Kristopher & Jersey

Les jours passaient et se ressemblaient, la routine, c'était surement cela, aujourd'hui nous étions jeudi ce qui voulait dire, pas de cours... Mais boulot en revanche et oui il fallait bien apporté un peu d'argent pour payer le loyer et le quotidien du couple de fiancer. Mais ne travaillant que d'après-midi elle n'avait pas à se lever tôt, mais aujourd'hui elle avait prévu un déjeuner avec deux collègues, alors se levant sur les coups de 9 heures elle ne fit pas de bruit en se préparant, pour ne pas réveiller le jeune homme qui dormait dans la chambre voisine de la sienne. S'habillant d'un simple jean, bleu claire avec un haut des plus simple. Un tee-shirt bleu ciel avec marquer "TEAM" c'était le vêtement que devait porter à les employer du magasin de prête a porté, donc pas de fantaisies.Elle quitta l'appartement sur les coups de 10 heures 30, voulant passer réglé quelques soucis administratifs à l'université, qui était sur son chemin. Déjeunant avec ses collègues par la suite elle finit par prendre le travail à 13 heures 30. L'après-midi se présentait bien, le magasin était assez fréquenté pour un jeudi, conseillant ses clients, encaissant, faisant son travail elle était heureuse. Elle aimait ce contact avec les gens, pouvoir les aider, même si parfois ce n'était pas tout rose et que certains elle avait envie de les claquer plus que de les aider. Mais bon cela la changeait d'être là, piétinant dans cette immense surface, plutôt que d'être derrière un burreau dans une salle humide à écouter des gens qui se prenaient pour des virtuoses alors qu'il ne savait pas vraiment jouer. Elle ne jouait pas superbement bien, non, mais elle avait quelques bases que la moitié de sa classe de Musique n'avait pas.

Vers 15 heures elle prit 5 petites minutes de pause, histoire de se poser un peu sur une chaise en réserve, boire un coup d'eau aller aux toilettes enfin se prendre une pause quoi. C'est alors qu'elle regarda son précieux Blackberry, elle n'était en rien matérialiste, mais elle ne savait pourquoi, ce téléphone, c'était un objet précieux à ses petits yeux noisette. Elle y vit un message de Kris, le lisant rapidement Johanna esquissa un sourire tout en bouillonnant de l'intérieur. "Femme" elle avait horreur quand il l'appelait ainsi, mais c'était marrant... Car chacun savait comment faire enrager l'autre, avant c'était quotidien, méchant, et fait pour blesser aujourd'hui ses piques avaient pris un tournant humoristique, sympathique même. Comme un jeu idiot. Elle finissait à18 heure, donc le temps de passé au vidéo club, elle ne serais pas à l'appartement avant 20 heure. Reprenant le travail elle ne prit pas la peine de lui répondre, se contentant de faire se dont il lui avait demander.

Mais le dilemme devant le vidéoclub, quel film choisissait... Bonne question ?! Elle avait envie de le faire enrager, mais en même temps elle voulait passé une bonne soirée... Les films à l'eau de rose, elle les aimaient, évidemment, mais à petite dose, ce qu'elle préférait... Les Triller, style The Grudge, à bah tiens pourquoi pas... Elle l'avait déjà vu, mais elle aimait ce film. Puis ne sachant pas s'il l'avait déjà visionné, elle le prit. Mais réfléchissant un peu elle se dit que finalement elle allait prendre deux autres films, au moins il aura le choix et ne pourra pas se plaindre. Elle prit le film "Pearl Harbor", elle avait dû surement le voir, mais il y a longtemps, alors. Et puis elle choisit le film "Garfield" au moins elle avait choisi différents genres. Rentrant à la maison, elle trouva l'homme assit sur le canapé, elle sourira. Posant ses affaires dans sa chambre elle se passa de l'eau rapidement sur le visage avant d'enfin lui présenter les trois films qu'elle avait choisi.

