mais aujourd'hui, elle finit par baisser les yeux. Elle avait juste mal.


Dernière édition par Parker E. Collins le Sam 6 Aoû - 21:11, édité 1 fois
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Sean Burdsley-Sawyers

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MessageSujet: Re: t’essayes de m’faire du mal ? Sois pas ridicule, t’en es même pas cap’ Ҩ sean   t’essayes de m’faire du mal ? Sois pas ridicule, t’en es même pas cap’ Ҩ sean EmptyVen 5 Aoû - 13:28

Allongé sur mon lit, les yeux rivés sur le plafond, je ne parvenais pas à m'endormir. Comme souvent, ces temps-ci. Je n'avais nullement l'envie de passer la nuit à cauchemarder, de me réveiller en sueur, mon lit trempé. Il était aux environs de minuit, la lune éclairait la rue depuis plus de deux heures. En cette période de l'année, le soleil se couchait tard. Et tout portait à faire naître la nostalgie chez moi. J'essayais de me laisser emporter par Morphée dans un sommeil profond mais rien n'y fit. Près d'une demie-heure plus tard, je me trouvais toujours et encore dans la même position et mes yeux rivés sur le même plafond. Les nuits passaient et la fatigue grandissait de jour en jour, elle finirait par faire de moi un zombie. Posant mes pieds hors de mon lit, sur le sol, je me décidais d'y sortir, en prenant soin de ne pas réveiller Avery, pour aller me glisser sous la douche. L'eau arrivait généralement à calmer mes angoisses, même les plus terribles. Lorsque je laissais un filet d'eau couler le long de mon corps, je me sentais plus serein, plus apaisé. Je n'arrivais plus à passer une nuit sans que Parker hante mes pensées, et ça depuis que nous nous sommes croisés à Rosemont, mais Avery n'en était évidement pas au courant. Tandis que l'eau ruisselait sur mon corps pour finir dans les méandres des sous-sols, Avery avait légèrement entrouvert la porte, laissant apparaitre son doux visage, pour connaitre la cause de mes réveils nocturnes. « Un problème pour t'endormir ? » dit-elle à moitié éveillée. « Rien de grave, un mauvais cauchemar. Je te rejoins dans cinq minutes. » Puis elle reprit place dans le lit où je l'avais rejoint quelques minutes après.

Lendemain matin, mes yeux s'ouvraient peu à peu découvrant un lit vide. Je ne sentais plus la chaleur de ce corps contre le mien, ce parfum qui d'habitude glissait jusqu'à mes narines endormies. J'ai dus me faire violence pour émerger et comprendre qu'Avery était, sans nul doute, au travail. C'est alors que j'ai tourné mon regard vers le seul réveil se trouvant dans la chambre. 13 heures. Il était temps pour moi de quitter ce lit et de prendre un déjeuner avant de trouver de quoi m'occuper toute une après-midi. Seulement, après avoir pris un rapide déjeuner, je n'avais rien trouver comme occupation. Je me rappelais alors de cette boutique de luxe et de Parker. Il fallait que je la vois, cesser au moins ces cauchemars, et bien sûr, prendre de ses nouvelles après un an sans aucunes nouvelles. J'étais arrivé près de vingt minutes après être partie de chez moi à la boutique de luxe dans laquelle elle travaillait. Plutôt que de l'appeler et se donner rendez-vous en ville, j'ai préféré l'idée de la surprise. Je n'étais pas certain de trouver quelqu'un chez elle aujourd'hui, c'est pourquoi je me suis rendu une nouvelle fois à son lieu de travail, bien que je n'étais pas convaincu qu'elle ait envie de me voir. A quelques mètres du lieu en question, j'hésitais à m'y rendre, je craignais encore de ne la trouver ou pire encore, quelle fasse semblant de ne pas être présente. Prenant mon courage à deux mains, j'ai poussé la porte de la boutique. Et si elle n'était pas là ? Je refusais de revenir de nouveau, à vrai dire, je n'en aurais pas le courage. Après un bref sourire, en guise de bonjour, à la patronne, celle-ci s'était légèrement écarter laissant apparaître une Parker en tenue légère, mais au visage renfermé. « Qu'est-ce que tu fais là ? J'avais été claire pourtant... » fit-elle froidement, je n'allais tout de même pas me laisser faire. « Claire sur notre relation passée, oui, mais rien ne m'interdit de prendre de tes nouvelles, après un an sans aucunes nouvelles... » dis-je avant de remarquer ses yeux fixés au sol et de me rendre compte de mes paroles sèches. « Comment vas-tu depuis tout ce temps ? Toujours aussi attachée à ta ville. »
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Parker E. Collins

