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 w/ WYATT Ҩ #1nite.

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Porter P. Starks
PORTERles prolifiques vilenies de dame nature vont pullulant sur lui.
Porter P. Starks

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MessageSujet: w/ WYATT Ҩ #1nite.   w/ WYATT Ҩ #1nite. EmptyVen 29 Juil - 13:23




Ҩ WYATT&PORTER

Une fête. Voilà à quoi il passerait sa soirée. Faire la fête. Accompagné de son imbécile de meilleur ami, le seul qu'il ne pourrait jamais remplacer. Ils allaient faire la fête. Ca risquait de promettre. A vrai dire, Porter n'avait pas été à une fête depuis un bon moment. Mais il tenait encore l'alcool. Le pire serait bien pour Wyatt. Wyatt. Un barman pas comme les autres. Le type qui sert de l'alcool toute la sainte journée mais qui n'est pas habitué aux cuites. Le type qui sert de l'alcool mais qui n'en boit presque jamais. Le type qui connait tous les alcools, tous les mélanges et qui en réussi la plupart et qui n'a jamais vraiment touché à tout. Wyatt. Contradiction vivante. Oui c'était vrai Wyatt était un petit puceau en matière d'alcool. Mais qu'à cela ne tienne, Porter lui apprendrai à consommer. Pas au point d'en faire un addict mais assez suffisamment pour qu'il puisse s'épanouir.
Il avait entendu parler de cette fête des jours auparavant. Un jeune à peine plus vieux que lui-même et Wyatt. Il distribuait des tracts. Visiblement sa fête souffrait d'un manque d'invités flagrant. Wyatt et Porter avaient saisi le tract et avaient pensé, tels des êtres télépathiquement reliés, à la même chose. Ce serait amusant, de toute manière. Il n'y avait pas de raison pour que ça ne le soit pas. Wyatt et lui avaient alors préparé la soirée comme il se devait. Demandant à partir une once plus tôt de leur job, pour arriver à l'heure à la fête. S'il y avait bien quelque chose que Porter détestait d'ailleurs, c'était d'arriver en retard à une fête, ou à tout évènement important. C'était quelque chose d'insupportable. Car, soyons lucides, les fêtes respectent un code spécial... Si on arrive trop tôt... c'est l'échec assuré et l'ennui total... Et si on arrive trop tard... Eh bien, c'est trop tard. Ainsi, Porter préférait toujours arriver à peu près à l'heure (soit deux minutes en avance ou en retard au maximum).
Il se préparait désormais. Il était retourné chez lui, de quoi prendre une douche et changer de vêtements. Il entrait dans la douche, se déshabillait rapidement, déboutonnant sa chemise et son pantalon, ouvrait le robinet d'eau puis rentrait dans la douche. La chaleur de sa peau s'atténuait à mesure que l'eau ruisselait sur son corps. Posant une main sur le côté de la douche et respirant bruyamment, il pensait. Il pensait à cette journée qu'il avait passé. Cette journée harassante.
Désormais il sortait de la douche. Une serviette autour de la taille, il sortit de la salle de bain, se dirigeant vers sa petit chambre où un dressing lui permettait de stocker ses affaires. Il en sortit une chemise rouge à carreaux ainsi qu'un jean tout neuf. Enfilant rapidement un caleçon et ses affaires, il sortit rapidement de sa chambre, alla chercher son portable et s'installa dans son canapé. Il regardait à présent l'écran du cellulaire. Il venait de recevoir un message de Wyatt. Il lui demandait de venir le chercher d'ici une demie heure.
[…]
Il se trouvait devant la maison de Wyatt, dans sa voiture. Il envoyait désormais un message à Wyatt lui précisant qu’il l’attendait au volant de sa voiture, devant chez lui. Quelques minutes plus tard, la porte s’ouvrait et apparaissait devant lui une tête rousse, mal coiffée, avec des habits dépareillés. Il reconnaissait bien là son meilleur ami. Toujours avec une sale tête et un look négligé au possible. Bien évidemment, il faisait souvent l’effort de se coiffer, mais cette fois n’était pas une de celle où il voulait paraître élégant. Tout comme Porter, il n’aimait pas vraiment la mode. Il aimait certaines choses mais ne choisissait pas ses goûts en fonctions des modes. Et pour cela, ils se ressemblaient en tous points. Porter était du genre à choisir ses vêtements dans le rayon usagé des magasins. Il achetait ce qui lui plaisait, sans aller chercher les derniers vêtements à la mode.
Wyatt s’avançait vers la voiture. Porter ouvrit la portière, laissant son meilleur ami entrer. Prêt pour une bonne cuite?, lança-t-il à son meilleur ami en rigolant…
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Wyatt-Elijah E. Barckley

Wyatt-Elijah E. Barckley

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MessageSujet: Re: w/ WYATT Ҩ #1nite.   w/ WYATT Ҩ #1nite. EmptyVen 29 Juil - 19:43


WYATT & PORTER ; “ Friendship never end. ”