« Choisit celui que tu veux, je fais chauffer une pizza au micro-ondes, la flemme de préparer quelque chose, à la mozza et tomate, cela te va, dit pas non, car c'ets trop tard de toute façon. Elle ets déjà entrain de chauffé... Je vais me changer je reviens, met la table dans la télé s'il te plaît. »

Le temps que la pizza surgeler soit chaude elle alla se mettre en pyjama, un simple débardeur blanc avec un caleçon style "garçon" beige. Aidant ensuite Kris à mettre la table basse du salon elle amena la pizza sur cette dernière. Se posant dans un gros soupir sur le canapé, elle tourna un visage légèrement fatigué mais ravit vers son fiancé.

« Tu as choisit quoi ? »

Kristopher & Jersey

Poser sur le divan, soudain elle se rappela ne pas l'avoir salué, malpolie de sa part, mais bon maintenant c'était trop tard. La fatigue lui avait joué des tours et elle devait encore passé pour une méchante aux yeux du beau brin. Tant pis, après tout il pensait ce qu'il voulait et puis elle avait bien tout fait pour qu'il pense cela par le passé en tout cas. Aujourd'hui elle s'en voulait, mais elle ne pouvait pas changer comme cela du jour au lendemain et sa haine, sa peur des hommes qu'elle avec reconduire en froideur, méchancetés envers Kris... Même si aujourd'hui elle voulait être à ses coter, elle avait encore au fond d'elle quelques traces de ses anciens sentiments. Alors qu'il répondit la bouche pleine de Pizza, elle aborda une moue dégoutée d'avoir entr'aperçoit sa bouche et ses bouts de pizza à moitié mâchées. Souriant sa réflexion, d'un geste elle le tapa, gentiment, lui disant qu'il n'était qu'un idiot. Secouant la tête comme exaspérer par ses bêtises, elle attendit que Kristopher mette le DVD pour prendre une part de la pizza et s'encastrer dans le fond du fauteuil. Elle connaissait le film pour ainsi dire par coeur, mais l’adorait littéralement, et ce qu'elle aimait avec The Grudge c'est que même l'ayant vu 10 fois elle trouve toujours quelques détails auxquels elle n'avait pas fait attention avant. Mais aussi car même e, le connaissant elle sursautait toujours... Et oui, elle n'y pouvait rien, d'ailleurs voilà qu'elle venait de faire un premier bon sur le canapé. Jersey tourna le visage, tira la langue à Kris, comme pour le narguer,s'amuser... Jersey était une grande gamine, une jeune femme qui avait grandi trop vite et c'est surement pourquoi elle avait parfois des attitudes enfantines. Mais c'était elle, c'était Jezzy, tout simplement.

Attrapant un autre bout de Pizza après avoir but une gorgée d'eau fraiche, elle se recala dans le confortable canapé. Finissant de mâcher, la fatigue la gagnant légèrement, en plus d'en avoir marre de cette position assise. Johanna doucement, comme au ralentit se laissa aller sur le coter, posant son doux visage contre l'épaule de l'homme à ses côtés. Sans lui jeter un regard, pliant ses longues jambes à demi nues, sur, prenant un peu plus de place. Finalement au bout de quelques minutes, elle se laissa aller, laissant son lourd visage se poser sur les genoux de Topher, un instant elle hésita, mais finalement, elle se posa contre son jean. N'osant bouger, les minutes s'écoulaient, puis finalement un tel sursaut après Johanna tourna le visage vers celui de son fiancé, croisant son regard elle rougit légèrement. mais heureusement que la pénombre de la pièce, cachait un peu cela. Un sourire involontaire sur les joues elle finit par lui demander :

« Cela te dérange pas . Mais je suis un peu fatigué et puis j'étais déjà debout toute la journée, et puis assise, enfin j'en avais marre. Mais si tu préfères, je peux me poser sur le fauteuil... »

Intérieurement Jersey priait pour qu'il ne lui dise pas de partir. Car contre lui elle était si bien, un peu de chaleurs humaines, en plus de du par de l'homme qui fait battre vôtre cœur, c'est finalement tellement agréable. On n'en viendrait presque à ne plus s'en passé...