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MessageSujet: Re: t’essayes de m’faire du mal ? Sois pas ridicule, t’en es même pas cap’ Ҩ sean   t’essayes de m’faire du mal ? Sois pas ridicule, t’en es même pas cap’ Ҩ sean EmptySam 6 Aoû - 21:10

Ҩ I love you more than my own life.

« Claire sur notre relation passée, oui, mais rien ne m'interdit de prendre de tes nouvelles, après un an sans aucunes nouvelles... » lui répondit Sean, aussi sèchement qu'elle l'avait accueilli. Elle tressaillit et releva les yeux vers lui, à la fois surprise et gênée qu'il commence par lui parler de leur relation, et à son boulot en plus. Bon ok, là il marquait un point, mais ça ne faisait pas tout. Il n'avait pas tort, elle ne lui avait jamais demandé de ne pas prendre de nouvelles. Mais dans le fond, ça revenait au même pour elle. Elle lui avait demandé qu'ils arrêtent leur relation, il était parti... « Comment vas-tu depuis tout ce temps ? Toujours aussi attachée à ta ville. » Elle rit intérieurement. Comment elle allait ? Comment elle allait ? Elle se doutait qu'il veuille savoir qu'elle n'était pas heureuse, qu'elle n'avait jamais été aussi malheureuse que depuis qu'il était partit. « Viens par là, ça va pas de parler de ça ici ! » Le 'ça' désignant bien sur leur 'relation passée'. Personne hormis Isaac était au courant, et c'était tant mieux. Personne d'autre ne devait savoir. Parks lui prit la main, essayant de rester aussi calme que possible lorsque sa peau entra en contact avec la sienne. Elle entraina le jeune homme à l'arrière de la boutique, faisant un signe à Jane. Elle lui montra ses cinq doigts comme pour lui dire 'j'en ai pour cinq minutes.' Parker poussa une porte, et ils se retrouvèrent bientôt dans une petite pièce où était entreposé des vêtements, des machines à coudre, des étoffes de tissus. Enfin tout un tas de trucs pour une boutique de vêtements. Elle laissa passer Sean, lui lâchant la main, et elle ferma la porte derrière elle. La jolie blonde regrettait déjà de l'avoir amené ici. Pas que sa présence lui était désagréable, mais les souvenirs allaient refaire surface très vite, elle le sentait. Au bout d'un court moment, elle se décida à répondre aux questions qu'il lui avait posé. « T'as marqué un point, Sean. Et ça va. Ça va, je vais bien. Et en effet comme tu peux remarquer, je suis toujours là. » L'envie de rajouter 'moi' à la fin de sa phrase lui avait brulé la langue, mais mieux valait ne pas envenimer les choses. Elle avait pas mal de questions à lui poser. Des choses à mettre au clair, mais elle ne voulait pas aller trop vite. Pour le moment, les discutions banales feraient l'affaire. « Et toi ? » demanda t-elle simplement. Malgré tout, elle était heureuse de le revoir. Enfin c'était peut-être pas le mot, mais elle était soulagée. Plus de nouvelles pendant un an, elle n'avait jamais su ce qu'il devenait, et c'était sa faute. Elle l'avait en quelques sortes chassé de sa vie. Il aurait très bien pu ne pas le revoir pendant plusieurs années. Mais non, il était là, devant elle. Et elle ne savait même pas quoi lui dire. « T'étais où, pendant tout ce temps ? » demanda t-elle, plongeant ses yeux dans les siens. Elle piquée par la curiosité. Parker voulait tout savoir, absolument tout. Elle était curieuse de nature, mais là, ce défaut était décuplé. C'était Sean, celui qu'elle avait aimé plus que sa propre vie, et qu'elle n'avait, malgré tout, malgré le temps, malgré son absence, jamais oublié. Lorsqu'elle lui avait demandé à ce qu'ils cessent leur relation, elle n'avait pas pensé qu'il partirait. Elle n'y avait jamais songé, et lorsqu'elle s'en était rendu compte, ça l'avait complétement anéanti. Ce jour-là, elle avait eu l'impression de perdre ce qui comptait le plus au monde. Une moitié, un complément. Elle s'était sentie si seule. Entourée mais si seule, comme si il lui manquait une partie du cœur et qu'elle ne vivait plus qu'à moitié; sans lui dans sa vie, c'était simple, elle survivait, elle ne faisait que survivre. Elle souriait mais le cœur n'y était plus, elle riait mais son rire était souvent faux. Depuis un an, elle n'était plus cette Parker pétillante, respirant la joie de vivre, elle n'était plus que l'ombre d'elle même, comme si il était le seul à pouvoir faire briller cette étincelle brillante dans ses yeux.
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Sean Burdsley-Sawyers