Ce soir la télé sera surement éteinte, ma console au repos et mon ordinateur en veille. Comment un tel évènement peut être possible ? Que ce genre de chose puisse arrivé dans une même soirée et que la planète continue de tourner ? Mettons ça sur le compte d'une soirée alcoolisé autrement dit dans le jargon courant "fête". Je sais c'est incroyable, en ce moment je faisais des efforts exceptionnelles pour changer de train train quotidien. Que voulez-vous j'avais peur de me lasser même si c'était clair pour moi que je ne me lasserais jamais d'avoir les fesses caler au fond d'un bon canapé en cuir devant un écran plasma plus haut que le mur de ma chambre en train de manger je ne sais quelle cochonnerie dégoûtant. C'était ma vie, chacun ses habitudes et ses passions. Ce soir avec mon meilleur ami Porter, nous avions décidé de nous lâcher et surtout de nous prendre une bonne cuite comme j'en avais rarement l'occasion ainsi que l'envie d'en prendre. Côté alcool je n'avais pas autant d'expérience que Porter, c'est vrai j'avais beau être barmaid, servir des cocktails à longueur de soirées - ouai la plus part du temps je bossais le soir à cause de mes fichus cour à deux balles, crée des mélanges et tout ce que vous voulez, j'en connaissais plus sur l'alcool que monsieur alcool et pourtant j'étais un saint. Je n'étais pas ce genre de garçon qui avait besoin de ce genre de chose pour survivre. Je me dopais aux boissons sucré tel que le coca cola, ne me parler pas de light c'est pour les fillettes, ça vaux le coca cola bon marché. Non moi j'aimais le vrai et le pur, celui avec de la caféine, celui qui me faisais tenir devant mon écran d'ordinateur pendant des heures et des heures. Ce soir avec Porter on avait demandé à finir un peu plus tôt, c'est fou ce qu'il détestait être en retard, en même temps il n'avait pas tord. J'étais le pro dans le genre, mais lorsqu'il s’agissait d'un truc plus ou moins important je faisais l'effort de me bouger le popotin. Je pense que j'ai cet état d'esprit depuis que je le fréquente, ce qui veux dire longtemps. En même temps ce n'était pas mon meilleur ami pour rien. On était souvent sur la même longueur d'onde, il faisait quasiment partit de la famille et il faut dire qu'ensemble on en avait fait des bêtises. Ce soir ça continuait de plus belle, je sentais que cette soirée allait être mémorable et pour une fois je comptais bien me lâcher un peu, de toute manière je savais que je ne connaîtrais personne. Mon carnet d'adresse n'allait pas plus loin qu'une pauvre misérable page mais au moins j'avais l'essentiel. Je détestais ces personnes qui avaient une tonne d'amis, dont ils ne savaient même l’existence de la moitié. Après notre longue soirée de travaille, Porter et moi même étions rentré chacun de notre côté. Je passa vite fait sur internet, puis me fit un petit call of histoire de faire exploser une petite bombe nucléaire. Ça avait le don de me requinquer. Je partie ensuite prendre une bonne douche, rapide bien-sur parce que sinon Billie allait me piquer une crise et malheureusement je n'avais pas le temps pour ça. Je ne pris pas beaucoup de temps pour ensuite suivre l'ultime phrase de préparation, un petit coup de peigne et le tour était joué. Enfin presque, de toute manière c'était le bordel de mes cheveux y avait rien à faire mise à part les coiffer ce dont j'avais horreur. Une fois prêt j'envoya un message à monsieur Starks pour le prévenir afin qu'il me vienne me chercher dans les environ d'une demi heure si possible, je devais aider ma soeur à la cuisine en bon frère aimant. Toujours à l'heure, je reçu un message de Porter une demi heure plus tard. En passant dans l'entré il y avait un grand miroir, j'avais l'air d'un pacha, en même temps mon style vestimentaire me ressemblait et c'est pas aujourd'hui que j'étais décidé à changer ça. En franchissant la porte du domaine familiale, je vis Porter au volant de sa voiture, je ne put m'empêcher de penser "bon dieu qu'il en avait de la chance ce veinard". Papa m'avais dit qu'à son retour des Caraïbes il m’emmènerais faire le tour des concessionnaires mais pour moi c'était devenu une utopie. Je m'avança jusqu'à lui d'un pas non chaland puis Porter m'ouvrit gentiment la portière, je monta donc à l'intérieur de sa fameuse voiture qui était soit dit en passant carrément trop classe. « Prêt pour une bonne cuite? » « Carrément, on va se la coller grave mon pote ! » lui dit-je tout en riant à mon tour, c'est clair que ça n'étais pas une soirée comme les autres qui nous attendait et c'est ça qui était bon. En quelques minutes à peine nous étions déjà arrivé à destination, on entendait la musique à des kilomètres à la ronde, je suis sur que de ma chambre si je faisais un petit effort je pouvais l'entendre. « Y en a du monde, bordel de crotte. » On pouvait voir la foule de gens au nombre plutôt important qui entrait comme dans un libre service, il y avait vraiment bien plus de gens que ce qu'on avait espéré. Evidemment c'était bon signe parce que le tract qu'un jeune nous avait donné comme ça à la volée, nous avait prédit plutôt l'inverse. La fête un, moi et Porter zéro. Il se gara donc là où il y avait encore de la place et nous ne nous sommes pas fait attendre pour entrer à l'intérieur. C'était hallucinant tout ce monde, pour une si.. moyenne maison. Je ne sortais pas beaucoup, alors j'espérais juste que je pourrais pouvoir bouger mes genoux. Porter me fis comprendre d'un seul regard où il voulait que l'on se dirige, le bar était bien-sur un lieu incontournable, surtout pour nous. « On commence molo hein, parce que tu sais à qu'elle point je ne tiens pas l'alcool et surtout à qu'elle vitesse ça me monte au cerveau, je veux pas faire Tarzan la banane alors qu'on vient juste de se ramener la poire. » Je me souviens encore j'avais pris ma première cuite avec Porter et il faut dire que ça avait pas été triste, surement un des moments les plus cultes de mon existence. C'est pour dire que même moi j'avais fini par en rire. Le lendemain matin de cette magique soirée, on m'avais retrouvé suspendu sur un fil à linge, vêtu seulement d'un drap pour bébé autour de la taille et le visage recouvert de terre. Pendant mes années de lycée, j'avais eu pour surnom Tarzan la carotte.
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Porter P. Starks
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MessageSujet: Re: w/ WYATT Ҩ #1nite.   w/ WYATT Ҩ #1nite. EmptySam 30 Juil - 17:05


Ҩ WYATT&PORTER
Porter et Wyatt. Wyatt et Porter. Tous deux, ensembles. Pourtant ils se trouvaient être tellement différent. Porter n'était pas du genre à être affalé dans son canapé toute la sainte journée, ou à rester sur un ordinateur, faire une partie d'un quelconque jeu qui ne lui apporterait rien de plus que de l'ennui. Pourtant Wyatt, lui, était ce genre. Oui. Il était du genre à rester toute une nuit devant une ordinateur, s'affaler dans son canapé en regardant une émission de téléréalité débile. Porter était plutôt du genre à aimer l'action. Ne jamais rester à rien faire. Et même si cela résultait à devoir lire un livre qu'il avait déjà lu des tas de fois - ses choix se dirigeaient souvent vers les livres de J. K. Rowling ou de la grande littérature française telle qu'Hugo ou Balzac - Porter préférait ça que de regarder la télé - qui n'était d'ailleurs allumée que très rarement - ou rester sur l'ordinateur. D'ailleurs, Porter ne possédait un ordinateur car cela lui était vital pour trouver certaines informations sur le net. Autrement, son ordinateur restait toujours éteint, reposé. Il en valait de même pour la télévision. Les programmes télévisés proposés ne lui convenaient pas. Il lui arrivait une fois de temps en temps de regarder une émission au hasard pour passer le temps, mais sinon, sa télé restait éteinte, mis à part pendant les longues soirées bluray qu'il organisait avec certains amis, lors des soirées de bel ennui.

Ils étaient tellement différents finalement, lui et Wyatt. Mais ne dit-on pas que les contraires sont fait pour s'attirer? C'était très bien comme ça. Ils s'étaient connus tellement tôt. Le lycée. Une période révolue. Porter et Wyatt avaient tout de suite apprécié la compagnie de l'autre. Ce qui résultait d'un miracle dans le cas de Porter. Car même au lycée, il n'avait jamais été très sympathique avec les autres. Il avait une petite bande d'amis bien sûr. Il était du côté bien pensant de la ville. Ses amis, mais il s'en rendit compte bien trop tard, n'étaient que de vulgaires pantins, là pour lui susurrer ce qu'il avait envie d'entendre. Ses amis n'étaient pas vraiment des amis, mais plutôt de ceux qui profitent des autres. Et là il avait trouvé Wyatt. Wyatt était différent. Dès leur première rencontre ça avait été le choc. Il n'avait pas eu peur de froisser Porter - ce qui avait poussé Porter à être vexé bien évidemment. Ni même de l'insulter de petit con arrogant. C'était ce dont Porter avait besoin en réalité. Il avait besoin qu'on lui montre qu'il n'était pas un petit roi comme on en voit dans les séries télé minables de la CW. Il avait besoin qu'on le bouge un peu. Et de fil en aiguilles, ils en étaient devenus de grands amis. De grands amis oui. Ce qui résultait presque de l'incompréhension du côté de Porter. Il n'avait jamais porté autant d'affection à un ami. Il avait toujours vécu chez des lâches, des peureux qui n'osaient pas lui dire ce qu'ils pensaient. Ainsi, dans ce monde, les amis ne pouvaient être très nombreux. Et quand Wyatt lui avait enfin montré ce qu'était un vrai ami, le choc avait été dur. Il n'avait pas peur de le froisser, de l'insulter, de lui montrer qu'il pouvait être un petit con. Il avait pu montrer la valeur d'un véritable ami. Celle de l'ami qui n'a peur de rien en montrant que son ami pouvait être imparfait, et non tout lisse. Porter avait eu besoin de ça. De là tout s'était enchainé. Après de longues soirées, Porter et Wyatt étaient devenus de très bons amis... les meilleurs. Désormais il n'était pas idiot de se demander s'ils ne savaient pas tout de ce qu'il y a à savoir de l'autre...

