Sujet: Toeny & Cléo ~ " mend the hearts of everyone who feels alone " Mer 27 Juil - 10:50
"Alors, 8h, phonétique espagnole, 10h grammaire anglaise, pause à midi ... " C’était tous les matins la même chose. J’avais beau connaitre mon emploi du temps par cœur, je me sentais obligé de me le rappeler tous les matins, pendent que je mettais mes affaires une à une dans mon sac noir en cuir. J’avais toujours un emploi du temps chargé, sachant que je cumulais deux cursus au lieu d’un et sans me vanter, ce que tout le monde sait n’est pas dans mes habitudes, je m’en sors plutôt bien. Trêve de lançage de fleurs, si je continue, je vais être en retard. "14h, cours d’histoire en espagnol, 15h30 phonétique anglaise et après, gros glandage je ne sais pas trop où." Surement dans un des couloirs de la fac, comme d’habitude, avec un bon bouquin et mon ipod. Ou dans la cafétéria avec un coca ou un sprite. Je verrais bien à ce moment-là de toute façon. Habillé d’une chemise verte, d’un jean slim noir et d’une paire de nike, je mis mes lunettes et parti en cours. J’avais toujours la tête dans le cul, surtout que je m’étais réveillé en retard et que j’avais même pas eu le temps de prendre un café ou quoi que ce soit pour me sortir la tête du brouillard. De toute façon, la seule chose que j’allais faire pendent mon premier cours, c’était somnoler. Je détestais déjà la phonétique, mais alors la phonétique espagnole avait l’effet d’un vomitif/somnifère sur moi et le merveilleux professeur ne faisait rien pour arranger la chose. Je n’aurais aucun problème pour finir ma nuit et trouver le moyen de me réveiller au moins. C’est par le pur des hasards que je suis arrivé en retard en cours. Pour ma défense, trois minutes de retard, c’est rien. Mais c’était assez pour que la prof m’insulte et en espagnol en plus. Je me mis au fond de la classe, mon casque sur les oreilles, la musique à fond dedans. Je manquais vraiment de sérieux là, mais sérieusement, j’en avais absolument rien à foutre. J’étais vraiment capable d’être de mauvaise foi parfois, et j’en donnais une belle preuve. Puis de toute façon, qu’est que j’en avais à faire moi, de la phonétique espagnole? Je vais pas parler en phonétique aux gens si je vais en Espagne. Oui, j’avais des examens de phonétique, et je les plantais tout le temps, oui ce serait quand même bien d’écouter un minimum ce que la prof disait, et oui, j’en avais absolument rien à faire. Je bosserais plus fort dans les autres matières pour rattraper mon retard. Mon sac sous ma tête , je tardais pas à m’endormir, demandant avant à mon voisin de me réveiller à la fin du cours. Ce qu’il fit. C’était parti pour deux heures de grammaire anglaise, ce qui m’intéressait beaucoup plus. Surtout parce que le prof qui nous enseignait cette matière avait un charme indéniable. C’était un mélange entre James McAvoy et Shia LebŒuf. Plutôt pas mal je dois dire. Puis, il semblait qu'il m'aimait bien, peut-être parce que je participais et que je m'en sortais assez bien. Après, j'avais pas tenter de le draguer, et je pense pas qu'il aurait été intéressé. Il était marié avec des gosses, les deux trucs dans la vie que je trouvais les plus cons. Enfin il était surtout hétéro. Puis, l'heure du repas arriva. Toujours avec mon casque sur les oreilles, je pénétrais dans la cafétéria des élèves. J’avais beau n’avoir que peu de principes, ceux que j’avais , j’y croyais dur comme fer. Un de mes principes était de ne jamais manger d’animaux, je suis donc végétarien. Imaginez si les animaux régnaient sur le monde, j’aimerais pas qu’ils me bouffent. Et bien là, c’est exactement la même chose. Mes repas étaient donc choisit rapidement, vu qu’ils se composaient de légumes et de pâtes. Ouais, on m’enlèvera pas mes pâtes, merde. Puis du fromage et un yaourt et voilà, c’est fini. Le truc, c’est qu’il fallait bien que je me trouve une place moi. Et tout le monde était en bande ou en couple. Faudrait sérieusement que j’arrête d’être asocial moi. Et je vis qu’une personne était seule. Bon, j’allais devoir aller avec elle ou je devrais manger debout. J’arrivais prés de lui, souriant. Je ne le connaissais pas mais je dois dire que vraiment, je devais avouer qu’il était pas mal. Voir même très beau. Cléo, commence pas à bien aimer quelqu’un, ça va faire comme d’habitude, il va te faire du mal et tu vas souffrir, comme d’habitude. Alors tu reste en dehors de ça, et tu lui parles normalement. CLEO - « Je peux m’assoir ici ou tu attends quelqu’un? »
à ne pas oublier. POST-IT.: EMPLOI: étudiant en journalisme et serveur dans un bar pour arrondir ses fins de mois. ⚡ Mood: bloup.