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MessageSujet: Re: t’essayes de m’faire du mal ? Sois pas ridicule, t’en es même pas cap’ Ҩ sean   t’essayes de m’faire du mal ? Sois pas ridicule, t’en es même pas cap’ Ҩ sean EmptyDim 7 Aoû - 14:48

Cette personne qui te promet dans le passé d'être là pour toi, de t'aimer toujours, d'avoir besoin de toi dans sa vie, d'être présente quelque en soit le lieu ou l'heure, de t'écouter très attentivement lors de tes malheurs et de ne jamais te laisser tomber, c'est toutefois cette personne là dont tu donnes tout ce que tu ne laisses aux autres, qui t'oublie aussi simplement, te quitte le premier et te fait tomber à terre. Je regrettais souvent que la vie ne soit pas plus simple. A huit ans, tout ce qu'on désire c'est grandir, devenir adulte, avoir des responsabilités. L'indépendance nous attire et on se conforte dans l'idée que tout se passera toujours comme prévu, que notre chemin restera sans encombre et que tout sera absolument parfait, mais ce n'est pas toujours le cas. Que ce soit à propos de famille, de cœur ou simplement des problèmes de tous les jours, notre chemin ne reste jamais sans encombre. Les problèmes ne nous épargnent pas. Et c'est en grandissant que l'on comprend, que l'on regrette. L'innocence nous manque, les rêves de notre enfance et nos illusions également. Être grand c'est parfois un inconvénient. Après tout, on était tellement mieux, à supplier nos parents pour avoir un chien, la dernière console ou la cabane au fond du jardin la plus merveilleuse qui soit. J'aurais sûrement donné n'importe quoi pour retourner à l'époque de mon enfance. Tout effacer, pour tout recommencer. Une histoire sans erreurs, un passé sans histoire, mais revenir à cette époque aurait signifié ne pas connaître Parker, et honnêtement, je ne sais pas si j'étais prêt à renoncer à ça. Parker se tenait face à moi. Physiquement, elle n'a pas changée, toujours aussi ravissante, mais elle semblait pensive, et à la fois, gênée par ma présence. « Viens par là, ça va pas de parler de ça ici ! » Et j'avais bien raison. Je sentis alors une main agrippée à la mienne, celle de Parker, et m'emmener dans un endroit qui m'était inconnu, l'arrière boutique. Nous n'étions plus que tous les deux dans une pièce confinée et peu éclairée, et elle ne perdit de temps à me répondre : « T'as marqué un point, Sean. Et ça va. Ça va, je vais bien. Et en effet comme tu peux remarquer, je suis toujours là. » Avant de me retourner la question. « Et toi ? » Je ne pouvais pas le nier, j'étais heureux, et ça, Parker l'avait bien remarquée lors de notre rencontre à Rosemont. « Je vais bien, ne t'en fais pas pour moi. » Je lui ai répondu brièvement préférant ne pas lui étaler ma vie. Si j'étais là, c'était avant tout pour prendre de ses nouvelles, mais elle tenait, elle aussi, à savoir ce que j'étais devenu depuis tout ce temps. « T'étais où, pendant tout ce temps ? » Un an exactement. « Je suis retourné chez moi, à New York. Ma ville et mes amis me manquaient. Puis j'ai fait ma vie. Je suis devenu policier et j'ai rencontré la personne qui partage ma vie aujourd'hui. C'est d'ailleurs elle qui a tenue à ce qu'on s'installe à Rosemont. » La vérité, c'est que j'étais parti dans l'espoir d'estomper un peu la douleur et de chasser les images d'elle qui me hantaient, jusqu'à ce que je fasse la rencontre d'Avery. Malgré ça, cela ne m'empêchait pas de détailler ce corps que j'ai tant caressé par le passé, sa chevelure longue, ses joues, son nez, ses lèvres pulpeuses légèrement rosées, son cou et ses épaules gracieuses sur lesquelles j'ai tellement eu envie de déposer des baisers. Je ne devais aller plus loin que les pensées, bien que mon corps me disait le contraire. « Et toi alors ? »