Prêt pour une bonne cuite?, avait-il demandé en rigolant. Il savait plus que jamais que Wyatt détestait tout bonnement - ou du moins n’appréciait que très peu - les fêtes avec cuites et réveils douloureux à la clé. Il était comme ça. Une bonne partie de Call of Duty valait mieux qu’une soirée bien arrosée. Il était un peu comme une espèce de marmotte. Et ça n’ennuyait pas Porter, pas le moins du monde. Justement, lui, Porter avait eu ses tords… Et désormais c’était le tour de Wyatt. Désormais, Porter pouvait faire la leçon à Wyatt. Enfin la leçon… Il lui rappelait plutôt parfois que rester chez soi tout le temps n’était pas LA solution. De ce fait, il emmenait parfois Wyatt à des fêtes, sortir au cinéma… Il aimait beaucoup passer du temps avec Wyatt en fait. Carrément, on va se la coller grave mon pote !, répondit Wyatt en riant lui aussi… Porter regardait désormais son ami avec surprise. Tu sais que ce genre d’expression c’est un peu dépassé n’est-ce pas?, dit-il, prenant un ai grave. C’était ça. Ils savaient tous deux que dire certaines choses ne froissaient pas l’autre. Non. Heureusement d’ailleurs. Cela ferait bien longtemps qu’ils auraient arrêté de se parler dans le cas contraire. C’était la vérité qui primait. De plus, souvent, voire la plupart du temps, ce que l’un disait à l’autre, et ce que l’autre répondait au premier était bien souvent pris à la rigolade. Ils étaient comme ça. La plupart du temps ils se retrouvaient pour faire les quatre cents coups, pour s’amuser et pour rigoler. Ils n’étaient jamais vraiment très sérieux. C’était plaisant. Même au travail, alors qu’ils travaillaient ensemble depuis un bon moment ensemble, ils prenaient souvent tout à la rigolade… Ca avait d’ailleurs le don d’énerver certains clients et d’autres collègues. Mais ils étaient comme ça. Ils n’aimaient pas se prendre au sérieux. Se prendre au sérieux. Voilà qui manquait parfois. Mais bien souvent c’était bien plus amusant de ne rien prendre au sérieux. Et il n’était pas du tempérament de Porter, ni de celui de Wyatt de se prendre la tête avec des détails ou encore de prendre un air grave quand la situation l’exigeait. Ils savaient tous deux que l’autre rigolait, ou au moins n’était pas totalement sérieux.

Après que Wyatt se soit installé dans la voiture, ait mis sa ceinture - question de sécurité… - Porter mis le contact et descendit l’allée. Le voyage fut très rapide. La salle des fêtes, où la soirée était organisée, n’était qu’à quelques rues de la maison de Wyatt et en un peu plus de cinq minutes ils arrivaient déjà devant la salle, déjà bondée à ce qu’on pouvait entendre de la voiture aux fenêtres ouvertes. Pendant le trajet Wyatt et Porter étaient restés silencieux. Quand, enfin, Porter trouvait une place pour se garer, Wyatt détacha sa ceinture puis dit d’un ton presque paniqué Y’en a du monde bordel de crotte. C’était bien Wyatt ça, y’avait aucun doute. Toujours à paniquer pour un rien. T’inquiètes pas va. Il ne doit pas y avoir tant de monde que ça., avait dit Porter, après quelques secondes de silence. Ils sortirent à l’unisson de la voiture puis se dirigèrent vers la porte de la salle, où attendaient des gens pour rentrer. La distribution des tracts avait bien marché visiblement.

Quand ils furent entrés, ils purent constater en effet que la salle des fêtes, où ils avaient habitude de venir pour des fêtes et autres anniversaires, était bondée. Porter fit signe à Wyatt de venir avec lui, direction le bar bien évidemment. Un serveur était là, en train de servir les gens. C’était assez drôle de voir quelqu’un faire son propre boulot. Il se débrouillait pas trop mal d’ailleurs. Même si Porter et Wyatt auraient volontiers conclut qu’eux-mêmes étaient bien plus doués. C’était aussi une manière de voir comment se débrouillait le barmaid que d’aller chercher des boissons. Il restait deux sièges au bar; l’un à côté de l’autre. Wyatt sur ses talons, Porter s’assit sur le siège à droite, forçant son meilleur ami à prendre celui de gauche. Il s’installèrent, puis Wyatt reprit. On commence molo hein, parce que tu sais à qu'elle point je ne tiens pas l'alcool et surtout à qu'elle vitesse ça me monte au cerveau, je veux pas faire Tarzan la banane alors qu'on vient juste de se ramener la poire. Ce n’était pas l’envie qui le démangeait. Il avait vu plus de fois le corps de son meilleur ami dénudé, plus de fois qu’il n’oserait l’avouer. Bien sûr il n’en avait pas fait un partenaire sexuel. Quelle idée. Non. C’était bien trop immonde Il n’aurait jamais pu. Jamais. C’était une idée qui ne lui aurait jamais traversé l’esprit. Mais quand Wyatt était bourré, il faisait… disons des trucs pas très catholiques, ni conventionnels d’ailleurs. Souvent il se retrouvait dans la boue, ou alors à poil dans le canapé de Porter sans explication de la veille. A vrai dire, heureusement qu’il n’avait pas d’expériences vraiment poussées avec l’alcool. Sinon, Porter n’imaginait pas les dégâts que ça causerait. Ceci dit, les frasques de Wyatt, même très peu nombreuses, lui avaient valu un surnom débile au lycée. Tarzan la carotte. Ca faisait rire la plupart des gens. Pour sa part, Porter avait trouvé ça drôle une fois… mais ça n’avait pas duré. Il avait lui-même certains surnoms tels que ‘Porter la sexe machine…’ et jamais il n’en parlait, n’aimant pas ce genre de choses. Il détestait ce genre d’étiquettes, de surnoms. Les surnoms valaient, d’une pour les amis, de deux quand on était sobre. S’en servir contre les gens, à leur pire période, n’était pas fair-play et avait le don d’agacer Porter au plus haut point. C’était bien pour ça que les seules personnes à avoir vu Porter au pire de ses jours étaient Wyatt et Evan. Les autres n’avaient eu que vent de ses frasques dans des fêtes - ou au bar, pour le cas d’Evan - et ne saurait jamais les détails puisque Porter avait fait jurer à Wyatt et Evan de ne jamais parler de quoi que ce soit aux autres. Il n’aimait pas se voir en état vraiment complètement bourré. Souvent, lors des fêtes d’ailleurs il devenait assez incontrôlable et c’était assez super étrange de rester avec lui. Alors quelques personnes suffisaient à le calmer mais il était assez difficile de faire face. Et le lendemain bien évidemment, il était difficile de faire face à la réalité. Souvent la mémoire était brouillée. Souvent il ne savait plus ce qu’il s’était passé. Le pire c’était que souvent un homme ou une femme se retrouvait dans son lit, son canapé, par terre, tout nu ou à peu près habillé. Et après un bon café, un thé, ou encore l’alcool de la veille - pour cuver, rien de mieux - les souvenirs revenaient par bribes. T’inquiètes pas. Commençons avec une simple bière., avait-il répondu. C’est pas trop fort une bière non?, continuait-il. Pas le temps de répondre en fait. Il n’avait même pas prononcé ces mots, qu’il demandait déjà deux bières au barman, de quoi commencer en douceur. La bière ne lui faisait rien à lui en réalité. Rien. C’était comme de l’eau. Ou de la limonade. C’était comme ça. Les seuls alcools à pouvoir le faire changer étaient des alcools à base de vodka en fait. C’était là une bizarrerie. C’était vrai pourtant. Les autres alcools, aussi forts soient-ils, n’avaient aucune portée sur sa personnalité et ne lui faisaient absolument rien. Rien. C‘était assez drôle en fait. Quoique troublant. Troublant de ne devoir commander que de la vodka quand il voulait passer une soirée sans penser à qui que ce soit. Pourtant il avait essayé chaque alcool, chaque cocktail aussi, qu’il connaissait mais rien n’y faisait. Seule la vodka avait un pouvoir destructeur. Mais quand il buvait un verre.. Il avait du mal à s’arrêter. Il n’était pas non plus dépendant bien évidemment. Mais quand il buvait une vodka, ça allait. Mais s’il en buvait entre trois et cinq, plus rien n’allait. Il devenait Hulk… en dix ou vingt fois pire… C’était assez troublant à vrai dire. Pour Porter mais encore plus pour ceux qui se trouvaient sa compagnie. Ainsi, même si ses occasions auraient pu être bien plus nombreuses, il commandait très peu de vodka, ou alors qu’en compagnie de Wyatt ou Evan. Les autres ne sauraient donc jamais de quoi il en retournait. Et c’était mieux comme ça à vrai dire.