Kristopher & Jersey

Poser là délicatement, n'osant presque pas le toucher réellement, elle attendait sa réponse, il acceptait. Mais posait une condition, quelques secondes s'écoulait avant qu'il ne lui apprenne. Jersey se demandait bien qu'est-ce qu'il aille encore trouver... Elle s'attendait à tout : « ok, mais tu fais le ménage pendant deux mois... » Où encore « Oui mais alors ce weekend tu dégages, j'ai de la compagnie... » Ce genre de chose, mais non. À sa grande surprise, il voulait simplement lui caresser les cheveux. Elle souria à cette pensé, amusé elle s'avouerait déjà les doigts de l'homme dans sa crinière brune. Imaginant déjà le contact de ses doigts contre elle...Kota n'avait jamais vraiment eu l’occasion de connaitre de telle sensation, il était son premier petit copain en quelques sortes. Elle n'avait fréquenté qu'un garçon avec lui, un ami, avec qui elle avait échangé un simple baiser, si simple, par le passé, mais aujourd'hui c'était bien loin. Sans rien dire elle accepta sa demande, tournant de nouveau le visage vers le film, que ses yeux regardaient oui, mais son esprit était déjà bien ailleurs. Elle le laissa faire un moment, fermant les yeux à l'adorable sensation qui la traversait à présent, c'était doux, subtil, presque comme si une plume lui caresse la peau. Frissonnant au passage des doigts de l'homme dans ses cheveux, elle s'en voulut voulu un instant de ressentir de telles choses. Ce n'était pas normal, elle le détestait, enfin c'était ce qu'elle c'était persuadé depuis trois ans. Mais aujourd'hui elle devait bien se rendre à l'évidence, elle était amoureuse. Et cela la rongeait. Car après tout ce qui c'était passé, après tous ses sales caprices de gamines riche et égoïste, il devait la haïr.

Se tournant encore une fois Dakota, le regarda, détaillant chaque trait de son visage, comme pour imprimer à jamais dans son esprit. De peur de ne plus jamais le revoir, elle ne savait pas, mais elle voulait prendre ce temps. Ce temps de le voir comme il était, de voir ses imperfections si peu nombreuses, de les aimer. La fatigue pouvait se lire en son regard, mais elle ne voulait pas partir, Dako ne voulait pas se lever, le quitter,pas maintenant que son parfum venait de l'envahir, venait du transporté dans un monde plus merveilleux encore. Hésitante elle leva une main vers son visage angélique, y laissant sa main s'y déposa délicatement tel un pétale de fleure. Fermant les yeux une fraction de seconde alors que leur peau était en contact, elle esquissa de nouveau un sourire incontrôlé. Laissant trainer sa main sur sa joue, du pouce elle le lui caressa, comme un petit geste tendre, comme une enfant qui ne savait comme lui rendre la tendresse qu'elle avait au fond d'elle. Se tournant de nouveau vers le film qui était à présent à sa moitié, elle embarqua une de ses mains, ainsi l'homme avait un bras posé sur elle, comme s'il essaye de la retenir de tomber du canapé. Main dans la main, serra la sienne doucement, cherchant à jouer avec ses doigts, ne savant pas trop quoi faire d'autre. Elle se dit alors que c'était peut-être le moment de lui dire, e lui avouer, ou du moins de s'excuser, pour ses trois ans de calvaire qu'elle lui a fait vivre. Oui s'excuser en un premier tant cela serait déjà bien. Sans bouger, le regard fixe sur l'écran de télé, serra un peu plus fort sa main, elle engagea alors la conversation :

« Kris, je voulais m'excuser... J'ai été de plus désagréable avec toi. Aujourd'hui je l'en veux. Vraiment... Tu as connu un par de moi que je ne connaissais même pas, et elle m'horrifie me dégoute. Je crois que j'ai eu mes raisons d'agir ainsi, mon passé, ma vie avant toi, n'a pas été tout rose... Et je crois que j'ai déversé ma colère sur toi. Je m'en veux tellement, je sais que tu dois à présent me détester. Mais j'aimerais que l'on reparte de zéro. Qu'on apprenne de nouveau à se connaitre... Je te demande sincèrement pardon. »