Sujet: Re: Toeny & Cléo ~ " mend the hearts of everyone who feels alone " Mer 27 Juil - 20:54
« Hey Toen ! Dis-moi t’as fait le truc là qu’on devait faire ? » dit de manière très intéressée la voix qui venait de l’interpeller. Le dénommé Toen se tourna, fronçant durement les sourcils. Il put alors voir apparaitre dans son champ de vision l’une de ses camarades, Anouchka. Après un arrêt de quelques secondes, voire bien même de quelques microsecondes, le jeune homme décida de prendre la parole. « Euh… Je… euh… à vrai dire, ça m’était sorti par la tête. » dit-il alors avec une certaine difficulté. A vrai dire, on ne pouvait pas dire que le début de sa phrase soit très fluide, voire même compréhensif pour la jeune femme. La conversation ne dura pas vraiment. Après un petit « hum okay » de la part de l’intéressée, leur chemin se sépara de nouveau. Un petit sourire en guise d’au revoir, ou prenez cela pour ce que vous désirez à vrai dire. A nouveau seul, il releva la manche de sa marinière, laissant apparaitre sa montre. Aussitôt, il la consulta. Lisant l’heure, ça allait de soit bien entendu. Il était midi et demi. Son prochain cours était à quatorze heures. Son fameux cours où il devait rendre un travail écrit. Ca lui laissait donc une heure et demie de libre. Une heure et demi pour manger, mais aussi faire son devoir. En effet, comme vous l’aviez sûrement compris, il ne l’avait pas fait. Son excuse était qu’il avait oublié, disquette que l’on sortait tous régulièrement. A chaque fois que l’on ne faisait pas un devoir, un travail, c’était les mêmes discours prônés, les mêmes disquettes de lancées. Pourtant là, c’était bel et bien le cas. Un brin tête en l’air, notre cher Golding, il fallait l’avouer. Il se dirigeait donc vers la cafétéria, son sac de cours posé sur son épaule. Le déjeuner. Moment de la journée qui marquait la fin de la matinée. Et pourtant celle-ci avait plutôt bien commencé. Un réveil à neuf heures, un petit déjeuné calé devant son dessin animé préféré. Tout cela avait un arrière goût de bonne journée. Excellente journée même. De quoi mettre notre jeune américain de bonne humeur. Après cela, c’était le départ pour l’université où il put retrouver ses quelques amis. Ses amis. Parlons-en. C’était un melting-pot bien charmant de personnalités. Des bons, des méchants. Des geeks, des quelques peu fêtards. Des coincés, quelques personnes assez ouvertes. Des timides, des grandes gueules, des beaux, des moches. Toeny ou le mec qui pouvait attirer la sympathie de n’importe quelle personne. A croire que ceci était un certain don inné chez-lui. Avouons-le, il n’avait rien d’un garçon bien méchant, il n’avait rien à voir avec les connards de base ou autres types. C’était donc ainsi que sa journée s’était entamée. De manière bien enfantine. Toeny entra alors dans la cafétéria. Endroit où dés son entrée, vous humez l’odeur plus ou moins alléchante de la nourriture. Vous arrivez rapidement à deviner la nature du repas du jour, d’ailleurs. Aujourd’hui, c’était spaghetti à la bolognaise. Enfin c’était le met que le jeune étudiant en journalisme avait choisi. Son plateau dans les mains, il partit à la quête d’une table libre. Après quelques minutes de recherches, il finit enfin par trouver. S’installant donc à une table seule. Il allait enfin pouvoir entamer son repas. Néanmoins, ce n’était pas le cas. Enfin ce n’était pas l’intérêt premier du jeune homme. Celui-ci sorti de son sac qu’il avait négligemment posé par terre, quelques feuilles, un crayon et sa paire de lunettes qu’il mit sur son nez. Objectif premier ? Faire son devoir, à vrai dire, il ne se souvenait plus vraiment de ce qu’il devait faire, mais il commença à griffonner quelques mots sur sa feuille. Rapidement, on pouvait prendre Toeny pour l’un de ces élèves toujours retardataires, avec