Je retire ce que j’ai dis. C’est bondé., reprit Porter, avec un sourire, après avoir regardé, en se retournant, la salle. C‘était presque affolant. Presque. Il était habitué aux fêtes bien évidemment. Mais de petites fêtes. Pas d‘aussi grandes. Le jeune homme avait bien réussi son pari. La distribution de tract avait véritablement fait effet boule de neige, visiblement. La salle des fêtes était en fait l‘endroit rêvé pour ce genre de soirée. L’endroit était assez grand pour qu‘un grand monde puisse rentrer. L’endroit était d‘ailleurs décoré assez sobrement, avec de vagues décorations sur les murs, des tables un peu partout, et une piste de danse, ainsi qu‘un DJ. La musique jouée était assez entraînante, bien que Porter aurait préféré une version rock de la chose. Mais il était vrai que mettre every you, every me de Placebo aurait pu pousser les gens à partir… Il fallait dire que la plupart étaient certainement là pour danser… et pas pour s‘asseoir au bar, comme Porter et Wyatt le faisaient présentement. D’ailleurs Porter et Wyatt faisaient un peu tâche autour de ces gens. Certains étaient plus mal habillés qu’eux bien évidemment. Mais la plupart étaient mieux coiffés et portaient des vêtements, qui, selon Porter, ne valaient pas d’être portés à une fête. Qui porterait un blaser à une fête? Pas une fête où la danse était de mise en tout cas. A un mariage, d’accord. Et encore. Porter tourna la tête. Le barman arrivait enfin avec les deux boissons. Porter pris la sienne, la leva puis dit ‘A quoi pourrions nous porter un toast? A notre amitié? Ou alors à la magnifique soirée qui se profile? Oh puis merde. A la tienne.’ C‘était un truc sacré pour lui. Souvent il portait un toast avant de voire un verre d‘alcool. Et dans ses pires heures il portait des toasts à tout et n‘importe quoi. Il avança son verre vers celui de Wyatt et on entendit un petit ‘tchin’ significatif.

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Wyatt-Elijah E. Barckley

Wyatt-Elijah E. Barckley

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MessageSujet: Re: w/ WYATT Ҩ #1nite.   w/ WYATT Ҩ #1nite. EmptyDim 31 Juil - 10:38