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Parker E. Collins

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MessageSujet: Re: t’essayes de m’faire du mal ? Sois pas ridicule, t’en es même pas cap’ Ҩ sean   t’essayes de m’faire du mal ? Sois pas ridicule, t’en es même pas cap’ Ҩ sean EmptySam 13 Aoû - 14:00

Ҩ I love you more than my own life.

« Je vais bien, ne t'en fais pas pour moi. » répondit-il brièvement, et lorsqu'elle lui demanda où est-ce qu'il était, il répondit « Je suis retourné chez moi, à New York. Ma ville et mes amis me manquaient. Puis j'ai fait ma vie. Je suis devenu policier et j'ai rencontré la personne qui partage ma vie aujourd'hui. C'est d'ailleurs elle qui a tenue à ce qu'on s'installe à Rosemont. » Elle avait remarqué qu'il allait bien, il devait aller même très bien, de ce qu'elle avait pu voir lorsqu'il s'était rencontré dans la rue, il y a quelques jours. Alors comme ça, il était retourné à New-York. Elle savait combien cette ville comptait pour lui. C'était sa ville, ses amis, les souvenirs qu'il avait là-bas. Il était donc devenu policier, et il avait donc rencontré la jeune femme que Parker avait aperçu avec lui la dernière fois. Il avait donc parfaitement réussi à l'oublier, avec une autre femme. C'était compréhensible, il devait trouver le bonheur, il méritait d'être heureux. Et si il était heureux avec cette femme, alors elle le laisserait être heureux. Parce que c'était ce qui lui importait. Elle ne lui en voulait pas, elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle même. Mais elle avait mal, tellement mal. À dire vrai, jamais elle n'aurait pensé que leur relation la détruise autant, à petit feu. Parce que réellement, elle l'avait aimé à pouvoir en mourir, elle n'avait jamais aimé autant, et n'avais plus jamais aimé comme ça. Tout simplement parce qu'après son départ, elle s'était promis de ne plus jamais éprouver autant de sentiments pour quelqu'un, elle avait trop souffert de la perte de Sean. Parker n'avait d'ailleurs même pas les mots pour décrire à quel point elle s'était sentie mal, à quel point elle avait été triste, comme vidée lorsqu'il avait quitté sa vie, et quitté Rosemont, leur ville, par la même occasion. Il lui retourna ensuite la question. Où était-elle durant l'année qui s'était écoulée ? Qu'avait-elle fait ? « Je suis restée là, et j'ai continué ma vie. Rien de bien nouveau tu vois... » En effet, il ne s'était rien passé d'extraordinaire dans sa vie. Pas de petits-amis à proprement dire, plutôt des aventures d'un soir. Elle pensait à Porter, qu'elle voyait régulièrement, puisqu'il travaillait au bar, et avec qui elle passait certaines nuits, quand ça n'allait vraiment pas. Durant ces courts moments, elle oubliait tout, elle sentait un autre parfum que celui de Sean, caressait une autre peau que celle de Sean. Et tout le reste, elle l'oubliait. C'était parfaitement dingue comme il hantait chacune de ses pensées. Elle ne savait pas pourquoi, elle ne savait pas comment, mais elle pensait à lui tout le temps. Lorsqu'ils avaient rompu, ou du moins, arrêté leur relation interdite, Parker avait sérieusement pensé à pousser sa mère à divorcé d'avec son père à lui, comme ça ils auraient pu vivre une véritable histoire sans se soucier