des notes pouvant laisser à désirer ou on pouvait aussi opter pour la vision : l’élève très studieux qui s’investissait à fond dans ses études. Bien entendu, il ne faisait parti d’aucune de ses catégories. Lui, c’était le gars qui avait certaines facilités sur lesquelles il s’appuyait. Il travaillait ni pas assez, ni trop, le juste milieu voyez-vous. Mais ceci n’est qu’un détail qui vous importe peu. Avouez-le. Passionné par son écrit, il fut une nouvelle fois interpellé. Cette fois-ci par une voix qui lui était inconnue. Il leva donc le nez de sa feuille, remettant ses lunettes comme il le fallait sur son nez. « Je peux m’assoir ici ou tu attends quelqu’un? », voilà ce que venait de lui dire ce fameux inconnu. Le regard un peu perdu de Toeny se posa sur le visage quelques peu juvénile de ce jeune homme. « Hmm » commença-t-il par dire avant de tourner la tête à droite, puis à gauche instinctivement. « Non. Assieds-toi donc ! » lui lança-t-il, un sourire quelque peu réservé se dessina sur ses lèvres. A peine venait-il de finir de prendre la parole qu’il rassembla ses affaires à côtés de lui. Puis il fit un signe de la tête à son compagnon du jour comme pour lui indiquer de s’asseoir en face de lui. Le point positif dans l’histoire, c’est qu’il n’allait pas manger en bon grand vieux loup solitaire asocial. A croire qu’il pouvait se socialiser de temps en temps. Grand exploit pour le jeune homme. Alors une fois que le blondinet s’installa à sa table, Toeny l’observa un instant sans trop de discrétion. C’est après quelques secondes qu’il réalisa que cela ne devait pas spécialement se faire et surtout que ça allait peut-être bien mal à l’aise le jeune inconnu. « Au fait, moi c’est Toeny ! » lâcha-t-il presque tout naturellement. Un petit sourire béat au bout de ses lèvres, les lunettes toujours sur lui… on avait presque le portrait d’un gamin en face de soi à vrai dire. Un gamin, Toeny quoi.
Sujet: Re: Toeny & Cléo ~ " mend the hearts of everyone who feels alone " Jeu 28 Juil - 11:27
J’avais toujours été du genre totalement asocial. Surtout depuis que mes parents avait décidé que je devais suivre une thérapie parce que j’étais homosexuel. Puis mes amis qui me laissaient tomber pour des raisons aussi débiles que variés. D’une envie de survie, j’avais donc décidé que les gens ne sont là que pour te faire du mal et qu’en réalité j’étais bien mieux sans personne. Mais depuis ma rentrée universitaire, le monde était devenu beaucoup plus accueillant. C’était surement une impression donnée par l’excitation de l’éloignement avec mes parents ou alors parce que je redémarrais une nouvelle vie. Quoi qu’il en soit, je restais toujours loin des gens, même si ils semblaient moins menaçants qu’avant. Le souci là et maintenant c’est que j’étais avec Toeny. Toeny qui avait l’air gentil, Toeny qui me parlait normalement. Toeny qui se présentait même à moi. Toeny qui était en train de briser totalement ma vision du monde. J’avais presque envie de baisser ma garde et de lui parler. Après tout, rien n’indiquait qu’on allait se revoir ou qu’on allait devenir amis pour la vie. C’était juste un repas dans une cafétéria bondée. Une petite conversation, je devenais sociable l’espace d’une demie heure et PAF , tout le monde était content. Après tout, je ne me donnais pas en pâté pour les monstres. Toeny avait mangé la moitié de son repas, il n’allait pas de mettre à me bouffer. Puis d’ailleurs, je suis presque sûr que le cannibalisme est interdit par la loi. CLEO - «Moi c'est Cléo...Enchanté»
Je regardais vite fait ce qu’il faisait, sans comprendre de quoi ça parlait. Il était sur certain que lui et moi ne faisions pas parti de la même promo et on ne faisait pas les mêmes études. Tiens, un sujet de conversation. Voilà que je me mets à chercher de quoi parler maintenant.