L'amitié entre moi et Porter était spécial, est spécial et sera toujours spécial, parce que généralement de ce que j'ai pu comprendre au début de notre relation, il ne s'attache pas vraiment aux personne aussi facilement. Pas aussi facilement que moi, j'avais toujours cette vieille habitude d'être un peu trop aimable et de ce fait lorsque je passais pas mal de temps avec une personne, je m'attachais comme un humain s'attachait à un chat. Il faut dire aussi qu'ensemble on a toujours formé un beau duo, opposé certes mais pour faire des bêtises on ne vaux pas mieux l'un que l'autre. Les fameux quatre cent coups on les avait fait ensemble et je m'en souviendrais jusqu'à la fin de mes jours vous pouvez me croire. Parfois il ne suffit pas de se ressembler pour être ami, non parfois il suffit juste de bien s'entendre, de se trouver des points en commun au fil du temps et le tour est joué. C'est vrai qu'à la base tout nous éloigne, moi je restais le tiers de mon temps à la maison, contrairement à lui qui sortait souvent, j'étais accroc à mon ordinateurs, mes jeux vidéos, la télévision ainsi que toutes ces chaines stupides aux émissions plus stupides des uns des autres, lui préférait de loin lire un bon livre ou regarder des émissions plus ou moins culturelle. Nous étions différent mais c'était mieux comme ça. Je peux le dire, le crier même haut et fort, Porter est mon meilleur ami et il fait partit de mes plus belles rencontres, ainsi que des mes plus longues amitié. Nous nous fréquentons toujours, peut-être un poil de moins qu'avant mais on se voyait régulièrement. On bosse ensemble quasiment tous les jours , on sort ensemble je veux dire en soirée de temps à autre et puis je pense que ça suffit pour conserver notre amitié intact sans qu'elle ne fasse partit du « on oublie pas, mais on vit avec ». Je n'étais pas pour ce genre de phrase, quand t'est lié à quelqu'un tu garde contact avec et puis c'est tout, même moi qui sort peu j'arrivais à garder mes quelques amis. Ce soir on passait la soirée ensemble et il était gentiment venu me chercher à la maison. « Prêt pour une bonne cuite? » « Carrément, on va se la coller grave mon pote ! » « Tu sais que ce genre d'expression est un peu dépassé n'est-ce pas? » «  Hum.. Ouais c'est pas faux. Je suis prêt la cuite du siècle alors.  »  Dit-je d'un air détendu et moins excité. Pour ce qui était question de la franchise, on ne se faisait pas prier pour dire à l'autre ce que l'on pense. Certains n'accepte pas que l'on leur dise la vérité en face et par derrière c'est genre sur leur réseau sociale favoris c'est un truc du genre ça : " c'est qu'une bande de faux cul, ils parlent tous dans mon dos mais ils ont qu'à le me dire en face ! Moi je suis une vrai, vive les vrais, c'est les meilleurs et les faux qu'ils aillent se pendre. " Ki-koo-lol. Lorsque je voulais savoir quelque chose sur mon physique du genre " je suis un beau goss ? " je savais que Porter serait là pour me dire " T'a fumer ou quoi ? ". Je savais que la vérité sortirais toujours de la bouche de Porter et qu'il n'était pas comme tous ces gens actuellement qui te réponde une phrase bateau pour qu'après tu te sente sois disant mieux. C'était la société d'aujourd'hui, triste société remplis de mensonge, comme le pseudo attentat des tours jumelle. On est pas des abrutis non plus. En seulement quelques minutes nous étions arrivé à la fameuse fête, a peine nous étions arrivé que je paniquais comme un bébé. Toutes ces personnes qu'il y avait je ne pu m'empêcher de dire quelque chose, c'était plus fort que moi il fallait que je dise quelque chose. « T’inquiètes pas va. Il ne doit pas y avoir tant de monde que ça .» je lui fit un sourire crispé qui voulait en dire long. C'était gentil de me rassurer mais ce soir j'allais être agoraphobe, ce qui est étonnant d'ailleurs que je ne le sois pas déjà. C'est vrai je passe ma vie dans ma chambre et dans mon salon, je côtoie au maximum cinq personnes par jour. C'était un miracle. Je pense que c'est parce que j'aime bien faire de nouvelles rencontre, au bar par exemple j'avais mes clients et disons que j'étais sociable. Je me serais surement tiré une balle dans la tête si maman m'avais fait no life et non geek, ce que j'étais. Voyez-vous il y avait une différence malgré que mon bébé soit ordinateur, ma femme ma console de jeu vidéo, je sortais en partie grâce à ma soeur et Porter, je veux dire j'ai une vie à l'extérieur de mon monde et de ma bulle virtuelle. Ce qu'un no life n'a pas, lui sa vie c'est les gens qu'il côtoie sur les stupides chat box des jeux en ligne. Lorsque nous sommes entré à l'intérieur de la salle des fêtes Porter a vite déchanté, je veux dire par rapport à sa réaction un peu trop légère de tout à l'heure. Je pense qu'il y avait bien trop de personne pour une si petite salle, elle était grande en temps normal mais là c'était l'anarchie. Ce début de fête était surprenant et je suis sur qu'il y en avait eu des pire qui se sont déroulés ici. Je suivis Porter en direction du bar, c'était notre lieu après tout on y passait une bonne partie de notre vie, même si moi ce n'étais pas pour consommer mais pour servir contrairement à Porter qui faisait les deux. En arrivant à destination après avoir écrasé une dizaine de pieds, s'être fait bousculé de par tous les côté comme si nous étions invisible, deux sièges se présentaient devant nous. Porter partit s'assoir le premier sur celui de droite, personnellement je n'avais pas envie de m'assoir mais après quelques longues secondes où monsieur tenait à ce que je le rejoindre, je fis un effort surhumain et posa mes fesses sur celui de gauche. Ce soir allait être un grand soir car les cuites c'est pas ce que je préfère prendre, il y avait tout un tas de chose que je préférais faire à la place. N'étant donc pas un habitué, je lui est fait part de mon envie de commencer en douceur vis à vis de mes anecdotes avec l'alcool où il était également présent. Tarzan la carotte était surement le souvenir qui m'avais le plus marqué. A chaque fois que je décidais de boire un peu trop, l'alcool me le rendais bien ne me faisait faire des choses que je ne ferais pas en temps normal. C'était comme si j'avais une double personnalité qui ne demandais qu'à sortir de mon corps, ce qui n'étais pas facile à vivre car je me demandais souvent le lendemain matin si je n'étais pas schizophrène. J'avais même fait ma première fois, dont personne n'est au courant lors d'une de mes rares cuites au lycée. C'est certainement pour ça que je ne buvais qu'occasionnellement, parce que me retrouver à poil dans le canapé de Porter n'était pas désagréable certes mais pour ce qui était de la dignité ça en mettais un coup. « T’inquiètes pas. Commençons avec une simple bière. […] C’est pas trop fort une bière non? » Je n'eus pas le temps de répondre qu'il avait commandé nos consommations. Non une bière ce n'était pas trop fort, heureusement pour mon matricule sinon je me remettrais vraiment en question. En faite tant qu'on ne commençais pas avec de la vodka, l'alcool le plus traitre qui soit, de la Tequila pur ou encore du Whisky, j'étais le plus heureux de hommes. Si me souviens bien ma première cuite était faite à base de vodka sans diluant, au bout du troisième verre j'étais déjà au sol. Au début on se dit que ça ne peut pas être si fort que ça, que de toute manière je tiens l'alcool, je suis un dur ! En faite pas du tout avant même que tu puisse te souvenir de tout cela, t'est déjà en train de déshabiller et te servir de tes fringues comme serpillère. Je l'avoue, c'est du vécu et puis ? J'étais certains qu'il y avait eu pire que moi, youtube était remplis de perles. C'était un moyen comme un autre de me rassurer que de regarder les chouilles des autres. « Je retire ce que j’ai dis. C’est bondé. » Je jeta un rapide coup d'œil à la salle derrière moi puis pris la parole à mon tour. « Il y a encore plus de monde que dans toutes les fêtes organisé dans cette salle réuni. […] Le mec s'est pas loupé avec ses tracts hideux. » C'est vrai que c'était impression qu'avec des tract aussi peu soigné autant de personnes aient été attiré par cette soirée qui était devenue exceptionnel voir même incroyable. La salle était décoré simplement, le D.J balançait du bon son, on n'allait certainement pas manquer d'alcool et je pense que c'est tout ce qui suffisait pour passer une soirée réussit. La personne qui organisait cette fête pouvait être fière d'elle et ça se trouve décuvait déjà aux toilettes. C'était souvent comme ça, celui qui organisait était toujours le plus bourré de tous ses invités. Nos bières étaient arrivé, comme à son habitude Porter voulait que l'on se fasse un toast. Il était incorrigible avec ça mais je ne pouvais pas lui en vouloir, parce que moi aussi j'aimais bien trinquer. En faite c'était lui qui m'avais initié à ses petites habitudes de beuverie, même si on avait pas besoin de trinquer pour que ce soit une beuverie. « A quoi pourrions nous porter un toast? A notre amitié? Ou alors à la magnifique soirée qui se profile? Oh puis merde. A la tienne. » «  A la tienne Étienne !  » Porter se mit à me regarder une nouvelle fois, le même regard que j'avais eu droit un peu plus tôt dans la soirée. «  Wow, Je suis motivé pour les expressions à deux balle ce soir.  » dit-je un peu avant d'ingurgiter une gorgé de ma bière. Alors que nous étions tranquillement de boire nos consommations, deux filles vinrent nous rejoindre, apparemment elles avaient envie de s'amuser. A première vue elles étaient plutôt bien foutu, genre comme les poupées gonflables mais en plus jolie et surtout plus réelles. Sans qu'on s'y attendent elles sortirent des bouteilles de derrières leurs dos et elles nous versèrent dans la bouche une sorte de cocktail bien corsé avant de nous entrainer sur la piste de danse. Bon dieu, la danse était la chose que je craignais le plus en soirée. Même les canards savaient mieux danser que moi c'était pour dire à qu'elle point j'étais un piètre danseur. De plus, elle était dingue d'essayer de me faire danser après ce qu'elle m'avait fait avaler. On se croirait dans une soirée spéciale spring ou summer break. La fille qui dansais avec moi était du genre 'sauvage' elle se frottait à moi comme un chat se frottait contre le sol pour se gratter le dos. Je sais, pas terrible la comparaison mais qu'es-ce qu'elle était 'vulgaire' en son genre c'est limite si elle me faisait pas une lap dance devant tout le monde. Porter en avait de la chance ce veinard, ça avait l'air plus détendu de son côté. J'essayais de m'échapper de la refiler au premier venu mais c'était pire que de la super glue, elle préméditait chacun de mes gestes. Je tentais de faire signe à Porter pour qu'il me vienne en aide mais rien à faire il avait l'air sous le charme de sa prétendante. Je devais me résigner à danser avec l'autre folle qui n'arrêtais, en plus de danser de me verser son mélange dans la bouche. C'est vrai que je pourrais très bien tourner la tête, lui faire comprendre que je n'en voulais pas, mais qu'es-ce qu'il était bon ce cocktail, je n'en connaissais pas consistance et c'est ce qui d'ailleurs m'intriguais, je n'arrivais pas à savoir ce qu'il y avait dedans mais en tout cas c'était un délice. Ma tête commençais un peu à tourner mais je luttais pour ne pas être déjà sous l'emprise de ce fichu mélange. Au bout d'un quinzaine de minutes, c'était foutu. Je dansais avec cette inconnue, mon corps bougeait dans tous les sens ce qui n'étais pas pour déplaire à la jeune femme. Puis j'entre aperçu Porter au bar toujours accompagné de l'autre blondinette, je pris avec moi la 'Shakira brune endiablé de sous marque' puis le rejoignit. «  Qu'elle folle soirée !  » Lorsque je prononça le mot folle, je dirigea discrètement et rapidement mon regard sur ma partenaire. «  Et si on jouait à Cap ou pas Cap !  » la blondie était joueuse, ce qui n'étais pas mon cas. «  Ça sera sans moi les amis.  » S'il y avait bien un jeu que je n'approuvais pas en soirée c'était bien ce jeu, parce qu'une fois que t'est embarqué dedans impossible de t'en défaire. C'était comme une mission tu te devais d'accepter n'importe qu'elle défit débile afin de prouver que tu étais le plus fort, le monsieur 'cap ou pas cap'. Évidement Porter adorait ce jeu, ce qui était foutu d'avance pour ma poire.