des problèmes que cela pouvait encourir. Elle y aait sérieusement songé, mais est-ce que cela aurait tout arrangé ? Peut-être que oui, peut-être que non. Elle pensait sérieusement que le fait que leur relation soit dangereuse en soit d'autant plus excitante. La jolie blonde était perdue, depuis un an elle était perdue. Elle avait voulu le récupérer à tout prix, mais si ça avait été pour se cacher, elle ne voulait plus. Mais ces derniers temps, elle avait presque réussit à le chasser de ses pensées, à chasser leur histoire, les problèmes, et il choisissait ce moment là pour refaire surface dans sa vie, et ça l'avait fortement chamboulé. Depuis qu'elle l'avait revu, la première fois, ces nuits étaient agitées, elle se couchait tard et n'arrivait pas à trouver le sommeil. Elle pensait à lui, elle repensait à ses lèvres sur les siennes, dans son cou, sur sa poitrine. Les mots qu'il avait prononcé lorsqu'ils étaient ensemble semblaient se répéter en écho dans sa tête. Toutes les fois où il lui avait dit qu'elle était belle, qu'elle sentait bon, qu'il l'aimait. Il était devant elle, ils se regardaient, et le silence tendu qui était installé entre eux devenait insupportable. Et même si Parker s'était promis de ne pas faiblir maintenant, elle ne pouvait, ils ne pouvaient pas faire semblant plus longtemps. « Je ne sais pas pour toi... quoique si en fait, je sais... toi tu as du parfaitement réussir... mais moi je ne t'ai jamais oublié Sean. J'ai essayé, vraiment, mais je n'y suis jamais arrivée. » Elle avait prononcé ces mots presque dans un murmure, mais de façon à ce qu'il les entende tout de même. Elle plongea ses yeux dans les siens, les ferma quelques secondes, se concentrant pour ne pas se laisser envahir par la mélancolie, et donc, les larmes, et se mordit les lèvres dans le même temps. Parker avait envie de le sentir près d'elle, de sentir qu'elle n'avait pas été la seule à souffrir. « J'aimerais être heureuse, vraiment... mais j'ai l'impression que sans toi dans ma vie ça n'arrivera jamais. » Et ce n'était pas vraiment des paroles en l'air. Depuis qu'il était partit, et Isaac ou Bella ou d'autres gens pouvaient le dire aussi, mais depuis un an, elle n'avait plus cette étincelle dans ses yeux. Cette étincelle que tout le monde cherche pour être heureux. Elle l'avait trouvé, et l'avait laissé, par peur que tout soit dévoilé un jour, et qu'elle perde sa sœur, ainsi que sa mère, et par la même occasion, Sean. Elle avait eu peur que si tout était dit, on ne veuille même plus la voir, que tout Rosemont ait honte d'elle. Elle avait été égoïste, et avait donc perdu celui qu'elle aimait. C'était entièrement sa faute. « Je suis désolé... pour tout. Pour t'avoir rayé de ma vie, pour ne plus avoir donné de nouvelles pendant un an, et pour le reste. » Elle avait fait le premier pas, du moins concernant leur relation, elle avait brisé la glace. Et elle se sentait mieux, à présent. Parker attendait maintenant sa réaction. Il pouvait lui crier dessus, lui dire de sortir de sa vie car lui était heureux, ou faire n'importe quoi d'autres. Elle voulait juste qu'il réagisse, qu'il parle lui aussi, et non pas qu'il se ferme ou voire même qu'il parte.
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Sean Burdsley-Sawyers