Kristopher & Jersey

Les mots de l'homme étaient si réconfortants, certes ils n'avaient pas choisi d'être fiancés, mais oui elle s'en voulait d'avoir agi de la sorte. Car même si chacun avait eu sa façon d’agir, elle avait été une plus méchante, égoïste et ce n'était pas elle, ce n'était pas Jersey Dakota Lewis, la petite fille sage, parfaite comme ses parents souvent se vantaient de dire. Souriant à ses propos elle ne peut s’empêcher de pensée qu'elle était tombé sur un mec bien, aujourd'hui, et seulement aujourd'hui elle s'en renaît compte, malheureusement. Les yeux semi-clos, son regard sur lui, elle souriait. Son cœur battait plus fort à présent, devant ce nouvel avenir qui s'annonçait, pour elle, pour lui, pour eux... Son cœur fit d'ailleurs un bon énorme dans sa cage de chaire alors qu'il prononçait ses derniers mots, elle n'en revenait pas, ses yeux noisette s'embrumaient d'eau. Des larmes de joie elle montante, mais elle les ravala, se pinçant la lèvre inférieure, alors que son sourire s'élargit. Ses lèvres sur sa peau douce, ses frissons qui la piquaient, c'était nouveau mais tant agréable. Les yeux clos alors qu'il éloigna finalement son visage, craignant surement la réaction de la blonde. Elle les rouvrit, lentement, détaillant son visage angélique, fixant l'écran. Se tournant de nouveau ver la télé, elle serra un peu plus la main de Kristopher entre ses doigts, comme de peur qu'il s'échappe, comme pour lui prouver son affection. Finalement elle releva son corps, laissant son visage se reposer contre son épaule, lui lançant un simple regard, celui-ci n'était plus amical, non, on pouvait y voir des millions d'étoiles y exploser, comme dons un ciel noir sans nuages. À présent contre son épaule musclée, confortable, elle se sentait bien, se laissant délicatement bercer par son souffle qui faisait bouger son corps si finement. Jersey sombrait doucement dans les bras de Morphée, comme entre deux mondes elle puisse sentir chacun de ses gestes, entendre chaque bruit, mais ses grands yeux bruns clos et son esprit eut été déjà dans un autre monde.

De longues minutes s'écoulaient alors qu'elle, la petite brune d'1m60, rêvassait contre son fiancé. re-ouvrant les yeux sur les 10 dernières minutes du film, ce passage qu'elle n'aimait pas, enfin qui avait le dont de lui faire peur. Quand l'héroïne commence à comprendre le fin mot de l'histoire et à revivre tout le calvaire.Dakota s'éloigna du jeune brun, un sourire aux lèvres, ramassant les couverts vides elle les amena à la cuisine ouverte sur le salon, les lava rapidement, avant de revenir vers l'homme. Elle se rassit auprès de lui, sur les dernières images du film d'horreur, se penchant alors au plus près de lui, au creux de l'oreille elle lui dit :

« Je vais me coucher, j'ai eut une grosse journée, désoler, je suis vraiment fatigué. Bonne nuit, ne fait pas trop de mauvais rêve. »

Se laissant à lui déposer un baiser sur la joue, tend, doux, hésitant, comme elle. Jezzy se releva, lui adressant un dernier sourire timide, elle se dirigea vers sa chambre. Le cœur déchirer de le laisser, mais la fatigue étant trop forte elle devait ce couché, pour ne pas dormir en cours le lendemain. Malgré ses airs de petite princesse, pimbêche, la jeune femme était une jeune fille très sérieuse, qui prenait la vie sérieusement, bien entendue elle savait s'amuser, mais savait mettre des limites à tout. Là son corps n'en pouvait plus, alors elle partait contre son cœur se couché, seule dans sa chambre, trop vide sans lui à présent. Fermant la porte derrière elle, elle se laissa couler contre, un grand sourire au bout de ses lèvres rosées. *quelle soirée*. Posé contre la moquette bleue claire, ses yeux river sur ses draps crème, marrons et beiges, dans un dernier effort elle se leva ouvrit le lit se glissa à l'intérieur. Fermant les yeux, elle repensa à cette soirée, à tout ce qui s'était passé, un sourire accroché aux lèvres, elle commençait à s'endormir...