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Porter P. Starks
PORTERles prolifiques vilenies de dame nature vont pullulant sur lui.
Porter P. Starks

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à ne pas oublier.
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MessageSujet: Re: w/ WYATT Ҩ #1nite.   w/ WYATT Ҩ #1nite. EmptyLun 1 Aoû - 2:17


WYATT&PORTER
Cette amitié durait. Depuis des années. Et pourtant Porter auraient cru qu’il connaissait Wyatt depuis tout gosse. Ils avaient tellement partagé. Les quatre cent coups ensemble, le bal du lycée, le diplôme, les fêtes avant la fac… Tant de bon souvenirs. C’était peut-être, avec certains autres souvenirs que Porter se gardait à lui seul, les meilleurs souvenirs que le barman avait avec lui. D’ailleurs les seules photos qu’il avait étaient des photos où Wyatt apparaissait les trois quarts du temps. Il aimait passer du temps avec Wyatt. Ce qui était rassurant c’est que lui, Wyatt, ne jouait pas. Il lui disait la vérité dès qu’il devait le faire. Il ne jouait pas un jeu de savoir s’il serait le mieux vu par Porter s’il lui mentait. C’est ça qui les avait rapproché. Il n’y avait pas d’artifices. Ils se parlaient sans avoir peur de la réaction de l’autre. C’est tout simplement le seul, l’unique personne à qui il aurait pu confier ses plus noirs secrets. Ceci dit, il résidait tout de même une part de mystère de sa part. En effet, Porter n’avait jamais parlé à Wyatt de sa ‘fugue’ du domicile familial. Il avait prétexté vouloir prendre son indépendance. C’était bien la seule chose qui n’avait pas été dévoilée. Porter ne voulait pas que Wyatt se soit inquiété le moins du monde. Il savait que Wyatt n’était pas du genre à s’inquiéter, mais il préférait ne pas prendre de risque. Ils étaient comme ça tous deux. Mais Porter était sûr que Wyatt avait aussi ses parts d’ombre. Et il l’acceptait. Comment faire la leçon à Wyatt alors que lui-même n’avait jamais été totalement franche? Ca aurait été une belle blague que de lui en vouloir. Alors il ne lui dirait pas pourquoi il était parti de chez lui, comment son père était devenu le pire ennemi de sa vie, sa tristesse quand sa mère était décédée. Bien évidemment, pour ce qui concernait sa mère, Wyatt avait été l’un des premiers à se manifester. L’un des premiers, tout à fait. Lors de l’enterrement de madame Starks peu de gens avaient fait le déplacement, préférant envoyer une gerbe de fleur - qui, pour reprendre le nom du type de fabrication des fleurs, donnait tout bonnement la gerbe à Porter - ou alors faire faire une plaque pleine de mensonges du type ‘Ami regretté. Tu resteras dans nos cœurs.’ Une telle hypocrisie avait rendu Porter carrément fou de rage. Fou de rage oui. Totalement. Et Wyatt, ainsi que d’autres fidèles amis, sur qui Porter savait qu’il pourrait compter, avait été l’un des seuls à venir à l’enterrement. La seule fois où Porter avait pleuré. C’étai la seule fois où il avait pleuré. Sa tristesse était si grande. Il souffrait. Il croyait ne jamais pouvoir s’en relever. Le pire, c’était tout ces gens, ces soi-disant amis, qui n’étaient pas venus, alors que la mère de Porter avait toujours été aimable, gentille, parfois naïve au point de les aider. N’avaient-ils pas honte d’avoir profité de madame Starks pendant toutes ces années et au moment où la famille était brisée, ne faire qu’envoyer une stupide gerbe aux couleurs cramoisies. Oui c’était l’évènement le plus dur auquel Porter avait du faire face. Et Wyatt avait été là. Il avait été là. Là pour l’épauler. Ils avaient donc partagé presque tout. Porter serait d’ailleurs reconnaissant à Wyatt à jamais de lui avoir apporté son aide. Sans ça, la déchéance était inévitable. Wyatt avait été l’ami le plus fidèle, l’ami masculin du moins, que Porter n’avait jamais eu. Ils avaient tout partagé, les coups durs, les conneries. D’ailleurs, Porter considérait Wyatt plus qu’un ami, un frère. C’était une des rares personnes avec qui il s’était toujours entendu. Et leur amitié était bien plus que de l’amitié d’amis… C’était une amitié fraternelle. Une de ces amitiés sincère. Une amitié bien plus significative qu’aucune autre. Wyatt avait toujours été là pour Porter depuis leur rencontre et vice-versa. De plus, même après sa ‘fugue’ du domicile familial, Porter se retrouvait adorablement surpris que la famille de Wyatt l’accepte chez eux. La famille de Wyatt était juste la famille la plus aimable, la plus aimante, la plus sympathique qu’il n’avait jamais connu. Les parents étaient les plus adorables du monde - même si la mère de Porter arrivait tout de même en pôle position - et la sœur de Wyatt était adorable. Ils avaient été tout autant une famille de substitution que Wyatt était le frère que Porter n’avait jamais eu mais avait rêvé d’avoir. Ils étaient des frères. Et même si le sang n’était pas le même, ce n’était pas important. Porter porterait toujours dans son cœur cette flamme pour Wyatt et son authenticité. Une relation fraternelle. C’était l’une des seules relations qui durait sur le long terme pour Porter. Car il n’était pas, il faut l’avouer, du genre à avoir des amis sur le très long terme. A vrai dire Wyatt était l’un des seuls à parler à Porter depuis si longtemps sans que Porter n’ait décidé de couper les ponts.