CLEO - « Tu fais quoi ? Parce que en regardant, je suis presque certain que c’est pas un devoir qu’on donne aux élèves en langues. Enfin je peux me tromper hein .»
Je me mis à jouer tranquillement avec ma fourchette et mes pâtes, la tête baissé, timidement. Genre moi, Cléo, timide tu sais.
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Sujet: Re: Toeny & Cléo ~ " mend the hearts of everyone who feels alone " Sam 30 Juil - 21:56
Les présentations étaient à moitié faite. En effet, il ne restait plus qu’à cet inconnu de le faire à son tour, de se présenter à son tour. Alors en attendant qu’une parole s’échappe de sa bouche, le regard de Toeny se balada une nouvelle fois sur le visage de son compagnon du jour. Un visage qui lui était tout bonnement inconnu, première fois qu’il le voyait ici. Un nouveau songea alors le jeune Golding. Un nouveau, sûrement. Ou à moins que notre dresseur Pokémon soit trop enfermé dans sa bulle routinière pour remarquer la présence de certains de ses camarades étudiants. Surement, l’un ou l’autre de toute façon, ça n’avait peu d’importance. Après ces quelques énièmes secondes d’observation, Toeny reprit son repas, posant son coude sur sa pochette qui contenait quelques feuilles. C’est alors qu’il décida de prendre la parole. Lui, c’était Cléo avait-il dit. Cléo, c’était donc son prénom. Un sourire amical se dessina sur les lèvres du jeune homme, passant son bras par-dessus son plateau pour tendre sa main au dénommé Cléo. Une poignée de main, et il lâcha un « Enchanté ! » plein de bonne humeur. Toeny n’était pas ce garçon froid, renfermé sur lui-même, un brin asocial, non au contraire. Il était ce garçon joyeux, attachant, souriant, sans oublier l’ultime détail : très enfantin. Mais ce dernier très de sa personnalité en faisait presque tout son charme. Toeny, l’enfant de vingt ans. Et pourtant malgré ce joli portrait de brossé, il y avait toujours ces quelques personnes qui profitaient de son insouciante naïveté, de son innocence éternelle. Il y en avait toujours des personnes ainsi, et il y en aurait toujours. Cela, Toeny le savait et à chaque fois, il savait bien sur qui compter pour l’aider… Le repas de Golding avait donc reprit. En compagnie d’une personne cette fois-ci, en compagnie de ce fameux Cléo. Cléo, le petit nouveau. Oh, ça rime. Toeny, le petit poète à la noix. « Tu fais quoi ? Parce que en regardant, je suis presque certain que c’est pas un devoir qu’on donne aux élèves en langues. Enfin je peux me tromper hein .». La voix du jeune inconnu avait donc retentit aux creux de l’oreille de l’américain. Il leva alors légèrement la tête, plissant un instant les yeux. De quoi lui parlait-il ? Après une furtive réflexion, il comprit enfin de quoi il voulait lui parler. De ce qu’il était entrain de faire quelques minutes auparavant, de ce qu’il était entrain de faire avant qu’il vienne lui tenir compagnie. Oui, lui tenir compagnie. Car dire qu’il s’était incruster ne serait vraiment pas les termes exacts. Et puis, il avait une tête assez sympathique ce garçon, il ne semblait pas bien méchant. Et les premières apparences ne sont jamais trompeuses, parait-il. « Euh… tu as vu juste. Eleve en langues moi, ce serait presqu’une blague, je pense. Les seules choses que je sais dire en espagnol, c’est par exemple : « A mi me gusta el café ! », en allemand : « Ich bin Schnappi das kleine krokodil ». Enfin tu vois le niveau ! ». Sur ses paroles, Toeny ne put s’empêcher de rire. Rire légèrement amusé par ce qu’il venait de dire. Néanmoins, il racla doucement la gorge, cherchant de retrouver son sérieux quelques instants. « Hum, enfin, pour ta curiosité, je devais faire un début d’article de presse pour mon cours. Hum, étudiant en journalisme, voilà ce que je suis dans ce petit monde. » dit-il, tout en reprenant ses couverts et en mangeant une et puis deux bouchées de son repas du jour. C’est alors qu’il s’interrompit, regardant une nouvelle fois Cléo, l’air un peu soucieux. « Tu es nouveau, Cléo ? Non ? Enfin c’est la première fois que je te vois ici… c’est pour cela que je te demande ça à vrai dire ! ».