Kristopher & Jersey

À présent abandonner aux bras de Morphée, la petite brune dormait des plus paisiblement, les yeux clos, en fœtus, serrant au plus fort d'elle sa peluche de la tortue de Nemo, sur le bord droit du lit. Un vrai petit ange au pays des rêves. Les heures avaient à présenter défiler, minuit était déjà passé... Mais les trait de son si doux visage se crispa soudainement. Un mauvais rêve, le merveilleux pays des rêves venait de prendre un tournant des plus glauques et dramatique. Comme bien souvent durant la nuit son passé revienne la hanté,l'oubliant lorsque le soleil était brillant dans le ciel. Se tournant encore et encore dans ses draps de cotons claires, sans un bruit, jamais, elle se réveilla dans un sursaut, le front trempé de sueur, le regard affolé. Jersey alluma la petite lampe de chevet bleu ciel, assortie à sa moquette. La lumière apaisa alors son cœur battent depuis son réveille à un rythme affolé. Dakota laissa ses yeux noisettes alors se poser sur le réveil numérique qui indiquait 2:11, une petite grimace s'empara alors de son visage. La fatigue n'était plus à présent, enfin bien moins importante que celle qui l'avait obligé à quitter l'homme qu'elle aimait quelques heures auparavant. Elle avait encore besoin de dormir, son oui, mais l'assise dans ses draps, elle n'avait qu'une envie courait jusqu'à sa chambre. Se glisser dans ses draps, se serrer contre lui. Pour finalement s'endormir apaiser. Mais jamais, au grand jamais elle n'oserait. Restant un moment assise dans ses draps, elle scrutait la pièce, dehors le vent s'était levé et faisait grincer la bâtisse. Se calmant elle se recoucha dans le lit, mais les minutes passant sans que ses yeux n'arrivent vraiment à se refermer. Chaque fois qu'elle le faisait elle repensait au film et se voyant dans l'obligation de les rouvrir. Idiot oui surement, mais c'était totalement incontrôlable, une peur insensée s'emparait d'elle. Kota alluma la lumière et essaya de s'endormir avec, mais cela n'avait pas plus d'effet que cela, toujours sur le qui-vive, au moindre bruit voilà qu'elle se redressait pour vérifier qu’aucun fantôme ne soit dans la pièce. Car bien que Catholique vu son éducation, elle croyait en l’existence des fantômes et des esprits. alors la voilà seule dans cette pièce non rassurante.

Au bout d'une bonne heure elle se leva, toujours accroché à sa tortue qu'elle avait rebaptisé Tilt depuis quelque temps, ne se souvenant plus du nom exacte du personnage qui représentait sa peluche. Allumant le plafonnier, elle éteignit sa lampe de chevet, ouvrant la porte de sa chambre, pour allumer le couloir, les yeux partout, elle scrutait chaque recoin. Une fois le couloir éclairer elle éteignit sa chambre. S'approchant de la chambre de Jefferson elle éteignit alors le couloir, pour ne pas risquer de le réveiller. Posant sa main sur la poignée d'orée, dans le plus grand des silences Jersey la tourna. Pénétrant dans la chambre elle remarqua alors que les rayons de la lune donnaient une certaines luminosité à la pièce, au travers des stores. Refermant la porte de bois, elle s'arrêta un instant au milieu de la pièce, dans un sourire elle l'observa. Là, presque au milieu du grand lit, un bras déplier qui traversait le matelas, il était beau. On aurait dit un ange tombé du ciel, assommé à coups de bisous, dormant paisiblement. Sur la pointe des pieds elle avança finalement vers lui, contournant le lit elle s'assit sur le rebord libre. Un dernier coup d'oeil derrière elle, pour vérifier qu'elle ne l'avait pas réveillé et voilà qu'elle saisit les draps bleus, se glissant délicatement dans ceux-ci. Sa peluche toujours dans une main, elle se tourna, s'alignant au bord du lit, étant au plus près, comme de peur de le toucher. Ses bras en croix sur le ventre, agrippant la tortue, elle ferma finalement les yeux, alors qu'elle sentit l'homme bouger légèrement.