Oui. Porter était comme ça. Il détestait passer des années avec les même gens. Mais Wyatt, tout comme certaines personnes chères à son cœur, était l’exception qui confirmait la règle. Et pourtant, au départ, personne n’aurait pu croire qu’ils iraient bien ensemble. La différence sociale n’était pas à prendre en compte, bien sûr, seuls les barbares prennent compte de ces différence idiotes. Mais au niveau du caractère, ce n’était pas vraiment des opposés, mais pas non plus les parfaits clones de l’autre. Personne, oh non personne, n’aurait pu croire, même à l’époque du lycée, alors que Porter était bien moins laxiste, que ces deux là, des années plus tard, seraient les meilleurs amis du monde, travailleraient ensemble et partageraient tout. Parlons du travail tiens. Porter avait été barman avant Wyatt. Et grâce à Porter, Wyatt avait pu trouver un job. Porter savait depuis de longs mois que son ami, sûrement par fainéantise… ou alors parce qu’il ne voulait pas travailler, n’avait pas trouvé de travail. Il avait alors été la main secourable de Wyatt. Après le soutien que Wyatt lui avait apporté dans la période la plus déchirante de sa vie, Porter pouvait bien rendre ce petit service à son crétin de meilleur ami. Il avait prévenu Wyatt que son patron cherchait un autre barman, pour pouvoir donner plus de congés aux autres. Il avait aussi prévenu Wyatt qu’il voulait que le rouquin obtienne le job. Il voulait passer plus de temps avec son meilleur ami. Car depuis que Porter avait arrêté ses études pour prendre ce job, les deux amis n’avaient que rarement l’occasion de se voir. Il aimait passer du temps avec ce crétin de rouquin. Crétin de rouquin. Un autre surnom affectif que Porter avait pu expérimenter au cours des années passés à faire les cons ensemble…

Je retire ce que j’ai dis. C’est bondé., avait-il dit, un sourire en coin. Oui la salle était bondée. C’était impressionnant à vrai dire à quel point cette salle était bondée. Certains étaient assis sur les fauteuils à côté des tables, d’autres au bar, puis il y avait ceux qui dansaient. Ils se déchainaient sur la dernière danse à la mode, ainsi que la musique en vogue. Pour sa part, Porter ne montrait de grand intérêt à la musique. Il se fichait pas mal de savoir quelle musique serait jouée. C’était souvent ça d’ailleurs. Il se fichait de la musique qui serait jouée puisqu’elle faisait partie des musiques qui bougeaient et forcément donnerait envie de se déchaîner. Enfin, Porter n’avait pas la folie de la danse ce soir. Il n’irait sur la piste que si on l’attirait là-bas. Il y a encore plus de monde que dans toutes les fêtes organisé dans cette salle réuni. […] Le mec s'est pas loupé avec ses tracts hideux. Le pire c’était que Wyatt avait raison. Il avait raison sur toute la ligne. Les tracts n’avaient pas été spécialement réussis en fait. Le concepteur ne devait pas être un as du graphisme… ni du dessins, à ce que Wyatt et Porter avaient compris. La couleur hideuse du tract (jaune canari. Une horreur.) ne donnait pas vraiment envie de venir à la fête… Porter se demandait donc à l’instant comment le jeune avait pu ramener autant de monde dans cette salle des fêtes. Mais peu lui importait. L’ambiance était chouette. C’était ce qui importait.
A quoi pourrions nous porter un toast? A notre amitié? Ou alors à la magnifique soirée qui se profile? Oh puis merde. A la tienne. Il avait prononcé ces mots comme ça… En fait, il ne savait pas vraiment quoi fêter… A la tienne Étienne !, répondu son ami, portant sa coupe pour qu’elle cogne celle de Porter… Porter ne put s’empêcher de regarder Wyatt avec des yeux ronds et un sourire gêné. Qu’est-ce qu’il pouvait dire comme conneries des fois. Il aimait Wyatt comme ça ceci dit. Il aimait que Wyatt ait toujours des réponses foireuses, des répliques tirées d’on-ne-sait-quelle-émission idiote de la télé, ou encore des expressions bidons du type de à la tienne Etienne. Il était le roi des expression pourries oui. Il l’avait toujours été à vrai dire. Ca avait toujours été le truc drôle de Wyatt. Sa pause humour était souvent pour sortir une blague foireuse ou alors une expression que personne n’utilisait plus tellement elle était apparue des années auparavant. Il avait toujours été comme ça Wyatt. Toujours à aimer les blagues. Et il était sûr que chaque blague foireuse ferait rire Porter comme jamais. C’était comme ça. Wyatt disait les conneries et Porter rigolait. Wow, Je suis motivé pour les expressions à deux balle ce soir., continuait-il. Il avait, une fois de plus, raison. Porter porta le verre à ses lèvres et but une gorgée du breuvage puis reposa le verre sur le comptoir. C’est pas que ce soir. J’t’assures.

[…]