Sean Burdsley-Sawyers

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MessageSujet: Re: t’essayes de m’faire du mal ? Sois pas ridicule, t’en es même pas cap’ Ҩ sean   t’essayes de m’faire du mal ? Sois pas ridicule, t’en es même pas cap’ Ҩ sean EmptySam 13 Aoû - 16:07

On est tous à la recherche de l'amour, de ce perpétuel besoin de se sentir aimer. Chaque jour à l'affût d'une preuve d'amour, d'un geste, d'un regard, d'un sourire. On ne vit que de ça. L'être humain est bizarre. Il est incapable de contrôler ses sentiments par contre il sait très bien mentir. Dire un « je t'aime » qu'il ne pense pas, sourire pour cacher une larme et même se mentir à lui-même. Compliqué vous ne trouvez pas ? Et pourtant la vie c'est ça. Ce sentiment qui nous rend ivre, qui nous fait souvent perdre pied et tourner la tête. L'amour c'est un amas de questions qui te tombe dessus quand tu le croises sur ta route. L'amour c'est aussi ce qu'on qualifie de plus beau dans une vie. Et pourtant Dieu sait que ça fait souffrir. J'ai souffert. Beaucoup souffert. Combien de fois, j'ai pu sourire pour cacher ce manque ? Ce manque de me réveiller auprès d'elle, d'entendre des mots doux dés mon réveil, de l'entourer de mes bras du matin jusqu'au soir. Je crois que je ne pourrais jamais l'oublier. Peut-être finirais-je par oublier la couleur de ses yeux et même l'odeur de sa peau, mais son souvenir ne restera jamais bien loin de mon cœur. Et vous savez pourquoi ? Parce que son cœur a totalement bouleversé le mien. Parce qu'on n'aime jamais avec autant d'intensité que lorsqu'on aime vraiment pour la première fois. Alors si un jour, mon cœur finissait par se lasser sachez que je ne l'oublierais pas. Certainement pas elle, tout comme le jour de notre rencontre.

- FLASHBACK -
J'avais vingt ans tout au plus quand j'ai rencontré Parker. C'était un vendredi soir, j'étais fatigué, et mon père tenait absolument à ce que nous nous rendions à un certain restaurant prendre un dîner entre père et fils, disait-il, mais arrivés au restaurant en question, la salle était pleine. Les seules places vacantes se trouvaient être à côté d'une belle blonde et d'une femme d'une vingtaine d'année de plus que celle-ci avec une ressemblance frappante, surement sa mère. Mon père n'a hésité à se planter devant la plus âgée et, avec une voix suave, lui a dit : « Puis-je prendre place à vos côtés ma chère ? » J'ai alors compris que ce dîner « entre père et fils » était une couverture pour m'amener, sans forces, dans ce restaurant et me faire rencontrer sa nouvelle petite amie. Une de plus, ce qui ne m'étonna. A ma grande surprise, je n'étais guère le seul enthousiaste de ce dîner. La belle blonde était tout aussi enthousiaste que moi de rencontrer, peut-être, son futur beau parent. Je me souviens encore du regard méfiant que Parker m'avait lancée. Et puis, après deux minutes de duel, elle a poussée son sac à main et je me suis assis. Ma voisine ne m'avait pas jetée un regard depuis que je m'étais installé près d'elle. Je m'étais alors présenté, sans même y réfléchir : « Je m'appelle Sean Burdsley-Sawyers. Nos parents se sont bien trouvés, on dirait... » dis-je d'un air ironique avant de regarder mon père batifoler avec une inconnue, autre que ma mère. La semaine suivante, même heure même endroit, la famille recomposée était une nouvelle fois réunie et j’ai pu revoir la belle blonde. Je me suis assis à côté d'elle. Nous avons discutés de choses et d’autres. J'ai appris qu'elle s’appelait Parker et qu’elle avait dix-huit ans. Prendre un dîner un vendredi soir au restaurant en « famille » et avec Parker est par la suite devenu une sorte de routine. J'étais désormais pressé d’être le vendredi soir, mais pas parce que ce jour marque le début du weekend. Nous avons finis par nous voir dans d'autres lieux comme Central Park où nous nous baladions le samedi après-midi. Peu à peu, j'osais le dire, j'étais tombé amoureux de Parker. Ce qui m'attirait chez elle ? Son naturel, son humour, sa beauté inquiétante et sa joie de vivre surtout, mais elle m'était inaccessible, et je le savais. Cela ne nous a pas empêchés de passer des bons moments ensemble.