Kristopher & Jersey

Elle l'avait réveillé et s'en blâmait déjà fortement, alors qu'il lui demanda si c'était bien elle, elle ouvrit les yeux, n'osant répondre elle le sentit se retourner. Décrochant un sourire à sa réflexion, elle avait un peu honte, d'avoir la frousse à cause d'un stupide film. En même temps elle était heureuse d'avoir peur, car maintenant elle était auprès de lui et se sentait bien, tellement bien. Doucement elle se retourna, se dandine, ne lâchant pas sa peluche, elle se retrouva face à lui. Jersey baissa légèrement le visage, un peu honteuse, ils étaient si proche et en même temps encore bien loin l'un de l'autre. Elle approcha du haut de son corps de l'homme, étant plus petite son visage arrivait au niveau du cou de Jefferson. En plus vu qu'elle l'avait bas, elle semblait encore plus petite. Un léger sourire en coin vient gagner ses douces lèvres pulpeuses et roses. Elle remarqua alors qu'il était nu, ou en tout cas du haut de son corps, un rouge pourpre monta à ses joues. Elle l'avait déjà vu torse nu, dans les couloirs de l'appartement, mais c'était la première fois qu'elle était aussi proche de lui, alors qu'il était semi-nu. Et Dakota devait avouer que cela ne la laissait pas indifférente, d'ailleurs elle se mordit la lèvre inférieure, pour essayer de cacher sa non-indifférence, mais son tout petit cœur avait déjà pris un rythme plus rapide. C'est alors que timidement elle répondit à sa réflexion :

« A vrai dire j'ai fait un mauvais rêve qui n'avait rien à voir avec le film, mais après impossible de me rendormir, chaque fois que je fermais les yeux, j'avais l'impression de la voir, la Japonaise. Du coup j'ai commencé à me faire des films toute seule... Tu dois me prendre pour une idiote, maintenant j'en suis sûre. Mais je savais que je n'arriverais pas à me rendormir, alors je suis venu. je suis désolé je voulais pas te réveiller. Si tu préfères que je parte dit le moi. Je comprendrais. Mais je me suis dit qu'au moins si elle devait tuer quelqu'un ce soir elle aurait le choix entre toi ou moi, et que peut-être elle ne me choisira pas... »

Levant le visage vers le jeune brun, elle sourit, tout en rigolant légèrement, bien entendu elle plaisantait. Maintenant quelle était réveillé et près de lui elle avait envie d'être elle-même, c'est à dire cette gamine innocente, qui fait ce qui lui passe par la tête quand n'en elle. D'ailleurs à ce moment précise, ses pupilles brunes plongée dans les siennes océan, elle avait envie de jouer avec lui. Pas de le draguer, non, mais de s'amuser avec lui et elle avait une petite idée derrière la tête. Son sourire s’élargit alors qu'elle détacha une de ses mains manucurer de sa peluche verte. Doucement, sans que l'homme ne le remarque elle l'approcha de sa hanche et alors que le regard de la brunette devenue coquin, malicieux, enfantin elle commença à le chatouiller, exerçant de petites pressions contre sa peau nue. Elle lui tira finalement la langue, une vrai gamine. S'il n'était pas réveiller maintenant c'était fait !

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Bien entendue que par son geste enfantin, elle se doutait qu'il n'allait pas rester les bras croiser. Elle savait qu'il allait riposter, laissant à l'abandon sa peluche, elle essaya de le chatouiller au maximum, jusqu'à ce qu'il arrive à la stopper. Alors qu'elle lui tira la langue, il se vengea de toutes ses gentilles tortures qu'elle lui venait de lui infliger en exercer le même supplice. Kota les chatouilles, elle les craignait, beaucoup même, surtout au niveau des hanches. Sauf que comparer à beaucoup, ses dessous de pieds étaient bien insensible à ce châtiment, heureusement d'ailleurs. Se tortillant, s'approchant, s’éloignant de l'homme, luttant de toutes ses petites forces de moineau elle essayait de lutter face à ce grand gaillard musclé, mais rien n'a y faire, il était plus fort. C'est alors qu'après plusieurs minutes de lutte acharnée contre le vilain monsieur, qu'elle sent sa main, glisser dans son dos, droit et fin. Encore perdue dans son rire elle ne peut qu'écarté les zygomatiques, pour former un joli sourire, tout en continuant de glousser encore un peu. Le souffle rapide, le cœur battant la chamade après ses douces chamailleries de gamins, elle se laissa faire, laissant Jefferson s’approche un peu plus d'elle. Laissant son regard noisette, pétillant se poser dans ses pupilles bleu ciel. S'échappant complètement face à son sourire, elle le laissa caresser délicatement ont dos, des frissons la parcouraient à cache passage de sa main. Ne pouvant détacher son regard doucement Jersey se laissa aller sur le dos, ainsi l'homme pouvait se pencher un peu au-dessus d'elle. Sa poitrine se soulevait au rythme effrayer de sa respiration, saccader.