Ils étaient là, tranquillement en train de parler de tout et de rien. Vraiment. Puis elles arrivèrent. Elles. Comment les qualifier… Disons qu’elles étaient bien en chair, une brune, une blonde (quel cliché, vraiment. Affligeant!). Elles se dirigeaient vers Porter et Wyatt. Quand elles furent arrivées devant les deux garçons, elles sortirent de leur dos deux bouteilles - une chacune. Elles furent immédiatement entreprenante. La blonde se dirigeait vers Porter. La bouteille ouverte, elle versait déjà quelques gouttes du délicat cocktail dans sa bouche. Le mélange était excellent et réveillèrent les sens de Porter au plus haut point. A peine la jeune fille avait-elle arrêté de verser le délicat nectar dans la bouche de Porter - qui avait quelques difficultés à avaler la boisson - qu’elle et son amie entrainaient déjà le rouquin et Porter sur la piste de danse. Porter n’était pas spécialement friand de danse, mais acceptait volontiers un corps-à-corps avec une fille torride quand l’occasion se présentait. Il n’était pas mauvais danseur non… Mais danser n’était pas quelque chose qu’il aimait. Ceci dit il faisait toujours un effort pour danser quand l’occasion se présentait de pouvoir trouver une perle rare à ajouter à sa collection. Quant à Wyatt, il ne savait que trop bien que la danse n’était vraiment pas son truc. Il détestait ça. Viscéralement. C’était peut-être l’une des choses les plus horribles sur cette terre pour lui. Mais il était comme Porter et acceptait un corps-à-corps s’il le fallait, même si cela lui demandait un gros effort.
Porter, après quelques minutes bouger, sur le rythme endiablé de la musique qui rythmait la cadence, s’arrêta et proposa à sa belle inconnue d’aller au bar, commander quelque chose. Il n’aimait pas vraiment la danse. Et rester plus de cinq à dix minutes à bouger lui était presque insupportable. Il préférait de loin rester au bar, commander quelque chose… Ceci dit, il ne fallait pas qu’il abuse ce soir. Il était le Sam de la soirée. Celui qui conduit, c’est celui qui ne boit pas. Il avait déjà dérogé à cette règle, quelques minutes auparavant. Mais la bière ne lui faisait rien. De plus, ils étaient à à peine dix minutes de la maison de Wyatt. Mais il se permettrait une petit distraction tout de même. ‘Tu veux quoi?’, demandait-il alors à sa nouvelle possible conquête. Après avoir commandé, Porter regardait en arrière, voir s’il apercevait Wyatt, qu’il avait abandonné avec sa déesse brune. Ils revenaient vers Porter et sa jolie blonde, discutant, à ce que Porter pouvait juger. Wyatt avait l’air de se plaire dans son rôle de nouveau séducteur. Il était tout de même assez mal à l’aise, tout comme Porter et on pouvait le remarquer à ses joues, totalement rosies par la chaleur mais aussi par le fait qu’il n’eu jamais été plus timide, supposément.
Quelle folle soirée !, avait-il commencé, quand lui et sa partenaire étaient arrivés à hauteur de Porter et la sienne. La phrase, dite comme ça en tout cas, signifiait bien des choses. Ca signifiait d’une part que Wyatt avait enfin trouvé chaussure à son pied. Il serait peut-être plus flexible après ça. Ceci dit, il restait toujours une chance qu’il redevienne lui-même. Qu’il se stoppe et qu’à la fin il rentre, ou demande à rentrer chez lui. Mais pour le moment il se trouvait assez bien, visiblement. L’alcool lui faisait sûrement tourner la tête.
Détournant les pensées de Porter de Wyatt, la jeune fille blonde, qui avait jeté son dévolu sur lui, proposait un jeu. Et si on jouait à Cap ou pas Cap ! Ce n’était certainement pas pour déplaire à Porter. Il aimait ce genre de jeux, qui pouvaient devenir tordus, vulgaires ou autres. Pas qu’il eut une quelconque attirance pour le vulgaire et les pratiques tordues mais c’était comme ça. Il aimait s’amuser pendant les fêtes et ce genre de jeux immatures étaient les choses qu’il adorait faire pendant ces même fêtes. Ça sera sans moi les amis. C’était à parier. Wyatt lui, au contraire, détestait ce genre de jeux débiles et immatures. Il ne savait pas beaucoup s’amuser en fait. Il préférait le raisonnable pendant les fêtes. Il préférait être celui qui ne boit pas. Celui qui reste là, sans boire, attablé au bar, sans jamais rien faire. C’était presque affligeant. Et surtout, Porter ne voulait pas laisser partir sa conquête du soir. Ca non. Il refusait qu’elle s’en aille. Il fallait qu’il résonne Wyatt. Veuillez nous excuser…, dit-il en prenant Wyatt par l’épaule. Ils s’éloignèrent tous deux. Il fallait qu’il le résonne. Il refusait de laisser partir la jolie blonde, dont il ne connaissait toujours pas le nom, à cause de son ami. Il fallait qu’il lui explique. Oui, voilà. Sans acharnement, qu’il lui explique. Qu’il lui explique qu’il refusait de laisser échapper le poisson maintenant que filet était installé. Qu’il refusait de laisser échapper la créature de rêve parce son ami ne souhaitait pas jouer aux jeux stupides et immatures. Ecoutes. Je t’adore Wyatt tu le sais bien. Mais on a une occasion en or là. Si tu ne le fais pas pour toi, fais-le pour moi, je t’en pries. Il avait un ton presque suppliant. Il ne souhaitait vraiment pas laisser échapper la créature de rêve. Il ne voulait pas rentrer bredouille de la soirée aussi. Et même s’il savait pertinemment que la nuit de folie… ne durerait qu’une nuit.

A l’instant même où il pendait à cette future soirée/nuit de rêve, le souvenir d’Evan lui revenait à l’esprit. Il ne pouvait s’empêcher de penser à Evan. A vrai dire leur dernière nuit ensemble remontait à quelques heures, c’est-à-dire la veille au soir. Les souvenirs étaient encore tous frais. Il sentait encore la peau brûlante d’Evan contre la sienne. Il sentait ces draps chauds enrober son corps. Et ces lèvres douces et voluptueuses caressant sa peau si chaude, hérissant chaque centimètre de sa peau. Il repensait à cette nuit. Et à celle d’avant. Et celles d’avant. Toutes ces nuits. Il ne savait vraiment pas pourquoi Evan lui revenait à l’esprit. Alors qu’Evan n’était même pas dans la salle des fêtes. Il devait chercher une autre distraction, puisse t-on appeler comme ça les amants d’Evan et de Porter, pour passer la nuit en belle compagnie. Pourquoi Evan venait-il interrompre ses pensées, à cet instant précis. Il fallait dire qu’il allait peut-être mettre la créature blonde dans son lit quelques heures plus tard. Il était temps d’évaluer ses chances de lui plaire. Et sur une échelle de un à dix, Evan était très bien placé. En pôle position même. Il repensait à cette première nuit. A lui, prenant le contrôle de la situation, souhaitant passer une soirée torride avec un bel apollon. Puis il se souvenait des autres soirées. Des autres soirées qu’il avait passé avec Evan. Ce jeune homme était de loin son meilleur amant. De loin… Les autres paraissaient mollassons à côté. Ils étaient tous ( et toutes même) moins expérimentés, plus romantiques (et Dieu sait à quel point Porter détestait le romantisme), moins doués. Il avait le temps de s’ennuyer plus d’une fois. Bien qu’il put avouer que certains étaient particulièrement bons (et certaines… comme Parker…) et doués.
Il repensait à Evan… A Parker. A toutes celles et tout ceux qui étaient passés dans son lit, ou sous d’autres draps mais en sa présence. Il fallait qu’il examine le fait que la jeune créature blonde pourrait le décevoir au plus haut point. Il pourrait être déçu oui. Totalement déçu. L’échec n’était pas dans ses mots favoris. Il détestait ce mot d’ailleurs. La seule fois où ce mot avait été employé… il avait du renoncer à l’université, à une licence de langues, comme il le souhaitait. L’échec ne lui était pas permis. Il ne souhaitait pas qu’il le soit. Il ne souhaitait pas se réveiller le lendemain, ou s’endormir ce soir même, et se dire qu’il avait fait tout ça pour rien. Pour rien. Il n’aimait pas penser que les filles et garçons qu’il pourrait emmener dans son lit puissent être mauvais, bas de gamme, de la camelote, de la marchandise volée. Il détestait se poser ce genre de questions. Et pourtant. C’était nécessaire. Il ne souhaitait pas revivre des massacres qu’il avait précédemment vécu, avec à la clé, une fille ennuyeuse, un mec horriblement peu doué… De toute manière, il savait que s’il n’était pas satisfait, il pourrait toujours changer de plan à la dernière minute. C’était bien ça la vie. Les imprévus étaient remplacés par des changements et certains changements amenaient les imprévus…
S’il te plait. Ne fait pas tout foirer. Je t’en pries., ajoutait-il à l’adresse de son meilleur ami. Et si elle ne te plaît pas… tu n’as qu’à la proposer à quelqu’un d’autre. C’était assez mesquin ce qu’il disait en réalité. Il proposait à son meilleur ami de faire de sa conquête… une espèce de poupée de contrebande, qu’on refile au premier venu si elle ne satisfait pas…

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Wyatt-Elijah E. Barckley

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underco' I love you

j'essaie de terminer ma réponse ce soir w/ WYATT Ҩ #1nite. 173490454
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