- FIN DU FLASHBACK -
« Je suis restée là, et j'ai continué ma vie. Rien de bien nouveau tu vois... » une voix familière finit par me sortir de mes rêveries. Une voix que j'aurais reconnu entre mille. Celle de Parker. Elle avait, quant à elle, menée une vie paisible à Rosemont pendant que je menais ma vie à New York, mais aucun petit ami à l'horizon. Peut-être avait-t-elle décidée de profiter de sa jeunesse et de ne vivre que d'histoires sans lendemain. Il fut un temps où j'émergeais, la plupart de mes matins, de sous des couettes d'inconnues chez qui j'avais dormi et avec qui j'avais couché à en juger par l'état des appartements dans lesquels je me réveillais, mais ça c'était avant de rencontrer Avery. Avery. Ma Avery comme j'ai souvent tendance à l'appeler. Grâce à elle, j'ai pu revivre, aimer à nouveau et être heureux jusqu'à imaginer mon avenir avec elle et pas une autre. L'avenir ; demain sera-t-il meilleur ? Rose, noir, gris ? L'avenir est toujours flou ... Surtout après avoir été déçu par une personne chère avec qui on imaginait notre avenir. Pouvons-nous agir sur notre futur et prendre les choses en main ou bien sommes-nous victimes de la fatalité ? Il suffit juste de tourner la page pour ne pas y rester bloquer dessus. Nous sommes seul maître de notre destiné. C'est pourquoi je lui ai demandé sa main. Mon histoire avec Parker ne fait plus que partie du passé, mais elle ne le voyait pas comme ça. « Je ne sais pas pour toi... quoique si en fait, je sais... toi tu as du parfaitement réussir... mais moi je ne t'ai jamais oublié Sean. J'ai essayé, vraiment, mais je n'y suis jamais arrivée. » J'étais loin de m'attendre à ce retournement de situation. « J'aimerais être heureuse, vraiment... mais j'ai l'impression que sans toi dans ma vie ça n'arrivera jamais. » Puis elle continua. « Je suis désolé... pour tout. Pour t'avoir rayé de ma vie, pour ne plus avoir donné de nouvelles pendant un an, et pour le reste. » Mais je ne le voyais pas de cet œil. « Tu rigoles là ? Tu m'as obligé à te quitter et à supporter ton absence pendant un an et voila qu'aujourd'hui, tu me balances tout ça en pleine face, alors que je viens de me mettre en ménage et que je vais bientôt me marier. » Mes paroles la déstabilisèrent, et voyant bien qu'elle n'avait pas l'habitude de ce ton si dur, si froid de ma part, je repris avec un ton plus badin : « Écoutes, Parker. Avec le temps et la rencontre d'Avery, celle qui partage désormais ma vie, j'ai tiré un trait sur le passé. Avery me rend heureux, comme tu m'as rendu heureux il y a un an, mais tu as décidé de tout arrêter et qu'on fasse notre vie chacun de notre coté. C'est ce que j'ai fait. Je ne peux pas et ne veux pas mettre fin à cette histoire avec elle. Je ne veux pas non plus te perdre de vue, donc on va se tenir à ce qu'on aurait du tenir depuis le début, ton rôle de demi sœur et mon rôle de demi frère. Et je tiens à ce que tu la rencontres. »
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