C'était la première fois qu'elle était aussi proche, d'un homme, enfin sans être drogué, en tout cas ! Mais c'était bien la première fois qu'elle se retrouvait dans un lit avec un garçon, ça oui. Mais c'était comme si le monde actuel ait disparu, comme si lui et elle était à présent ailleurs dans un monde frais, beau, saint, car malgré son passé, elle n'avait pas peur, non. Jersey se sentait bien à présent, là dans ses bras. Et d'ailleurs c'est surement pourquoi elle ne le repoussait pas alors que doucement Kristopher s'approchait d'elle, comme au ralenti, son visage s'approche du sien. Bientôt elle pourrait sentir le souffle de l'homme s’écraser contre sa peau blanche, voilà, à présent c'était le cas... Apportant une main à sa joue, délicatement elle lui caressa du pouce la peau, elle voulait le stopper seulement l'espace d'un instant, afin de pouvoir encrer chaque trait de son visage en sa mémoire, comme de peur de l'oublier. Laissant finalement sa main glisser sur le cou de l'homme, levant également son visage, leurs nez se frôlaient, elle tournant légèrement le visage, pour revenir, lui faisant ainsi un bisou d'esquimaux. Son sourire s’élargit, alors qu'elle frôlait sa peau douce, et tiède. Reposant sa tête contre le matelas, et oui vu qu'ils avaient fait les fous, ils étaient un peu en travers du lit, normal. Sans jamais le quitter du regard, regard qui était d'ailleurs devenue envieux, charmeur, Dakota avait toujours pu mentir au travers de ses gestes ou de ses mots, mais jamais, au grand jamais son regard ne pouvait mentir. Se mordant la lèvre inférieure, elle laissa l'homme franchir les quelque centimétriques les séparait encore.

Lentement très lentement, comme pour ne pas la brusqué, d'ailleurs elle appréciait sa douceur sa tendresse et ses attentions. Passant sa langue sur ses lèvres comme un vieux tic, elle les humidifia et le souffle de l'homme vient de nouveau caresser ses lèvres, avant de frôler les siennes avec. Apprenant à s'apprivoiser, par un simple frôlement, la jeune femme ferma les yeux, obliger sous la vague de sensation qui venait de s'emparer d'elle. Les yeux clos, ainsi elle ressentit chaque petit geste que Kris effectuerait. C’est ainsi qu'elle sentit leurs lèvres se toucher de plus en plus, pour finir par se coller. Dans un simple baiser, qui dura quelques secondes avant qu'elle n'entrouvre ses lèvres afin qu'il fasse de même. Alors, leurs lèvres apprenaient à se connaitre, à s’apprivoiser, doucement, gentiment, mais surement.

Les millions de petites choses que ressentait Dakota à ce moment précis n'étaient plus descriptible tellement ils étaient intenses. C'était son premier vrai baiser après tout, donc quoi de plus normal d'être perdu dans un océan de sensations plus intenses les unes que les autres. Elle n'avait pas peur malgré son passé, même si une part d'elle-même se demandait comment elle réagirait s'il devait aller plus loin, mais pour le moment Kris n'était pas totalement au-dessus d'elle. Seulement à moitié, chacun une jambe dans l'antre jambe de l'autre. S'embrassent seulement, alors autant profité de cela, et arrêté de réfléchir à des choses futiles.