Sujet: Re: Toeny & Cléo ~ " mend the hearts of everyone who feels alone " Lun 1 Aoû - 11:41
Je n’étais pas nouveau. Enfin pas vraiment nouveau, vu que j’étais là depuis un an, mais il est vrai que c’était une durée risible. Certains sont nés ici ou sont arrivés quand ils étaient jeunes. Moi, ce n’était pas mon cas. J’étais venu ici dans le seul but d’échapper à l’Angleterre et à ma vie ignoble. J’aurais pu venir ici comme j’aurais pu me retrouver en plein milieu du Canada avec les caribous. Mais le fait que Toeny puisse croire que je sois nouveau était tout à fait compréhensible. Après tout, je ne l’étais jamais mélangé à la masse de population et je mangeais seul la plupart du temps. Et dans un certain sens, Toeny était lui-même une espèce de nouveau pour moi. Il avait beau être là depuis longtemps ou non, dans mon monde, il était nouveau. Lui serrer la main ? Bon, s’il le voulait, ce n’était pas un problème. Ce genre de chose, je ne les avais jamais comprises. Cette idée de se serrer la main car on est heureux de se rencontrer, je ne comprenais pas. On pouvait juste dire qu’on l’était, ou au pire ne rien dire du tout, ça marchait aussi bien. En fait, je ne comprenais jamais les gestes de sociabilité, comme dire bonjour, au revoir, faire la bise, ce genre de chose. C’était inconnu pour moi, comme un américain qui parlerait avec un chinois pur-sang sans comprendre un seul mot de la langue. Mais je m’exécutais avec un naturel qui me surprenait vraiment. Comme quoi, la sociabilité, ce n’est pas dur à apprendre. Une poignée de main, un sourire, un hochement de tête au bon moment, et tout le monde peut passer pour le plus sociable des hommes. Même moi. Puis, il signifia que non, il n’était pas étudiant en langues, mais en journalisme. A vrai dire, le journalisme était ma seconde option comme étude. J’avais toujours été intéressé par le côté humain du journalisme, même si le monde m’intéressait peu. Aller sur le terrain pour récolter des informations, parfois même enquêter. C’était comme être flic, mais pour un journal. Ou alors critique musical. Le côté journalisme, mais avec la musique en plus, ma principale passion. Puis en plus, on avait le droit de donner notre avis, et même de critiquer, ma deuxième passion. C’est vrai qu’en y réfléchissant, Toeny avait le physique parfait d’un journaliste télévisuel. Vous avez, celui qui présente le journal mais que vous matez plus que les vraies informations. C’est sûr que s’il avait été présentateur, je me serais d’avantage intéressé aux actualités. Puis, il se mit à me dire que ses seuls talents en langues résidaient en des phrases simples…et en Schnappi. Si je veux être tout à fait honnête, cette chanson me rappelait des souvenirs heureux. Rares. Je me surpris même à rire avec lui. Voilà quinze minutes avec quelqu’un et je devenais une personne presque normale. CLEO - « Très réussie l'imitation. Tu as du comprendre que j'étais étudiant en langues...Enfin pour te rassurer, pas en allemand. J'ai pris anglais et espagnol. Mais j'aurais bien aimé faire journalisme. » Puis il se remit à parler, presque immédiatement que j’ai fini de lui répondre. Question compréhensible, comme je l’ai déjà dis. Il avait surement jamais du me voir, vu que je ne me mélangeais que rarement aux gens. Et je mangeais encore moins avec eux. CLEO - « Pas vraiment...Ca fait un an que j'habite ici. Et toi, tu es là depuis quand? »
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Sujet: Re: Toeny & Cléo ~ " mend the hearts of everyone who feels alone "
Toeny & Cléo ~ " mend the hearts of everyone who feels alone "