Kristopher & Jersey

Alors que leurs lèvres finalement se séparaient pour le plus grand regret de la jeune Jersey qui y prenait gout, trop même. Restant un instant à se regarder, les yeux de chacun parcourait l'autre, l'admirant, se sourire niait sur le visage, les yeux pétillant. Oui elle était amoureuse, mais lui... Enfin après se baiser elle se doutait bien qu'il se passait quelque chose. Mais était-ce de l'amour, ou une simple attirance ? Pour le moment elle l'ignorait. Son sourire s’élargit sous la pluie de compliment qu'il venait de lui faire, c'était assez rare qu'on lui dise ce genre de chose. Ou si on le faisait c'était dans un but précis, couché, et jamais avec des mots aussi doux que ceux que le jeune homme venait d'employés. Un rouge léger s'empara de ses joues, ne sachant quoi répondre, elle se contenta de sourire un peu plus. Doucement il prit place à ses coter, se laissant à lui déposer des baisers sur la joue tout d'abord puis descendit dans son cou. La réaction de la jeune fille fut de plus immédiat, d'abord une sensation de chatouillis, puis rapidement, une chaleur montante, le plaisir. C'était la première fois qu'on embrassait cette partie de son corps, et Jezzy le découvrait avec stupeur. C'était fascinant comment son corps pouvait réagir face à ses baisers, au souffle de l'homme se brisant sur son cou, elle était à la fois sous le choc, et en même temps complètement perdue par cette vague de sentiments. Puis alors qu'il déposa un dernier baisé contre sa petite joue rosée, il lui chuchota une petite phrase qui la fit glousser de rire.

« Complètement, tu es le seul à présent à occuper mes pensées. »

Se posant sur le coter pour le regarder, main dans la main, elle détacha la sienne, pour le porté à son visage angélique, qu'elle caressa doucement. Les yeux toujours brillant, elle s'approcha, s’abaissant sous les draps pour être plus petite encore. Dakota enfuit son visage contre son torse musclé, inspirant son odeur au plus profond de son être, pour l'avoir toujours en mémoire. Tournant le visage elle le déposa contre lui, l'entourant alors de ses bras, ne caressant plus son visage, mais son dos, nu, à présent. Fermant de nouveau les yeux, sa voix soudain se noua et elle lui dit doucement, comme si elle ait peur :

« Jefferson, je dois te dire quelque chose... C'est assez personnel et j'aurais préféré l’emmener dans la tombe, mais je crois que beaucoup de choses ont changé ce soir. Et je te dois au moins la vérité, après tout ce que je t'ai fait endurer... Je ne sais pas vraiment par où commencer mais... Je crois que cela pourra éclairer beaucoup de choses. »

Prenant une grande inspiration, elle resta collée à lui serrant un peu plus son étreinte, de peur qu'il ne veuille voir son visage. Elle savait qu'à présent, ou en tout cas après sa révélation, elle ne serait plus présentable, les larmes coulant sur son visage ne serais pas belles à voir, donc autant évitées qu'il ne la voit. Elle poursuivit, assez difficilement :

« J'avais 16 ans, mes parents m'ont autorisé pour la première fois à me rendre à une soirée. C'était la plus attendue de l'année par les étudiants et lycéens. Mes amis m'avaient arrangé ma robe de grand-mère en route, pour que je sois plus présentable. J'ai fait attention toute la soirée, je n'est pas bu d'alcool, encore moins de verres que je ne m'étais pas servis moi-même... Hormis ce verre, qu'un jeune homme m'avais offert, avec une danse. M'étant fait chambrer encore par mes amies, de bonne sœur, j'avais décidé de faire une folie, d’accepter son verre et sa danse. Mais j'ai commencé à me sentir mal, je n’ai pas pu finir la danse, je me suis éloignée, pour m'allonger contre le sable, loin de l’attroupement du brouhaha. Mais à peine je m'étais posé qu'on me rejoint, je ne sais pas qui sait... tout ce que je me souviens ensuite c'est m'être réveillé le lendemain, ma robe était déchiré, mon sous-vêtement sur le coter, dans le même état. »

Les sanglots étant à présent plus fort qu'elle, elle n'arriva plus qu'à articuler :

« Je te demande pardon, j'ai tellement honte. »